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TheDarkKnight74
30 abonnés
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4,5
Publiée le 7 septembre 2013
Quelle aubaine que cette magnifique restauration en 3D du Black Lagoon de Jack Arnold, qui me permet de découvrir ce film pour la première fois au cinéma et dans d'excellentes conditions ! Idéal pour se rendre compte immédiatement de l'importance de ce film, de cette pierre angulaire pour le survival à "monstre", à qui doivent énormément des tonnes de titres que vous connaissez par cœur : les Dents de la mer, Predator, Jurassic Park, son influence sur Burton, tout les titres avec des grosses bestioles méchantes (Anaconda et compagnie)...En regardant ce film, on reconnaît les emprunts de Jurassic Park dès l'introduction où l'aspect scientifique est mis au premier plan (un savant dégage un fossile d'un affleurement). Les figures de savants, les discussions où les enjeux scientifiques d'une découverte sont débattus et élargis, la notion "d'évolution" très récurrente...autant d'éléments qui posent un pilier du genre avec un soin et une complexité jusque là inégalé (tout les vieux films de SF possèdent plus ou moins une dimension scientifique, à la différence que celui-ci est très secondaire et totalement au service de la narration). Signalons au passage une 3D très spectaculaire qui s'affirme dès le gros plan sur cette main squelettique jaillissant de la paroi, produisant un effet limite agressif qui finalement me plaît beaucoup ; il justifie la 3D mieux qu'on ne le fait aujourd'hui tout en exprimant avec lucidité son cantonnement au gadget qui ne dépassera sans doute pas - ou exceptionnellement - cette condition. Jack Arnold emballe joyeusement des plans fourmillant de vie, filmant avec bonheur le grand fleuve amazone, s'attardant sur moult détails animaliers qui prolongent la dimension scientifique par un petit côté documentaire. Les nombreuses séquences aquatiques en mettent plein la vue, tant la photographie découpent finement les rayons perçant à travers l'eau, le visuel du film étant également très soigné sur le bateau et dans la fameuse grotte. C'est lors de ces plongées dans sous l'eau que l'on prend pleinement conscience de ce que doit Spielberg à Black Lagoon, tant les Dents de la Mer a usé de ces mécaniques. Les plans de femme nageant à la surface, la musique qui la désigne instantanément comme victime, c'est Black Lagoon. La musique qui rend l'approche du prédateur palpable et terrifiante, c'est Black Lagoon (horreur ! John Williams n'a absolument rien inventé pour Jaws ! Les célèbres sonorités effrayantes, c'est carrément les mêmes que l'on peut entendre derrière la partition musicale du film ! Malheur...vais-je commencer à douter de mon compositeur préféré ?). Les situations usant des ressources du bateau (en tant que lieu assiégé par la menace), c'est Black Lagoon, l'impossibilité de fuir (pas à cause du grand large, ici le minimalisme du Lagon permet de créer un piège qui se referme) c'est Black Lagoon, l'idée de partir à la chasse de la créature avant que les rapports de forces commencent à s'inverser c'est Black Lagoon, le capitaine bourru -cynique-hilarant C'EST BLACK LAGOON !!! Tout, il y a (presque) tout Jaws dans cette œuvre que Spielberg a bien intérêt à considérer comme un de ses films préférés, tout comme Burton l'adore, on retrouve dans son chef d’œuvre Batman Retrun la mort du monstre dans son milieu alors qu'il est rejeté par la société, ici l'homme poisson meurt dans sa crevasse, et c'est cette fin bouleversante qui transcende l’œuvre, qui lui donne une émotion fragile en faisant du Gill-man un être différent, qui tente de s'insérer avec ses instincts, ayant évolué vers une voie parallèle à la notre, très semblable à l'Homme et pourtant pourchassé et tué par ce dernier. Le film va très loin dans ses propos, et, plus qu'une simple variante de la Belle et la Bête, il procure une des vision poignante de notre prédominance cruelle dans le monde vivant. Car au final, ce n'est pas par l'esprit que les survivants triomphent (pour débloquer le barrage), mais bien par la brutalité.
