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pierrre s.
446 abonnés
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4,0
Publiée le 1 octobre 2020
Vincent Cassel devient Jacques Mesrine le temps d'un film (enfin de deux), et le résultat est à la hauteur des espérances. Richet livre un pur film de gangster s'appuyant sur un scénario solide, une réalisation efficace et un casting à couper le souffle! Du grand cinéma français.
Absolument fantastique, tout aussi réussi que le premier volet, et un tout petit peu plus long, ce qui n'est pas un mal, loin de là ! Les seconds rôles sont prodigieux, en particulier Gourmet, Amalric et LeBihan. Cassel est, lui, plus que prodigieux, il vit Mesrine. Un personnage à la fois terrifiant, touchant, drôle et violent. Un film grandiose et déjà culte, de même que le premier volet !
Jacques Mesrine poursuit sa cavale effrenée et tragique dans le 2ème volet de ce biopic parfaitement documenté,mais inférieur à "L'Instinct de mort".Nerveux surtout,tant "L'ennemi public numéro 1" secoue,avec un Richet donnant une urgence à sa mise en scène.Vincent Cassel,de tous les plans,livre une performance qui ira droit aux annales,donne de l'humanité,de l'ambiguité,de la colère et de l'humour à ce gangster mythique.Il est entouré de seconds rôles trop peu développés,allant de l'exceptionnel(Amalric,Gourmet)au raté (Le Bihan,Lanvin).Parfaite reconstitution de l'ambiance et des looks seventies,une époque fortement libertaire et insouciante.Mesrine fonce vers la mur,inéluctablement,s'érige en opposant des QHS et du système en général.Un être finalement assez complexe,qui n'a jamais vraiment trouvé ce qu'il cherchait.Un être de fiction,pourtant bien réel,qui s'évada 4 fois.Un destin de cinéma tout simplement!
Mesrine L'Ennemi Public Numéro 1 est la deuxième partie dédié au biopic sur Jacques Mesrine et je l'ai trouvé légèrement moins bonne que la première. Ce que j'ai moins aimé ici c'est de voir Mesrine au sommet ce qui fait que le personnage devient un peu moins sympathique. Ça reste quand même intéressant à suivre avec des scènes très réussis notamment spoiler: celle ou le commissaire vient chez Mesrine ou encore les scènes au tribunal . D'ailleurs les acteurs sont bons avec Vincent Cassel en tête et ses nombreux look différent, Mathieu Amalric en François Besse ou encore Gérard Lanvin. Par contre Samuel Le Bihan ne m'a pas convaincu. Pour le reste, la réalisation reste bonne, les décors tout comme la b.o. font le job et la fin que l'on connait déjà fait quand même son effet. Au final ce biopic est une réussite même si cette seconde partie perd un peut en intensité, est un poil long et que pas mal de passages de la vie de Jacques Mesrine manquent à l'appel, ça reste deux films à voir.
L'affiche est très spéciale, on dirait une photo extraite de La passion de Mel Gibson ! Très christique ! Bizarre. Pour ce deuxième volet, c'est une légère déception qui domine. Non pas que cette partie soit moins bonne que la première. La mise en scène de Richet est toujours au top, le récit toujours survolté, la technique et la reconstitution historique toujours parfaites. La performance de Cassel est encore plus énorme mais il y a quelque chose en moins (ou en plus) qui fait que cela m'a moins passionné. Peut être juste le fait que le premier film était tellement prenant et surprenant que l'on attendait un peu trop de celui-ci. Niveau interprétation peut être un peu plus faible au niveau du casting aussi. Celui-ci a entièrement évolué, à part les parents qui sont moins présents. Si Mathieu Amalric est très bien, c'est moins le cas de Le Bihan et encore moins de Lanvin assez ridicule avec son accent du sud. Depardieu, Lellouche et Dupuis assuraient plus dans le premier. Tout comme Cécile de France face à Ludivine Sagnier. Celle-ci est très fade mais le rôle est encore plus petit que celui de sa partenaire de Un secret en Mesrine's girl. Elle vaut bien mieux que ça. Il n'en reste pas moins que les deux films réunis restent un vrai tour de force. Tant au niveau réalisateur que techniciens et acteur. Un diptyque qui fera date dans l'histoire du cinéma français, sans doute couvert de Césars en février prochain. Je me demande si un seul long film n'aurait pas été préférable, mais ne boudons pas notre plaisir, ces deux Mesrine restent des grands films, avec une préférence certaine pour le premier.
