Gangster devenu une icône, Jacques Mesrine fascine toujours autant aussi bien par sa personnalité que ses coups d’éclats. Braquages, évasion, enlèvement, séquestration, de son retour en France en décembre 1972 à sa mort le 2 novembre 1979, le film se concentre sur les événements les plus cinglants de celui que l’on nomma l‘ennemi public No 1. Dans la même veine que le premier volet, la mise en scène est toujours aussi efficace et réaliste, augmentant toutefois son rythme, sa violence et sa noirceur. L’évolution du personnage prend au dépourvu, renforçant la puissance de la performance de Vincent Cassel, laquelle fut indiscutablement récompensée par un César. Une fois encore, le casting est impérial : Ludivine Sagnier, Samuel Le Bihan, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Olivier Gourmet et Georges Wilson dans son dernier rôle. Un énorme bravo au trio Jean-François Richet, Abdel Raouf Dafri et Thomas Langmann, responsables de ce percutant diptyque.
On ne présente plus ce classique du cinéma français. Un bandit, un voyou, un Mesrine incarné par un Vincent Cassel pas trop mal joué, mais incomparable face à la prestation d'une splendeur inimitable du grand et imposant Olivier Gourmet. Son nom a pu en faire rire plus d'un mais il n'en est rien en comparaison de son panel extra-large de jeu d'acteur. C'est sur les répliques fracassantes du policier qu'il incarne que la trame du film avance, et fait vibrer en grande pompe les spectateurs de cette maîtrise scénique cinématographique. On en retiendra avec plaisir les expressions délirantes du "flic" qui ne cessera d'arborer le mur des punchlines bien sorties. La Rédaction
Ce second volet de la duologie sur Mesrine est moins bien que son prédécesseur. Cela se manifeste par quelques choix au niveau du casting: Gerard Lanvin n'est pas du tout crédible en communiste avec son accent marseillais. Olivier Gourmet est aussi un peu ridicule et c'est plutôt dommage. D'autre part, je ne comprends pas pourquoi ils ont considéré que Mesrine était un révolutionnaire, ce n'en est pas un, c'est juste un criminel. Le choix de plus se porter sur la psychologie de Mesrine est une bonne idée mais cela amène à certains moments assez ennuyants. Chapeau tout de même à Mathieu Almaric et surtout V Cassel pour leur incroyable prestation. (il a pris 20 kilos pour le rôle quand même) La scène finale est d'ailleurs vraiment haletante et bien réalisée
Son titre d'ennemi public n°1 atteint, on assiste là à la traque de Mesrine et de toutes ses complicités pour accomplir ses faits. Avec un casting 4 étoiles, Mesrine : L'Ennemi public n°1, montre avec maîtrise, la fin de ce gangster qui a marqué l'histoire de ce pays, jusqu'à sa mort porte de clignancourt, très bien réalisée et assez spectaculaire. Du grand cinéma à la française, une réalisation parfaite. Dans l'ensemble c'est excellent.
Tout simplement du grand cinéma. Si les deux volets sont réellement différents, ils se complètent parfaitement et le personnage Mesrine, plus complexe qu'on a bien souvent voulu le décrire, est ici dépeint avec minutie. Impossible de ne pas rentrer à fond dans l'histoire tant la réalisation est impressionnante et les acteurs parfaitement choisis.
Ca fait plaisir de voir un film français de ce niveau. Vincent Cassel, malgré son physique de premier de la classe, s'est clairement investit et rend une prestation tout à fait crédible. Les seconds rôles lui répondent bien. Le tout sur une excellente réalisation, soignée dans les détails (très peu d'anachronisme dans les décors, scènes québecoises tournées sur place, etc ..). Les personnages sont décrits sans moraline, d'habitude trop souvent présente dans les films français. Une seule critique : la bande son, sans être mauvaise, est un peu le parent pauvre du film et a clairement été traitée de façon secondaire. J'ai regardé les 2 volets d'une traite. A visionner, sans hésiter.