La créature du Lagon Noir va effrayer les amateurs de frissons de l'époque à travers des films qui, contrairement aux apparences, vont atteindre une aura culte grâce à quelque chose de parfois rare : l'ajout de poésie. Car si certains n'y voient aujourd'hui qu'une vieille série B cheap mettant en scène un craignos monster des 50's, L'Étrange Créature du Lac Noir demeure pourtant un film fantastique intrigant, palpitant et même effrayant. Tourné en noir et blanc et en 3D par l'excellent Jack Arnold (Le Météore de la nuit), le long-métrage suit un groupe d'archéologues partis en Amazonie trouver des fossiles préhistoriques. Là-bas, ils vont se confronter à une légende locale où un soi-disant homme-poisson terrifie les rares audacieux se promenant au bord du lagon. Aussi bien pour les chercheurs que pour la créature, la chasse est ouverte... Mêlant film d'aventures, fantastique et parfois horreur pure, le long-métrage ne possède aucun temps mort et nous entraîne dans une péripétie exotique fortement dépaysante. Emmené par des acteurs convaincants (les charmeurs Richard Carlson et Richard Denning, la sexy Julia Adams et le virulent Nestor Paiva), le film présente des personnages attachants qui voient leur destinée changer à jamais. Quant au scénario, s'il peut effectivement s'avérer un brin répétitif en fin de parcours, avec cet éternel jeu de cache-cache un peu lassant, il n'en demeure pas moins passionnant dans l'ensemble. Fortement inspiré de "La Belle et la Bête", cette histoire d'amour à sens unique est transcendée par cette violente répulsion, un peu comme l'était le King Kong de Schoedsack et Cooper. Ajoutez à cela une véritable réflexion sur les avancées naturelles ainsi que des ballets aquatiques de pure beauté et vous obtenez l'un des meilleurs films fantastiques pondus par Universal, quoiqu'on en dise.
Par curiosité, je me suis laisser tenter par ce classique du ciné fantastique. J'ai été bien déçu, bien que de nombreux points nous fassent penser au nanar amazonien. Pourtant les bases étaient fort intéressantes, une équipe hétéroclite isolée au milieu d'un lagon en Amzonie, avec une créature humanoïde à proximité. Pourtant le tout s'avère longuet, les poursuites sous-marines sont répétitives et pénibles à mon sens, même si j'en conviens, la créature aux doigts palmés est assez convaincante. Par ailleurs, il est vrai que la 3D ne passe pas inaperçue, une fois n'est ,pas coutume. Le tout est lent, c'est sans doute pourquoi je n'ai pas aimé, moi qui pourtant apprécie généralement le charme suranné des productions de cette période.
Dans le bestiaire d'Universal cet opus est loin d'être mon favori. Le film, je le reconnais, possède quelques atouts : une aventure exotique dans une "mangrove brésilienne", un ensemble de plans sous-marins, un inquiétant monstre des profondeurs, une opposition de caractères sympathique entre le scientifique humaniste et l'explorateur mécène cynique (et quelque part plus monstrueux que la bête). Cependant, le prestige du bestiaire d'Universal repose avant tout sur la densité du monstre, icône emblématique qui est censé crevé l'écran. Hors, de par sa nature antédiluvienne, ce dernier ne s'exprime que par borborygmes et autres gargouillis, ce qui lui enlève énormément d'épaisseur...Comment l'horreur amphibie a-t-elle survécu ? Que sait-on de cette antique race défunte ? Pourquoi capturer la seule femme de l'équipe scientifique ? (par souci de reproduction hybride me direz-vous..) ect. A mon sens, la "créature" reste un honnête divertissement des années 50 avec le luxe de la 3D ...De là à y voir un inspirateur à un futur prédateur des fonds marins dixit "Jaws" semble peu crédible. La première apparition du monstre est peu spectaculaire et la succession de courses poursuites subaquatiques finit par lasser. Enfin, malgré une physionomie unique, ce batracien humanoïde conserve un côté kitch qui a traversé les décennies. Et c'est finalement lui rendre hommage.
