Derniers Avis : Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Page 25

La suite de l'Instinct de mort ne démarre pas par une continuité de ce dernier. Ce n'est pas une mauvaise idée mais je dois avouer qu'au début, on essaie de se rappeler à quel niveau de la vie de Mesrine nous nous sommes arrêtés. Sinon, je trouve cet opus meilleur que le précédent dans le sens que l'histoire se déroule à un rythme plus normal, plus facile à suivre. Cette fois-ci la réalisation est à la hauteur, soutenue par un jeu d'acteur toujours aussi bon. Vincent Cassel est vraiment impressionnant et les autres acteurs ne sont pas en reste. Il est aussi à noter que la scène finale est bien amenée, tous les spectateurs connaissant la fin, il fallait alors trouver un bon moyen de le tourner. Le fait de se situer du côté de la police est plutôt bien trouvée, et la thèse soutenue par le film est bien entendu la plus crédible. Finalement, le projet Mesrine est une vraie réussite malgré quelques bémols comme le rythme du premier film mais le bilan est très satisfaisant et Vincent Cassel rajoute un succès à sa (déjà) longue filmographie.

Suite a la hauteur de l'épisode précédant, Vincent Cassel est toujours aussi convaincant.

Ah que ça fait du bien de voir un VRAI film de gangster 100% français ! Ma remarque peut paraître chauvine et stérile, mais voilà : c'est tellement bon de voir une France des années 70 si bien restituée, de grands acteurs semblant tous unis par la même motivation, celle de faire renaître le gros polar qui tache à la franchouillarde !! Même si, et le film n'est pas à ce paradoxe près, on sent à chaque plan savamment léché l'influence ricaine du père Richet, et son expérience "Assaut sur le central 13". Le travail transparait partout, tant au niveau technique qu'au niveau des interprétations. Bien-sûr il y a Cassel, bosseur compulsif, qui hante tous les plans du métrage de sa présence physique phénoménale. Je ne suis pourtant pas adepte du comédien, mais il nous "refait le coup" de "Sur tes lèvres", et le fait est qu'il est vraiment à l'aise dans ce rôle de voyou attachant et marqué au fer rouge par le traumatisme des QHS. Et il est d'ailleurs bien plus efficace dans ce deuxième volet, emprunt de folie égocentrique et de fureur de vivre à en brûler la corde. Les seconds couteaux sont pour la plupart des monstres de charisme, anciennes gloires ou acteurs du moment, il crèvent l'écran avec leur looks 70's sauvages et tout en rouflaquettes, inondant l'écran de leur implication sûrement dictée par le sérieux qui régit ce projet. Car tout ceci est très sérieux, il est important de le souligner. Comme si l'aspect particulièrement casse-gueule de ce biopic avait obligé ses artisans à en faire trois fois plus que la normale dans la documentation, la précision de la reconstitution et le soin apporté au traitement moral de l'ensemble, forcément délicat et glissant. Richet semble avoir effectivement tout fait pour ne pas être critiqué. Et le fait est que cela semble lui avoir réussi. Alors un grand merci à lui, et à ses personnages d'une autre époque, faite de liberté et d'expérimentations, où même le crime avait ses artistes. Tudjieu, ça avait quand même d'la gueule les 70's !

voila la suite du premier volet, déjà pourquoi avoir un film en deux parties ? question que l'on peut se poser ? ce deuxième volet met Mesrine en valeur par rapport à la police, le fait passer pour un gangster tout puissant craint des autorités, une image d'icone du peuple...une fin sujet à débat...vision du réalisateur...