L'ennemi public n°1: la folle cavale continue, un casting encore plus énorme, un Cassel toujours aussi époustouflant et une réalisation parfaitement maîtrisé ! Une magnifique retranscription des faits du terrible Mesrine !
Si cet "Ennemi public n°1" s'avère en définitive à peu près du même niveau que le premier opus, ce n'est pourtant pas tout à fait pour les mêmes raisons. En effet, la psychologie a ici nettement plus sa place, et cela il est vrai un peu au dépens de l'action, action qui nous offrait des scènes particulièrement magistrales dans "L'Instinct de mort" et ce qui n'est pas tout à fait le cas ici. En revanche, s'il y a bien quelque chose que Richet n'a pas perdu, c'est bien son sens du rythme et de la mise en scène! Car c'est tout de même peu dire que l'on s'ennuie pas devant ce spectacle tout de même fort efficace et très agréable à suivre. Dommage alors que le réalisateur n'aie pas réussi à nous offrir le même impact quant au portrait de Mesrine, ce dernier apparaissant ici moins fascinant et le recul que contenait la première partie est ici moins nette, le parti pris pour Mesrine paraissant quant à lui plus nette. A noter enfin l'erreur de casting de l'année : Gérard Lanvin, grotesque en sorte de "Che" d'extrême gauche affublé d'un accent marseillais pas crédible pour un sou. L'impact arrive néanmoins à se faire réel par certaines scènes, notamment les scènes d'évasion, bluffantes. La dernière scène est quant à elle magistrale. Bref, si on peut regretter ces quelques défauts qui entachent ce dyptique, on peut en revanche saluer un travail particulièrement bien fait, prenant de bout en bout et mais aussi un portrait en définitive des plus enrichissants. En cela, cet seconde partie, à l'instar de la première, mérite le déplacement.
Tout simplement superbe.Comme pour le premier opus on se régale pendant 2 heures. Rien à dire sinon que Vincent Cassel est absolument incroyable dans le rôle du "Grand" Mesrine et que la scène finale m'as donné beaucoup de frissons. En bref ce dyptique sur ce gangster mythique est vraiment un grand moment de cinéma ....Et il est français. Chose assez rare pour le souligner !
La voila enfin cette fameuse suite, aprés le trés interressant "L'instinct de mort", le deuxième volet sur les aventures de celui qui devena "L'ennemi public N°1" de la police Française, Jacques Mesrine. Cette histoire est la plus connue du grand public de l'époque, ceux qui suivaient le journal télévisé de Patrick Poivre D'arvor narrant les différents événements liés à Jacques Mesrine. Faut dire que c'est une histoire rocambolesque et incroyable que nous offre le réalisateur Jean-François Richet avec un début qui nous met dans l'ambiance ou Mesrine s'évade d'un tribunal ou il fut condamné d'une façon spectaculaire. La, on entre dans le vif du sujet ou Mesrine, avec un complice, dévalise des banques avec plus ou moins de réussites, car des fois il peut se faire arreter. Ce film nous offre aussi quelques moments assez tristes voir touchantes avec Mesrine qui rend visite à son père en phase terminale ou quand il voit sa fille Sabrina, alors adolescente derrière les barreaux. Les scènes ayant lieux dans les tribunaux sont d'un pastiche ou Mesrine nous livre son Show devant les juges et affirme haut et fort, que s'il l'enfermait, qu'il s'évaderait, chose qu'il tiendra parole des années plus tard avec une évasion spectaculaire avec un co-détenu. Mesrine fascine le public, affole les banques et casinos, accorde une interview à "Paris Match", séduit une Italienne (Ludivine!) jusqu'a ses fins... Contrairement à quelques rumeurs que la suite de Mesrine serait raté, je n'ai pas du tout était déçu!! Jean-François Richet rime le cinéma d'auteur avec le spectaculaire est le film est plutot réussit. Je dis plutot car certains seconds roles frisent le ridicule comme l'interprétation de Gérard Lanvin et son accent du Sud qui a fait ricané pas mal de gens lors de ma séance. Vincent Cassel est toujours impeccable dans le role titre ayant meme pris 20 kilos. Mathieu Amalric, Olivier Gourmet ou la délicieuse Ludivine Sagnier sont impeccables à ces cotés. Un final honorable sur Mesrine.
