Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 23 août 2017
Une comédie brillante et intelligente avec une mise en scène impeccable, une histoire classique, un casting haut de gamme, des situations éculées et des dialogues inutilement crus. C’est moyen.
Ce film réussi le tour de force de parvenir à capter l'attention malgré un jeu de dupe qui n'en fait pas des caisses dans les faux-semblants et les retournements de situations. Et quand un film qui traite des thématiques de la Romance et du Drame arrive à accrocher en ne se basant qu'uniquement sur son écriture, sa mise en scène et sur son casting c'est qu'il a déjà beaucoup de mérite selon moi. D'autant plus quand ce "Closer" évite aussi le côté racoleur pour s'employer à la démarche implicite au niveau du sexe. Il ne prend ici même pas la peine de suggérer (si ce n'est lors d'une scène spécifique avec Alice) mais se contente de ses quelques tirades subversives pour illustrer son propos. Ce genre de films insufflent du rythme dans leur narration et dans leurs dialogues et ici ça fait ce qu'il faut de façon réaliste et juste, sans fulgurances ni ruptures de ton, mais de façon quand-même efficace. La mise en scène est bien ficelée et permet de nous illustrer de beaux numéros d'acteurs, notamment celui de Portman qui se lâche admirablement dans ce rôle graveleux et difficile. Bref, un film que j'estime pas mal, sans marquer profondément le spectateur.
Mike Nichols peut se définir grâce à deux références de sa filmo séparées de quarante ans chacune, après le Lauréat / The Graduate qui a lancé sa carrière dans les années 60, voici Closer qui la concrétisait en 2005. On retrouve dans cette deuxième référence le désir d’outrepasser le modèle de la famille américaine idéale, avec les idées plus propices à l'époque et la société qui a bien changé depuis les années 60. Le film est surtout servi par d'excellents dialogues qui apporte tout le charme déjà opéré grâce au charisme imparable des quatre acteurs vedettes. Tiré d'une pièce de théâtre, l'ambiance demeure très théâtrale car les décors apportent finalement moins que le reste, même si l'on peut quand même se satisfaire des rares aperçues rendant cette romance totalement londonienne. La relation qu'ont les personnages entre eux est le véritable intérêt du film, et lorsqu'en cours de visionnage il parait évident de qui rentre dans la catégorie des "gagnants" et des autres, le twist final donne une dimension toute nouvelle de l'intrigue et des acquis qui n'était en fait que superficialité, et je pense que c'est avant tout ce qu'à voulu démontrer ce brave Nichols. Qu'est ce que le couple? Le désir? Étranges données de la race humaine insondables et pourtant si codifiées qu'il se donne un malin plaisir à démonter. Pour ma part je respecte et salue la démarche mais la trouve dure et difficile à cerner par moment.
Les relations entre les couples consentants de « Closer » ne font pas dans la dentelle et encore moins dans le romantisme. Incisifs, parfois crus, les dialogues fussent, claquent et font à eux seuls le show. Heureusement d’ailleurs, car je me suis guère enthousiasmé pour les histoires de cœur et de cul de cette adaptation théâtrale tournant autour d’un unique quatuor composé de Jude Law à Julia Roberts, tous deux un peu plus en retrait par rapport aux prestations de Nathalie Portman et de Clive Owens.
Au fond, de quoi parle ce film? De désir? D'amour? Des deux? Lorsqu'on reconstitue l'écheveau des événements du film, il est délicat d'apporter une réponse définitive, tant Mike Nichols s'ingénie à brouiller les pistes. Le problème est que, dans cet exercice loin d'être évident, la construction de Closer, n'évoquant que des épisodes en faisant d'énormes impasses temporelles, exacerbe cette incompréhension qui traverse tout le film. C'est peut-être là qu'est le message: on ne comprend pas vraiment ce qui nous arrive, on ne comprend pas non plus pourquoi ça se termine. Seulement, tout cela ressemble à un écran de fumée et un refus d'aller au fond des choses: chaque personnage à tour de rôle joue les manipulateurs ou les victimes d'un jeu de séduction aux ressorts pas spécialement crédibles hélas. Si les acteurs dans leur ensemble ne peuvent pas vraiment être critiqués pour le résultat final (car ils donnent vraiment le ton au film), le scénario en lui-même se perd dans des développements nébuleux laissant le spectateur songeur à plus d'un titre, jusqu'à une fin à mes yeux quelque peu bancale et laissant des enjeux en suspens, sans raison aucune. Ça se regarde mais laisse un arrière-goût de perplexité.
malgré de grands acteurs on s'ennuye ferme entre ces deux couples qui se trompent reviennent ensemble.... PLV : de grands acteurs au profit d'un noeud. spoiler: La fin est française non?
Un film où sont mêlés incompréhensions, chantages, non respect de l'intégrité humaine, on perd vite le nord et j'ignore où veut nous emmener le réalisateur à part nous montrer une Julia Robert trop lisse, mièvre à goût...Une Nathalie Portman qui se mouille plus (sans joli jeux de mots) mais néanmoins , trop énigmatique au comportement plus qu'ambigu.Un Judd Low sensible, touchant en journaliste "raté" si je puis dire bien qu'il en fasse des tonnes quand même. Le film sauve malgré tout par le très animal et sexy Clive Owen, dont j'apprécie le côté félin et brute de décoffrage, même s'il agace par moment...Je pense qu'on tourne en rond ou alors je n'ai absolument rien pigé à ce film....
Un si beau casting.. mais une histoire tellement tordue.. Tout est ici (très) cru et présente peu d'intérêt cinématographiquement parlant. Et pour ceux qui s'attendent à une romance avec une belle morale, surtout.. passez votre chemin..
Magistralement réalisé et interprété, le film de Nichols se contente de nous montrer sans juger quoique ce soit. La réflexion ne porte pas sur une critique de l'adultère, mais sur la jalousie masculine (de ce point de vue, les femmes auraient presque le "beau rôle") et l'obligation du mensonge. Les dialogues sont bien vus, l'interprétation est solide avec Julia Roberts, divine mais c'est surtout la prestation de Natalie Portman que l'on retiendra sublime en strip-teaseuse ! Le film se réfère explicitement au Cosi fan tutte de Mozart et Lorenzo da Ponte (bande son et thème) Mozart nous montrait que rien n'empêchait de s'accommoder d'un ménage à quatre, Le film de Nichols est donc plus pessimiste et aussi moins subversif que l'opéra de Mozart, c'est juste un peu dommage !
Intense et malsain, ce "Closer" rempli de belles gueules réussi à nous captiver et même nous manipuler en même temps que les personnages se manipulent eux-même. Un scénario où les personnages ne ressortent pas indemnes, tout comme nous...
Pour Nathalie Portman, beautiful ! Et pour Clive Owen, charmant ! Bonne mise en scène, bonnes idées scénaristique, notamment le fait que deux couples s'essaye entre eux, tombe amoureux, se déchire, s'aime nouveau. Un personnage qui invente un nom, mais qui aime son amoureux. A CLOSER, il manque un petit piment, malgré les surprises comme la baffe de Jude Law, le coeur brisé.
j'ai adoré le jeu des acteurs les situations. que la vie c'est du sexe mais pas que que le vie c'est pas tout roses. mais qu'elle est belle comme une femme nue