Je n'ai jamais été un fada de comédies romantiques...mais celle-ci m'a attirer l’œil : sur fond de Wimbledon, avec un casting alléchant (étant fan de McAvoy). Le film conte en gros l'histoire d'un tennisman anglais has-been qui en est à son énième Wimbledon, et d'une jolie ricaine jeune qui en est à son premier. Sur l'un, il n'y a aucun espoir de gagner, et l'autre fait partie des favoris. Ils vont rapidement se rendent compte que l'un sur l'autre à une influence positive ou négative : l'homme trouve son inspiration dans l'amour, et la femme en perd toutes ses forces. Outre les ramassés de clichés qu'on nous desserve à la pelle (le père couveur, l'agent gros et méchant, le ramasseur de balles attaqué par le méchant tennisman numéro un mondial....), on a le droit à un film sympathique, qui nous fait penser aux feel-good movies à l'américaine.
La principale qualité de La Plus Belle Victoire est sans nul doute la qualité de la mise en scène pour les scènes de Tennis : Invictus avait échoué avec le rugby, Goal! plus ou moins avec le football, Carton Rouge s'était chié avec encore une fois le foot...bref, le sport au cinéma, ça n'a jamais été très facile à tourner. Sauf ici. C'est tourné un peu bizarrement, dans tous les sens; on suit la balle, on entend les pensées du gars (qui en VF, sont à dégueuler), mais le tout sans ralentis (quelques un quand même), et y a de l'action et du fun. C'est bien l'une des seules qualités de ce métrage; mais il serait hypocrite de dire que je n'ai pas aimer du tout. Le film se prête à regarder, c'est simple, ça détend, et les acteurs ne sont pas si mauvais (Bettany-Dunst est un couple sympathique, un peu cliché, mais sympathique; oublions bien sur Jon Favreau qui est bien mieux en metteur en scène).
Au final, La Plus Belle Victoire n'est pas une surprise : ça se regarde, on s'attend à tout, les acteurs sont sympas, la mise en scène plutôt bonne, le scénario plutôt plat, mais ça reste sympa à regarder, on s'ennuie pas. Un divertissement sans longueur pour les journées de pluies.