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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,5
Publiée le 7 avril 2018
Un classique du cinéma d'horreur sympathique à voir du fait de son caractère désuet. La créature est bien teasée sur une très grande partie du film (en ne montrant qu'une patte). Au final, le design s'avère assez risible. D'une manière générale, on ne peut pas vraiment que le monstre soit intimidant, il nage à peine plus vite qu'un être humain (ce qui est un comble pour une créature amphibique). Le film a du charme tout de même, mais c'est son côté vintage, représentatif de l'état d'esprit d'Hollywood et de la société américaine des années 30 spoiler: (où des scientifiques, pour étudier la créature aquatique, décident de balancer du poison dans la flotte, quitte à décimer toute la biodiversité locale) . Le film est plutôt court, ce qui n'est pas plus mal au final, dans la mesure où ça compense le manque de dynamisme des scènes aquatiques. Très sympa à regarder.
Un vieux film à l’histoire palpitante qui tient en haleine, le début fascine en poésie mythologique, l’Amazonie où vit la créature est originale, chaque apparition est intrigante, le sonore donne une sensation de peur à couper le souffle, c’est la star du film.
Se déroulant au sein de la forêt Amazonienne, vision d'un Paradis terrestre encore immaculé, "L'Etrange créature du lac noir" opère un revirement dans l'imaginaire du film de monstre.
Le postulat de départ, très simple au demeurant, est l'occasion pour Arnold d'opposer le mythologique au biologique, le monstre de légende aux scientifiques. Ainsi, l'efficacité du métrage provient de l'aisance avec laquelle le cinéaste met en scène ces deux axes sans jamais que l'un ne prenne le pas sur l'autre.
Mais surtout, c'est dans le basculement du statut de la créature que le métrage dévoile son rapport, non plus au monstre, mais à l'Homme. D'abord hors-champs, puis objet d'étude, il devient à son tour scientifique, analysant l'être humain (la scène de nage parallèle absolument sublime). Arnold substitue habilement le sujet d'étude, pour en réattribuer la fonction à l'équipage.
En cela, les scènes aquatiques, d'une beauté stupéfiante, rendent parfaitement compte d'une altérité dénuée de toute malveillance, mais en font aussi des pauses poétiques, un monde en suspend que seul l'activité humaine vient perturber.
Si on peut regretter une utilisation trop mécanique de la musique, et une mise en scène parfois grossière dans sa représentation de la créature (surtout au vu de son évolution), il reste que le long-métrage fascine par son ambiguïté et son rapport à l'être humain.
L’étrangeté est un univers qui fascine, car on peut en faire l’interprétation que l’on souhaite, sans pour autant s’éloigner des notions et des valeurs que nous connaissons. Après « Le Météore de la Nuit », Jack Arnold propose alors une relecture subaquatique du mythe de « King Kong » ou encore de « La Belle et la Bête », où il explore la distance qui puisse exister entre deux types d’entités. L’homme et l’inconnu font rarement la paire, surtout si d’un côté, on se montre hostile dès le premier échange de regard. Celui qui porte cette fâcheuse marque est bien évidemment le bipède curieux que nous sommes. Et par le biais de cette ambition à vouloir repousser les limites du savoir, on finit par en perdre les repères jusqu’à délaisser une part d’humanité, qui justifie notre présence dans ce monde.
Le mythe d’une créature mi-homme mi-poisson dans les eaux troubles de l’Amazonie est l’une des croyances que l’industrie cinématographique cherche avant tout à propulser à l’écran. La richesse qu’on en tire est essentiellement technique, surtout qu’une grande partie des séquences se déroulent sous l’eau. On assiste à un ballet rythmé d’une espèce, loin d’être éteinte et qui se livre à ses pulsions qui définissent sa mentalité. Cependant, bien avant cette rencontre hasardeuse, nous suivons l’expédition du docteur David Reed (Richard Carlson). Il inspire aux valeurs scientifiques et à protéger la créature malgré ses sauvageries. Faute de quoi, le récit prend rapidement une tournure de série B, où les seconds rôles s’effacent peu à peu. Le scénario tourne souvent en rond, mais permet tout de même de nourrir une analyse intéressante sur l’approche de l’inconnu.
La peur est le premier réflexe lorsqu’on manque d’information pour justifier telle ou telle chose. De nos jours, il y aurait toujours une explication derrière chaque élément concret, comme pour chaque théorie. Or, la présence de la créature sous-marine soulève peu de réponses concernant ses origines, car là n’est pas l’essentiel. L’objectif est de décortiquer l’âme de cet être égaré et qui est simplement en manque d’affection. Il cherche à se faire désirer et à exister auprès de quelqu’un qui l’accepterait pour ce qu’il est. Kay Lawrence (Julie Adams) semble remplir ces conditions et se propose également d’endosser la figure féminine qui manque. Cette charmante demoiselle en détresse tisse un lien invisible qui n’est pas vraiment réciproque, mais il n’y pas plus de colère que de peur en elle. Bien qu’elle ne soit attirée en rien à la créature, elle ne le repousse pas pour autant. Peut-être le doit-on au personnage qui se veut aussi fragile que bruyante. Libre à chacun d’interpréter sa réponse, très radicale.
