Avis sur Beyond the Sea

En fait c’est simple : Kevin Spacey se met en scène dans la peau d’un crooner jazz qui se remémore son passé en réfléchissant au script du film autobiographique qu’il est en train de tourner. A partir de là tout est clair. Chaque scène est la retranscription par le réalisateur d’un souvenir du chanteur, romancé, fantasmé par ce dernier, et pour lequel il s’appuie sur les acteurs du plateau, vous savez, le film autobiographique. Dès lors, qu’importe si le héros en fin de carrière joue son propre rôle trois décennies plus tôt, qu’importe si à l’orée de la cinquantaine il continue son scat de lover et ses entrechats pour séduire la donzelle, qu’importe si ladite donzelle lui rend facilement vingt ans. Le maquilleur ne se réveille qu’en fin de métrage, lorsque, jeune quadra, notre séducteur sur le retour se découvre une accointance avec les hippies peace & love. Jamais alors il n’a paru si jeune. Il y a enfin le mystérieux alter-égo écolier, le double venu de la petite enfance donner ses conseils de vie à une légende en perte de repères. C’est pourtant surtout le spectateur qui en aurait besoin. Bobby Darin a vraiment existé, sa femme Sandra Dee aussi ; qu’il lui ait fait la cour en scandant à tue-tête la chanson titre sur fond de danses West side storiesques, c’est moins sûr. L’habituellement discret Spacey a choisi la fantaisie. Et il a décidé de tout lâcher. Il fait le beau, swingue comme un diable et fait fondre les jeunes cœurs en fleurs. Il a l’air de s’éclater, il a l’air de matérialiser un rêve d’enfant. La famille Darin en revanche, peut douter. La fidélité d’un tel salmigondis a de quoi inquiéter. Et à vrai dire son attractivité aussi. Heureusement la bande-son est magistrale, les concerts époustouflants. C’est peut-être juste ce qu’il faut attendre d’un biopic musical après tout.

Pourquoi l’un des plus beaux, des plus originaux, des plus visionnaires biopics sur un chanteur américain est-il ainsi condamné à l’oubli ? Une œuvre qui porte en germes toutes les qualités tant dramatique qu’esthétiques relatives par exemple à Rocketman, une œuvre qui sait rendre hommage aux grands films musicaux, des productions de Broadway aux films de Jacques Demy, sans oublier d’imposer son style, sa vision de l’artiste et du cinéma en général. Beyond the Sea doit être (re)découvert. Car au-delà de brosser un très beau portrait du crooner américain lui aussi méconnu, Bobby Darin, il atteste un amour pour le cinéma qui inspire chaque plan, chaque scène, et construit son récit dans un savant dosage de l’intimiste et du show, en entremêlant les deux de façon vertigineuse. Le film crée de la légende à partir des outils mêmes dont dispose le cinéma pour émerveiller, transformer la banalité d’un destin glorieux en puissance imagogène extraordinaire. Et les partis pris artistiques s’assument comme tels, explicitement cités dès l’ouverture par l’enfant s’adressant à son reflet adulte et exhibant les déformations exercées sur la vie « réelle » de Darin. L’art saisit ce qui, chez le chanteur, est utile à sa légende, l’art lui donne accès à l’immortalité par le biais d’une œuvre amenée à faire date, et néanmoins méconnue. Refusons la damnatio memoriae et laissons-nous porter par Beyond the Sea qui dépoussière la fiche biographie si souvent en usage dans les films actuels – pensons à Bohemian Rhapsody – et offre à Kevin Spacey l’occasion d’immortaliser l’artiste par un art qu’il connaît, de l’autre côté de la caméra : le cinéma.

Une biographie reposante et agréable du fait de la prestatation de Kevin Spacey et d'acteurs de second plan comme John Goodman. On ne s'ennuie pas et on appréciera une partie des titres interprétés par Kevin Spacey. L'histoire, quant à elle, est bien trop survolée pour se montrer captivante.

Ce n'est pas le meilleur film autobiographique qui a été réalisé, mais il n'en reste pas moins un film intéressant. Pour commencer la narration est original, et on y retrouve un mélange entre souvenirs réels et inventés. Mais ce qui vaut vraiment le détour dans ce film n'en reste pas moins Kevin Spacey. On sent que c'est un film qui lui tiens à coeur et dans lequel il a énormément donné : acteur, chanteur, danseur, réalisateur, producteur. Le jeu est bon, mais le chant et les chorégraphie sont impressionnants venant de l'acteur. Un mélange entre comédie musical et biographie, ce film est une bonne surprise. Petit bémol concernant le blue ray qui n'est pas de super qualité.

Kevin Spacey tente un biopic qui sort un peu des schémas habituels mais en même temps qui rappelle certaines productions des années 50 avec les scènes de comédie musicale. Après une première partie correct sans plus j'ai trouvé le film plus intéressant vers le final.

KEVIN SPACEY (le nouveau GENE KELLY ??) chante, danse, écrit, produit et réalise ce "faux"biopic sur BOBBY DARIN, chanteur et crooner américain des années 1950. SPACEY impressione de bout autant dans sa parfaite maitrise de la réalisation très soignée que dans les scènes musicales qui lui vaudrait un oscar ! KATE BOSWORTH se révèle un peu pet sec mais en vrai tous deux forment un beau duo et qu'est-ce que c'est bon de rires et d'avoir du vrai cinéma pour une fois !

Un biopic à voir et à écouter avec intérêt. Que l'on soit fan ou pas de ce genre de musique, que l'on connaisse ou pas l'artiste en question, on se laissera bercer par cet univers à mi-chemin entre la comédie musicale et le témoignage d'une vie, d'une carrière et de l'envers du décor. A noter la performance vocale et scénique de Kévin Spacey...

Un biopic à voir et a écouter avec intérêt. que l'on soit fan ou pas de ce genre de musique (moi oui) et où que l'on ne connaisse pas l'artiste en question, on se laissera bercer par cet univers à mi chemin entre la comédie musicale et le témoignage d'une vie, d'une carrière et de l'envers du décor. .. à noter la performance vocale et scénique de Kévin spacey...

Ce n'est pas simplement un excellent film, mais aussi une bonne occasion de découvrir un artiste génial, incarné plus vrai que nature par Spacey, qui dévoile sa voix pour incarner totalement Bobby Darin.

Si la prestation de Kevin Spacey ainsi que les scènes de chant sont très réussies, le reste du film se cantonne à un déjà-vu insipide. On suit pour une énième fois les traces d'une star, depuis ses premiers pas dans le monde du showbiz, jusqu'au moment où le public l'abandonne, le tout relevé par un sursaut avant le final. Et Kate Bosworth n'est guère convaincante dans le rôle d'une Marylin au rabais. Reste la narration, inventive, partagée entre fiction et souvenirs "réels", ce qui permet d'introduire de nombreuses scènes de danse jouissives, où et Kevin Spacey et le spectateur prennent leur pied.

Un bon biopic porté par "l'excellentissime" Kevin Spacey, qui réalise ce film et joue le rôle du crooner Bobby Darin. Accompagné par un Casting de choix et de qualité, le film bénéficie d'une belle photo, de beaux décors et costumes; le tout des années 50 - 60. Kevin spacey est bluffant dans son interprétation, aussi bien dans la ressemblance avec bobby darin que lorsqu'il chante et danse les tubes du crooner.