Gangster devenu une icône, Jacques Mesrine fascine toujours autant aussi bien par sa personnalité que ses coups d’éclats. Braquages, évasion, enlèvement, séquestration, de son retour en France en décembre 1972 à sa mort le 2 novembre 1979, le film se concentre sur les événements les plus cinglants de celui que l’on nomma l‘ennemi public No 1. Dans la même veine que le premier volet, la mise en scène est toujours aussi efficace et réaliste, augmentant toutefois son rythme, sa violence et sa noirceur. L’évolution du personnage prend au dépourvu, renforçant la puissance de la performance de Vincent Cassel, laquelle fut indiscutablement récompensée par un César. Une fois encore, le casting est impérial : Ludivine Sagnier, Samuel Le Bihan, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Olivier Gourmet et Georges Wilson dans son dernier rôle. Un énorme bravo au trio Jean-François Richet, Abdel Raouf Dafri et Thomas Langmann, responsables de ce percutant diptyque.
Ce second volet, suite et fin, dispose d'un scénario toujours aussi excellent, une reconstitution tout aussi remarquable, une intrigue dense, intense, sans aucun temps mort et est interprété par un brillant Vincent Cassel parmi un éblouissant casting. Une réussite !
Une suite à la hauteur du premier volet. La mise en scène de Richet est superbe et le scénario bien écrit malgré une structure un peu trop linéaire et difficile à suivre. Vincent Cassel est magistral et très bien épaulé par une pléiade d'acteurs dont Mathieu Amalric qui peut se vanter d'avoir tourné dans deux grands films de l'année. Dommage que la deuxième partie, dans laquelle Mesrine veut s'attaquer au système est moins intéressante. Je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur quand Mesrine est abattu mais j'ai la confirmation que le dyptique sur l'ennemi public numéro 1 est un des plus grands films français de ces dernière années.
Conclusion réussie du diptyque sur Jacques Mesrine. Une mise en scène captivante, sans temps mort pour un personnage hors du commun, presque irréaliste et assez dérangeant par sa violence totale. Un film qui navigue entre sympathie et répulsion pour le gangster, ce qui peut déstabiliser le spectateur. Vincent Cassel est absolument exceptionnel aussi bien dans son jeu que dans ses changements physiques et Ludivine Sagnier est incroyable de sensualité, note qui apporte un peu de légèreté à l'ensemble du film.
Jean-François Richet signe après "L'instinct de Mort " ( première partie passionnante dédiée à Jacques Mesrine)" L'ennemi Public N°1 ",qui reste différente du premier opus ,l'oeuvre débute là où s'était arrêté le premier volet.. Jacques Mesrine (Vincent Cassel) prend une toute autre dimension, aux yeux des médias, des policiers et de la France toute entière. Certes, la fin du film est déjà connue à l'avance, en sachant que la mort inéluctable du plus célèbre des truands français n'est même pas cachée par le cinéaste. Pourtant, ce second volet se révèle tout aussi passionnant que son prédécesseur. Cette fois-ci, le film se focalise sur un personnage prêt à tout pour se faire connaître et reconnaître auprès du grand public..Pour cela, Jacques Mesrine commet quelques coups cinglants qui feront la une des presses..Le récit débute sur le lieu de son "assassinat "Porte de Clignancourt " entouré de l 'OCRB et BRI ...Dans ce deuxième opus ,il braque des banques ,organise des coups inimaginables ,s'évadant de la prison de la Santé de manière spectaculaire ..Mais il devient également un maillon dressé devant le système politique .Il se retrouve alors dans des combats "les Brigades rouges", pour donner une valeur politique à ses actes ..L'aspect du personnage a complètement changé ..Tout comme le rythme du métrage...Course effrénée contre la montre, celle du destin également ..Le cinéaste plonge directement sa caméra dans un tournis dévastateur, machine rapide et efficace permettant à son acteur Vincent Cassel de s'emparer du rôle avec puissance redoutable et sobriété exemplaire ..Le réalisateur parvient à parsemer son œuvre de richesses ,forces fulgurantes prenants naissance dès le hurlement de Ludivine Sagnier .
Ce deuxième volet consacré à celui qui fut l'ennemi public numéro 1 est avant tout un film policier efficace et nerveux. Le réalisateur centre son récit autour de la personnalité de Jacques Mesrine et montre d'une part un criminel déterminé et violent, mais également fantasque et provocateur devant les forces de police et les médias. Mesrine semble lancé dans une spirale sans fin à l'issue fatale que l'on connait. Vincent Cassel est magistral dans le rôle de Mesrine. Grâce à sa composition et à un scénario très documenté, le réalisateur évite de faire du célèbre ennemi public un héros de type anarchiste et anticonformiste. Il ne perd pas de vue que Mesrine était avant tout un dangereux criminel au caractère souvent imprévisible. Un deuxième volet haletant et un dyptique passionnant.