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chrischambers86
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1,5
Publiée le 9 mai 2019
Un nanar comme on n'en voit plus aujourd'hui! Convaincu par les thèses de la mètempsycose, un veuf inconsolable, campè par Jean Lefebvre, reprend espoir le jour ou il entend parler de la rèincarnation et reste persuadè que sa chère et tendre èpouse va se rèincarner sous la forme d'un animal (en vache qui broute des lilas, la fleur prèfèrèe de la dèfunte). Le film de Pènard (qui avait trente piges quand il signa ce premier long-mètrage) est une farce bon enfant à voir absolument au second degrè et qui doit beaucoup à l'interprètation de Jean Lefebvre, convaincant en parfait ahuri! Joliment filmè en Normandie, cet ovni de la comèdie française des seventies ne manque pas de fantaisie et de verve, avec Bernard Menez en commis! C'est à la fois dèbile et amusant...
La quintessence même du navet total. 1h30 de bêtise crasse, de gags cruellement navrants, de scènes mal fagotées, de scénario ne tenant même pas sur un coin de timbre-poste...Affligeant !
Tendrement vache est un ratage franchouillard qui ne fait jamais rire, émeut par instants grâce à l’incongruité des situations, lasse très rapidement du fait d’un amateurisme partout présent : les acteurs jouent de manière fausse et approximative, le cadrage est en roue libre, les dialogues semblent improvisés, tout comme le scénario d'ailleurs. C’est toujours la même musique qui est répétée, encore et encore, ça ne s’arrête jamais. Réalisé en une semaine, visionné en une heure trente, le film s’oublie en quelques secondes.
Un paysan normand s'est entiché d'un veau qu'il croit être la réincarnation de sa défunte épouse. Ainsi, Henri installe spoiler: l'animal dans sa chambre, fait venir le docteur quand le le bovin a un rhume et, même, en fait son héritier au détriment de son gendre...
Lorsqu'on a dit ça, on a quasiment tout dit, tant le scénario du film est étriqué, alimenté par quelques péripéties poussives et infantiles. D'un sujet incongru, Serge Pénard, metteur en scène médiocre et sans idées, tourne une comédie stupide à laquelle il manque, soit une vision poétique ou surréaliste capable de transcender une idée initiale improbable et triviale, soit une approche satirique (satire des moeurs rurales dans l'esprit de Marcel Aymé par exemple. Evidemment, rien de cela ici puisque Pénard n'a ni talent ni point de vue. A l'image de l'interprétation insuffisante de Jean Lefèbvre, le récit ne prend aucun relief comique, tandis que la "peinture" de la campagne française que fait le réalisateur est parfaitement insignifiante. La pauvreté des personnages (et l'incapacité de Jean Lefèbvre de jouer la candeur) et celle de la mise en scène rendent cette comédie primaire aussi terne qu'ennuyeuse.