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dahbou
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2,5
Publiée le 8 avril 2009
Ouvre mineure dans la carrière des 2 géants que sont Charles Bronson et Richard Fleischer cependant Mr Majestyk reste un polar 70's acceptable. Bronson et sa nonchalence y sont pour beaucoup, faut dire que l'homme à la moustache et au visage burriné n'a rien perdu de son charisme tout en simplicité et en force.Le principal défaut reste peut être so rythme pépére et des scènes d'actions un peu molle mais bon on ne va pas trop bouder son plaisr de revoir son acteur principal.
Western agricole à base de pastèques, de poursuites de voitures et de scénario indigent. Bronson est toujours aussi mauvais acteur et loin d'être " majestueux". Affligeant.
Dans sa carrière, Richard Fleischer a touché à tous les genres avec plus ou moins de réussite. Là, il nous offre un film d'action de qualité, qui n'est pas sans rappeler Peckinpah dans sa description du milieu social. Alors, bien sur, tout cela manque quelque peu de psychologie et de recul, notamment dans sa manière de représenter ses héros (à l'image de l'interprétation de Bronson d'ailleurs), mais il n'en demeure pas moins que le spectacle reste toujours efficace, bien mené et très agréable. Si bien qu'à défaut d'apporter quoi que ce soit au genre, ce "Mr. Majestyk" saura aisément remplir sa mission : divertir sans faillir. Agréagle, sans prétention et bien mené.
Richard Fleischer, réalisateur de Soleil vert, n’est pas un manche lorsqu’il faut filmer de l’action brut, à l’ancienne, lors de séquences d’anthologie. Le seul problème c’est que sur les près de deux heures que dure le film, on sent le temps long. Aux scènes d’action rythmées se succèdent de grosses baisses de rythme qui n’apportent finalement pas grand chose tant on a l’impression que l’histoire tourne légèrement en rond.
Déjà, l'idée de départ est géniale: un cultivateur de pastèques face à de dangereux malfrats. Au moins, les choses sont claires, on ne cherche pas à faire dans le film d'auteur, mais bien dans la baston musclée. Cela donne un film très appréciable, avec un rôle qui va comme un gant à Charles Bronson.
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1,0
Publiée le 1 décembre 2022
Il n'y a rien dans ce film qui ait un quelconque sens pour moi comme Bronson qui est un cultivateur de melons. Je peux suspendre mon incrédulité pour beaucoup de films mais ce n'est tout simplement pas un rôle crédible pour lui. En plus rien de ce que font les méchants n'a de sens car il est impossible de croire que des gens puissent être aussi malveillant ou stupide. Ils sont plus des caricatures de personnages que de vrais personnages et leurs motivations s'ils en ont sont incompréhensibles. Je suppose que l'on pourrait louer les performances de la vieille camionnette Ford déglinguée si l'on voulait vraiment trouver quelque chose de vraiment positif dans ce film qui fout le cafard...
Il y a un truc que les empêcheurs de tourner en rond n’ont toujours pas pigé. Il ne faut surtout pas faire chier Charles Bronson. Surtout lorsqu’il est sur ses terres. Ceux qui se sont amusés à cela n’en n’ont pas eu chagrin et comme le dit un internaute un peu plus bas, Charlie est plus que dangereux lorsqu’il porte la moustache. Réalisé par l’éclectique Richard Fleischer, « Mister Majestyk » est un film tout à la gloire de notre ami Bronson qui joue ici le rôle d’un cultivateur de pastèques qui va devoir affronter à lui tout seul un redoutable tueur secondé par toute une bande d’hommes. La suite vous la connaissez. Entamant sa période « post Justicier », Bronson n’a pas besoin de jouer la comédie. Deux choses lui sont demandées: jouer les virils et imposer son charisme animal. Chose qu’il fait très bien. Evidemment, à aucun moment on atteint les sommets de la subtilité, mais peu importe, la présence de Charlie et la maîtrise de Fleischer suffisent à rendre cette série B divertissante. Cherchez pas, c’est du Bronson 100% pur jus et la pulpe des méchants se fait violemment secouer.
Le scénario est invraisemblable (un type se met un tueur de la mafia à dos pour pouvoir continuer à ramasser ... ses pastèques !), les personnages secondaires (flics et truands) sont clownesques, mais il y a Charles Bronson, impeccable dans son emploi fétiche d'homme rude et honnête contraint de se muer en justicier solitaire pour faire respecter ses droits ... et son champ de pastèques. Et puis sa romance avec la belle Linda Cristal est touchante.