Mesrine : l'ennemi public nº1 est la suite directe de l'instinct de mort. On retrouve Jacques Mesrine pour de nouveaux crimes jusqu'à sa mort (déjà montrée au début de l'instinct de mort). Pour moi, ce deuxième opus est très bon, mais il est légèrement en-dessous du premier. Tout d'abord ce film est moins sombre que le premier, à part deux ou trois scènes le film est beaucoup plus "calme" que le premier. Ensuite, Mesrine est moins violent (il l'est toujours quand-même mais pas autant que dans le précédent) et il devient plus une sorte de prétendu révolutionnaire, médiatisé et souvent blagueur (encore une fois, ce n'est pas un défait, j'imagine que Mesrine a réellement été comme ça vers la fin de sa vie). Ensuite, il y a deux grosses erreurs de casting pour moi : Gérard Lanvin, dont l'accent marseillais sonne faux et Olivier Gourmet, trop mou dans son rôle de flic obsédé par la capture de Mesrine. Par contre les autres acteurs : Cassel, Sagner et Amalric en tête s'en sortent à merveille. La réalisation est légèrement plus maîtrisée que dans le premier opus et surtout, il y a cette fin incroyable de tension. On a le coeur qui bat à 100 à l'heure alors qu'on sait déjà ce qui va se passer. Une très bonne suite, même si j'ai une préférence pour le premier.
La deuxième partie est fidèle à la première. Il y a un talent scénaristique certain pour reconstituer les événements et nous rendre haletant la vie d'un malfaiteur.
Le jeu de Vincent Cassel est saisissant. Rôle qui prête à l'arrogance et pourtant, il joue avec un tel sérieux et naturel qu'à l'écran çà fonctionne. Evolution du personnage, évolution de son jeu, c'est une interprétation parfaite. En revanche, on peut quand même se dire que le cinéma français ne sait plus négocier ses bonnes histoires à "actions". Le caméraman nous donne le tournis. Le cinéaste beaucoup trop juste dans son désir de tout maîtriser.
"Un beau mandat... Amanda Lear !" Mesrine devient un beauf. Cette fois c'est clair : le réalisateur déteste son personnage et décide vraiment de l'humilier. Encore une fois ce n'est pas cela qui permettra de faire comprendre la vie de Mesrine et son écho dans la société française. Et pour donner le change on valide (très grossièrement) la thèse de l'assassinat, seule explication possible de la "martyrisation" posthume de Mesrine.
Meilleur que le premier car plus rythmé et plus spectaculaire. Cassel a le role dans la peau, ce qui rend le film très réaliste. De plus, la BO est bien choisie.
Une saga formidable sur la vie du célèbre braqueur Jacques Mesrine, personnage fascinant au possible, certainement le truand Français le plus connu, un truand comme on en fait plus. Cette 2ème partie est même supérieure à l'instinct de mort (1ère partie), que j'avais pourtant adoré. Vincent Cassel, qui est pourtant un acteur que je suis loin d'apprécier, a trouvé là, le rôle de sa vie et a reçu les éloges qu'il a vraiment mérité car il s'est vraiment impliqué dans son personnage. Mathieu Almaric (le non moins célèbre François Besse) est également excellent tout comme la belle Ludivine Sagnier. Les seconds rôles sont parfaits (comissaire Broussard ou Michel Ardouin, incarné par Samuel Le Bihan), des ressemblances frappantes entre les vraies personnages et les acteurs (commissaire Broussard ou Jacques Mesrine), un film qui reflète parfaitement la vie de ce célèbre braqueur et aussi sa mort. Tout a été pensé dans les moindres détails, le film est rythmé et vraiment intéressant, bref on ne s'ennuie pas une seconde. J'avais 10 ans quand le" grand" s'est fait allumer par la police mais je m'en souviens très bien tant il faisait la une des journaux par ses évasions ou ses braquages et même s'il n'était pas un enfant de chœur et qu'il a du sang sur les mains, je ne peux qu'éprouver une certaine admiration pour ce personnage hors du commun. Le film qu'il fallait pour rendre hommage à l'Ennemi public numéro 1. A voir et à revoir sans modération.