Ce n’est pas grâce à ses effets spéciaux peu ambitieux que ce film est entré dans le panthéon des films fantastiques mais bien grâce au charme poétique avec lequel nous est dépeinte cette escapade scientifique au fin-fond de la jungle équatoriale tournant au survival sous-marin et ouvrant la voie à des interrogations darwiniennes ainsi qu’à l’usage ingénieux des effets musicaux qui ponctuent les apparitions de la créature amphibie. Evidemment, ce classique fifties a bien vieilli mais le fait de savoir qu’il s’agissait d’un des premiers films diffusés en 3D en fait une curiosité artistique ainsi qu’une œuvre intemporelle.
Datant des années 50 et tourné en 3D. On se dit que cela n'est pas possible et qu'il s'agit d'un coup marketing. Et bien non. J'avoue avoir été surpris par l'utilisation de celle-ci, qui arrive à surpassé certains films dit "3D" actuel. Film culte pour de nombreux cinéphiles et qui a sans doute inspiré de nombreux autres films (par le biais de certains plan séquence, ou de certaines idées spoiler: (notamment, celle de la méchante bête qui s'éprend de la belle jeune femme...) . L4histoire est dés plus simple, mais pose déja des questions sur l'évolution de l'espèce. Certes, le coté fantastique / horreur ; se situe plutôt au niveau de la trame et de son "monstre" plutôt qu'au niveau des morts... Mais, pour le scénario, la mise en scène, les plans et la réalisation en générale (sans omettre la musique^^). JE dois dire, que pour l'époque ; c'est du bon, même du très bon. Un film qui a donc du servir d'idée, à de nombreux autres films. LA ressorti de ce film est ainsi, une bonne chose ; qui permettra à la nouvelle jeunesse de découvrir, qu'a l'époque. On était capable de faire de très bonne chose (même si le coté noir et blanc, en rebootra quelques uns). J'avoue donc, avoir été bluffé par cette réalisation ; pour laquelle je m'interrogeais au niveau de sa ressortie sur les écrans. MAis j'ai bien vite compris le pourquoi du comment. Et c'est un peu, comme s'il s'agissait d'un film clé pour les autres réalisations qui ont suivi. Apres, bien sur. Il faut faire l'impasse sur la réalisation du monstre, qui faute de moyen et en relation avec l'époque à laquelle il a été tourné ; s'avère faire plus office de costume que monstre à proprement parlé. MAis soit, il s'agit d'un précurseur (à mon avis) pour bon nombre de films. Culte et à voir, pour les cinéphiles. Néanmoins, les jeunes en quête de gore, sexe et compagnie ; risque qu'en à eux de s'ennuyer. Même s'ils n'auront pas compris le sens de cette réalisation et de cette redistribution.
Classique cheap du cinéma d'épouvante, "L'étrange créature du lac noir" a aujourd'hui bien vieilli et a toutes les allures d'une bonne série B bien sympathique. Pourtant les qualités de la 3D ne manquent pas de charme (elle est bien mieux utilisée que dans la plupart des films actuels) et le costume de la créature est assez réaliste. Mais malgré la bonne volonté des acteurs (dont une Julie Adams très séduisante) et des décors plutôt sympa, le scénario finit par tourner en rond et les dialogues manquent d'originalité. Mais rien que pour le charme désuet qui fait les vieux films, cette étrange créature vaut le coup d’œil.
le film est culte, comme pouvait l'être les films d'Ed Wood. Gros nanar en relief (passé à la télévision française dans les années 80, avec des lunettes 3D qu'on pouvait acheter chez les marchands de journaux). On aime ce film par nostalgie, seulement.