Après l'excellence et la profondeur du premier volet, j'ai été sensiblement déçu par le second. Ce film est traité comme un film policier lambda et l'ambiance est loin d'être aussi soignée que dans L'instinct de mort. La réalisation et la musique rendent même parfois le tout kitsch et vieillot, surtout dans la première heure, où même les acteurs, pourtant bien choisis, donnent l'impression de surjouer ; et certaines parties paraissent de ce fait assez peu crédibles (un comble pour un biopic!). Les scènes d'action souffrent également et sont moins percutantes et plus mollassonnes que dans la première partie. L'intérêt, heureusement, est relancé souvent et évite parfois de justesse l'ennui de s'installer. La deuxième heure est parsemée de quelques scènes très réussies et clairement bienvenues, où Cassel illumine à nouveau l'écran, parfaitement secondé par Lanvin méconnaissable et surtout Ludivine Sagnier magnifique, autant physiquement que dans son jeu, varié et touchant ; et à certains moments, une tension limite palpable s'installe, jusqu'au final excellemment bien rendu tant au niveau rythme que suspense, même en sachant ce qu'il va se passer. Ces indéniables qualités sauvent le film, mais il est pour moi correct sans être excellent.

Un peu moins prenante que sa première partie, cette suite serait a intégrée directement au premier volet sans faire de coupure pour être appréciée a sa juste valeur. Reste une mythification par moment un peu abusive de Mesrine mais qui reste quand même avec une certaine retenue. Très bonne seconde partie, un peu en deça de la première.

L'ennemi public numéro 1 est un film fort, violent et prenant. Vincent Cassel est le parfait relais de cette biographie qui reprend les moments les plus fort de la vie intriguante de Jacques Mesrine ... Moi qui n'était pas forcément au fait de la vie de Mesrine, j'en ressort envouté avec un apétit de découvrir encore davantage la vie de ce gangster d'un autre temps ! L'ambiance et le réaliste de ce récit lui en donnent encore plus de crédibilité ! Un choc du cinéma français tel qu'il en existent peu ! A voir impérativement.

Autant le 1er volet était un biopic proprement dit, autant le second est d'avantage une course poursuite vers la mort, la bascul de Mesrine vers un discours plus politique, un côté mégalo qui va le perdre.
Film beaucoup moins tonique que le 1er (qui perd donc pas mal en énergie et c'est dommage)mais il est mieux construit, moins fouilli. Parfois choquant, parfois rempli d'humour, le film aurait cependant mérité d'etre moins long car il y a de trop nombreuses lenteurs dans ce second épisode. Le choix des acteurs n'est pas forcément judicieux (notamment Matthieu Almaric en François Besse pas très crédible et Gérard Lanvin avec l'accent faussement marseillais)
Vincent CASSEL continue son one-man show tonitruant avec une implication à 200% car il a même pris le pari de prendre 15kg pour crédibiliser encore plus son mimétisme.

La 2e partie est plus calme mais quand même plus appreciable, comme je l'ai dis pour le premier Vincent Cassel est genial dans ce rôle, il s'y prête à 200%, sincérement ce film est une tuerie, c'est le cas de le dire...Pour ceux qui ne comprennent rien, il y a eu des centaines de reportages à son sujet il suffit juste de les regarder pour connaitre sa vie jour pour jour, evitez de dire que c'est un navet, un peu de respect svp car beaucoup de ceux qui salissent ce film serait incapable d'en faire le quart