Réaliser par un vieux routier du cinéma américain, Richard Fleischer ( Les inconnus dans la ville, Barrabas) , un film d'action certes mineur mais qui vaut son pesant de cacahuètes grâce a des séquences d'action particulièrement efficace et un rôle sur mesure pour Charles Bronson, charismatique. Un bon film .
Prendre « Mister Majestyk » pour autre chose que ce qu’il est est forcément une erreur. Et pourtant avec Richard Fleischer derrière la caméra et Elmore Leonard au script, il est certain que la tentation est grande. Si Fleischer n’est pas à pointer du doigt (sa fin de carrière est quand même très discutable avec de vrais navets en puissance), c’est peut-être davantage Elmore Leonard qui déçoit. Car la véritable faiblesse de ce film est l’invraisemblance de son intrigue et son manque de rebondissements. Du coup, le film suit un drôle de chemin. Pour combler son pitch improbable, le film aurait dû miser sur ses personnages et sur l’action, mais l’ensemble manque de rythme et ses personnages valent plus pour leur interprétation que pour leur caractère. Ses réserves étant émises sur un film clairement bancal, on peut trouver de nombreuses raisons de prendre plaisir devant ce pur divertissement. Fleischer tire un profit maximum des superbes décors naturels du Colorado pour décrire à la fois un contexte social tendu et mettre en avant de belles scènes de course-poursuite très typées années 70. Sorte de western avec des pick-up pour chevaux, une production de pastèques pour de l’élevage, une histoire traditionnelle de vengeance, le retour aux armes pour celui qui avait juré de ne plus toucher à ses colts, « Mister Majestyk » est une synthèse modernisée des thèmes traditionnels des films d’action américains. Bronson, en redresseur de torts plus malin qu’une police totalement dépassée, n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour impressionner son monde et ses punchlines sont toujours aussi improbables que drôles. En bref, on passe un très agréable moment devant ce petit film sympathique qui n’a pas grand chose à raconter mais qui est fait avec suffisamment de métier pour remplir son cahier des charges.
Quand Charles Bronson/Vince Majestyk fait du Charles Bronson, cela donne ceci, qu'il soit pistolero, flic, justicier ou... planteur de pastèques: taiseux, visage impassible, sourire narquois juste ce qu'il faut en plissant un peu les yeux juste ce qu'il faut, les poings durs et les flingues sans pitié. Gare donc à qui veut risquer de se mettre sur sa route, lui imposer des ouvriers agricoles ou l'empêcher de ramasser sa récolte avec les journaliers "métèques" qu'il a choisis parce que le racisme, lui, connaît pas! Pour corser l'affaire, il se retrouve face à un tueur professionnel qui a juré de lui faire la peau parce qu'il lui a refusé son aide pour se faire la belle alors que lui-même avait été mis à l'ombre parce qu'il avait un peu abîmé le vilain Paul Koslo/Bobby Kopas qui voulait lui imposer son équipe de saisonniers. Je sais que cela a l'air un peu compliqué lu comme ça, mais devant l'écran, c'est très simple! Quand on sait que le méchant très méchant est [très bien] joué par le terrorisant Al Lettieri/Frank Renda, on se doute que la partie ne sera pas une partie de plaisir. Avec l'aide d'une jolie journalière mexicaine, Linda Cristal/Nancy Chavez, il va donc se coltiner à un gros méchant de la mafia et ses sbires, ce qui nous gratifiera de quelques poursuites diablement bien filmées, de nombreux coups de feu et coups de poings qui ont comme décor de jolis coins que je n'ai pas pu situer (je n'ai pas beaucoup cherché...). Le résultat est pour moi fort bon si on aime ce genre-là (Bronson est un genre à lui tout seul!), et c'est mon cas, parfois, quand je n'ai pas envie de voir des trucs tout en finesse et en haute psychologie. Un bon moment: je n'ai pas vu le temps passer.
Dvd à 0.80, ça vaut pas plus. Le film est nul, à un point tel que ça fait sourire. Je mets une étoile pour les voitures, bien seventies, l'âge d'or du cinéma, et la musique. Quelques décors naturels bien trouvés et la cascade en voiture sur les rochers. Mais vous êtes prévenus, ça vaut rien !
Rhalala... Ils ont osé ! Ils ont cassé les pastèques de Charles Bronson ! Les inconscients...Pourtant, c'est bien connu que lorsque Charles Bronson porte une moustache, il ne faut pas l'énerver car la riposte sera sévère et puissante... Enfin bon, on va leur pardonner car "Un justicier dans la ville" n'était pas encore sorti, alors ils ne pouvaient pas deviner...