"L'étrange créature du lac noir", classique du film de montres et source d'inspiration pour le classique de Spielberg "Les dents de la mer" dont on retrouve quelques points communs (comme la scène de ballet sous l'eau ou les tentatives des hommes de neutraliser la créature et même leur conflits du à leur différents point de vue sur la situation ), est une série B des années 50 réalisé par le spécialiste Jack Arnold en 1954 et tourné en 3D. Et oui c'était déjà la mode à l'époque. Le film traite de l'évolution des éspèces, de la vie, et que l'homme ferait mieux de ne rien savoir sur ce secret bien gardé par dame nature et qu'il devrait rester à sa place d'homme. Enième variation de "La belle et la bête", "L'étrange créature du lac noir" est un héritier de "King Kong", le monstre tombe amoureux de la fille en détresse, et finalement c'est le monstre qu'on est venu déranger la victime et son amour sera sa chute. Si le film est resté culte, c'est bien sur et surtout grâce au monstre, desinné par Jack Arnold lui même mi homme mi poisson avec des bronchies et des amphibies aux bouts des membres. Un film comme on en fait plus et c'est bien dommage car malgré le côté vieux, ça reste un très bon film du samedi soir qui viendra hanter vos nuits.
"L'étrange créature du lac noir" est un classique du cinéma fantastique au même titre que "Frankenstein" de James Whale ou "Dracula" de Tod Browning. La mise en scène est magnifique, l'ambiance bien année 50 avec le noir et blanc est vraiment plaisante à voir, même aujourd'hui. La créature est vraiment magnifiquement bien fait, et même si il y a quelque longueurs, ce film vaut cent fois les films "de monstres" d'aujourd'hui.."L'étrange créature du lac noir" est un classique culte à voir au moins une fois pour tout grand cinéphile qui se respecte.
Un très bon film , une créature très bien faite pour l époque. J ai trouvé les scènes sous l eau excellente et particulièrement le balai entre la créature et la belle héroïne. À voir absolument pour les fans de vieux film.
Un film fantastique qui dans les années 50 fut un gros succès grâce à une nouvelle technologie la 3D, dont le premier film long métrage en 3D Technicolor qui sortie deux ans plutôt était Bwana Devil (Bwana le diable)avec Robert Stack dont celui ci a eu droit à un remake(L'ombre et la proie), mais aujourd'hui l'étrange créature du Lac noir à énormément vieillit, c'était le grand réalisateur de film de série B ,Jack Arnold le Maître des film fantastiques d'épouvantes et de terreurs,on lui doit son meilleur film "L'homme qui rétréci",mais également" Tarantula". L'étrange créature du lac Noir est un bon film,les scènes aquatiques sont les plus réussit.
Ce film vaut surtout à cause de sa 3D mais par le jeu excellent de l'actrice principale,Julia Adams qui était la seule qui jouée bien dans ce film,les autres y compris l'acteur principal Richard Carlson ne sont pas assez crédibles, du moins Carlson dans un rôle principal est très fade alors qu'il est excellent dans les second rôles.
Ce film est à voir pour sa splendeur sous marines,on dit que Spielberg pour faire ses "Dents de la mer "c'est inspiré de ce film là,puisque quelques scènes ont des similitudes avec L'étrange créature du Lac Noir.
Un classique des Universal Monsters qui a prit un petit coup de vieux mais reste divertissant grâce à des maquillages efficaces pour l'époque et à des séquences sous-marines superbes.
Un bon classique fantastique avec, tout de même, son lot de trucs dépassés, comme par exemple, la façon de mettre en scène la fameuse créature dans quelques scènes. Mise à part ça, le film se suit avec plaisir et il interessant de voir à quel point il a inspiré Spielberg pour Jaws (certains plans sont similaires et l'utilisation de la musique aussi...), un suspens sympa et une bonne interaction entre les personnages.
Bon petit série B des années 50's, avec 2 points fort la musquie qui a elleseule te fait bien monte l'angoisse, et la belle Julie Adams la scène ou elle nage dans le lagon elle est sublime. Sinon faut avouer les effets spécieux son dépassent voire carrément ridicule certain, et le monstre fait aussi peur qu'un plomb à vélo, mais je suis pas ennui néanmoins, enfin bref un bon film de série B efface, malgré il n'est pas mal vieillesse.