Ma critique concerne les 2 films. Ma note de 3 etoiles pourrait cependant se rapprocher de 2,5. Avant tout, j'ai tjrs considéré que Cassel ne correspondait pas "physiquemen" a Mesrine. Ce projet m'a donc rebuté d'entrée. Après coup, je ne peux m'empecher de tjrs le penser, meme si c'est vrai que Cassel fait une énorme performance, se transformant psychologiquement & physiquement de façon majistrale pour ce role. Passé cette appréciation personnelle, je dirais que le premier film m'a bien emballé, il y a des passages très sombres & dérangeants, l'ambiance des années 60 est bien reconstituée. Le rythme est effréné. C'est peut-etre ça finalement mon bémole ces 2 oeuvres, son rythme. On alterne bien les moments intenses, difficile, avec ceux plus calmes de façon naturelle, mais il y a un sentiment que l'on nous montre des passages de sa vie (importants certes), mais qui parfois manquent d'approfondire certaines relations qu'eu le "heros" avec les personnages importants de l'intrigue, ou meme de certains faits. Après ce néanmoins (très) bon premier film, le second continu sur la meme voix & relate la partie la plus célèbre (et donc moins surprenante) de Mesrine. C'est très bon là aussi, les faits évoqués sont d'avantage grandioses & spectaculaires. Certains partie-pris sont necessaires mais controversés. L'affirmation que c'est l'avocate de Mesrine qui lui remis les armes pour s'echapper de la prison de la Santée n'a (que je sache)jamais été prouvée. Ca m'a bien surpris ça. On aurait d'avantage tendance a croire que c'est un membre du personnel de la prison qui aida le malfrat a s'evader. Une explication dans les bonus du dvd aurait été sympa sur ce fait-là. Par contre, y a pas trop d'objection sur la polemique de "l'execution" de Mesrine par l'anti-gang, ce parti-pris etant, je pense d'avantage credible que la version de Broussart, expliquant que ses hommes avaient sommés Mesrine de se rendre avant de tirer. Au final ce projet Mesrine est une bonne reussite.

Suite des aventures de Mesrine sur grand écran, version Thomas Langmann. Du très grand spectacle, autant le dire tout de suite. Un très grand Cassel, un Richet très inspiré, et ça donne l'un des meilleurs films de gangsters français à ce jour. Respectons quand même Melville et les autres, mais là, on a des raisons de s'emballer. Avec fidélité sont retranscrites les années 60-70, et avec elles, la population française, les médias, fascinés par cet illustre (malgré tout) personnage que fut Jacques Mesrine, interprété par Cassel au sommet.

Je connaissais très peu l'histoire de MESRINE mais maintenant je suis complétement intrigué par tout ce qu'il a fait ou pu faire.Je parle du point de vue historique car le film est avant tout inspiré de sa vrai vie,et encore ils ont pas mit tous ses braquages sinon le film ne finirait pas...enfin pour revenir au vif du sujet,les 2 films sont très bien réalisés et incroyablement rytmés,on s'ennuie jamais,en particulier dans la 2 iéme partie qui est certes moin sombre mais beaucoup plus entrainante.Ensuite j'ai vu que beaucoup de personnes était avec le film devenu fan de MESRINE,non pas du film mais de lui à cause de ses idées de révolutions mais il en faut pas oublier qui il était vraiment même si je l'avoue il y a du vrai dans ses propos (je fais référence à la scéne ou on l'interroge comme une sorte de célébrité),en tout cas juste par curiosité j'aurais aimé le rencontré.Puis j'aimerais quand même savoir si il était tel que le film le montre,je parle pour sa personalité,il s'emporte aussi vite qu'il se détend, et je penses qu'il était intelligent rien que pour ses évasions enfin je m'aperçois que je fais pas mal de fautes et de paraphrases donc je vais m'arrétez là mais au moins je vous prouve à quel point le film m'a prit aux tripes.Pour finir MESRINE est pour moi l'un des meilleurs films français!!!

UN CHEF D OEUVRE. DU VRAI CINEMA FRANCAIS COMME A L EPOQUE DE DELON/GABIN/VENTURA ET LES AUTRES.UNE PRESTATION EXEPTIONNELLE DE VINCENT CASSEL. J ADORE.

Suite et fin de l'histoire de Jacques Mesrine, aussi bon que la premiere partie

Mesrine : L'Ennemi public n°1 est une suite très différente de la première parties. Plus d'humour, peut etre moin de rythme, mais on en apprend toujours plus sur l'histoire du gangster. En effet l'histoire est plus axée sur le personnage de Mesrine toujours joué à merveille par Vinz. Les acteurs secondaire sont parfait eux aussi (Samuel Le Bihan, Mathieu Amalric, Ludivine Sagnier). La réalisation est intact du premier épisode, cet à dire de la "caméra à l'épaule" pour les scènes d'action faites à juste valeure. Un film plutôt fidèle aux événements qui se sont produit et de très grande qualité...