Le réalisateur continue d’explorer les eaux profondes où l’on cherche à identifier qui est l’intrus. Entre autres, les humains piétinent l’habitat de cette créature, tout à fait émotive. Ce que l’on retient, c’est que le prédateur n’est pas toujours celui qu’on croit, car au moment où la peur domine l’esprit, une divergence peut rapidement nous faire changer de bord. Puis nous devenons à notre tour prédateur et cela même en se cachant derrière l’excuse de l’autodéfense. « L'Etrange Créature du Lac Noir » véhicule à la fois une prouesse technique, mais également une métaphore très prononcée sur l’incompréhension. Sans avoir les clés qui ouvrent les portent de la curiosité et de la tolérance, il n’y pas de cohabitation possible.
Ce film faisant parti de la série des Universal Monsters, réalisé par Jack Arnold et sorti en 1954 n'est franchement pas mal. Le film raconte donc l'histoire d'un petit groupe de scientifiques qui part en Amazonie afin d'y recherché des fossiles mais ce qu'il y découvre est beaucoup plus mystérieux et inquiétant. Le scénario n'est franchement pas mal et l'histoire est originale. Le film manque malgré tout pas mal de rythme à certaines moments, effectivement, certaines scènes un peu lentes et pas vraiment intéressantes cassent le rythme du film, ce qui est dommage mais sinon, on ne s'ennuie pas non plus. Le film n'est plus du tout effrayant maintenant mais à l'époque, j'imagine qu'il devait l'être car les scènes où l'on voit la créature sont plutôt inquiétantes et bien faites, notamment au début du film où elle est souvent en hors-champ, ce qui laisse travailler l'imagination du spectateur, ce qui est une très bonne chose. Pour ce qui est des maquillages, ils sont franchement très bien faits et même s'ils ont aujourd'hui quelque peu vieillis, cela reste très correct. Pour ce qui est des acteurs, ils jouent dans l'ensemble plutôt bien. "L'Étrange Créature du lac noir" est donc aujourd'hui un film classique du cinéma d'horreur qui est assez bon.
Un classique des films d'épouvante à l'ancienne, qui a un certain charme malgré la créature qui rappelle un peu trop le pauvre acteur coincé dans son costume verdâtre imitant les algues, et marchant bizarrement avec bras tendus pour effrayer, ce qui aujourd'hui fait bien rire avec le recul. Les détails du costume sont tout de même bluffant de finesse, et quelques séquences sont mémorables (lorsque la créature nage en miroir de la jolie jeune fille, juste en-dessous d'elle, on comprend qu'à l'époque cela ait pu déranger les mentalités puritaines). Une prouesse technique également pour que l'acteur ne se noie pas, et pour les scènes de bagarres dans lesquelles le pauvre bougre ne devait pas voir grand-chose... Subjectivement, je lui tire mon chapeau. Autrement, l'intrigue est un peu simpliste même pour l'époque : le monstre qui enlève la fille et le bel homme qui va terrasser la bête pour la sauver, un peu rétrograde comme récit. Mais on reste tout de même avec un certain souvenir conciliant de l’œuvre, et revoir ce monstre populaire encore aujourd'hui nous fait dire qu'il a sa place parmi les classiques de l'horreur.
Bien sûr, tout cela est très vieillot : image, effets spéciaux, casting, musique, etc ... mais bon dieu quelle claque !
Il remonter le temps de plus de 60 ans et se mettre dans la peau d'un spectateur des années 50. .Le scénario tient bien la route, le suspense est prégnant, le monstre bien fait, l'héroïne convaincante.
De plus, le concept 3D encore balbutiant permet des sensations à peine égalées aujourd'hui.
Autant je trouve en général que les films de cette époque ont un charme fou mais là franchement quel navet...on est dans le quitche et le cliché du nanar. Une expédition avec un personnage féminin qui ne sert à rien à par faire la potiche, des effets sonores qui nous harcèlent chaque fois que la créature pointe le bout de son nez, c'est à dire tout le long du film on a droit à 3 notes de musiques stridentes ... un film mou, long, vraiment rien de bon. Je précise que je l'ai vu en version "plate" ( non 3D).
Un pur classique des années 50 revu avec une 3D digne de ce nom et pas les lunettes bleu et rouge distribué par ciné revue lorsqu'il a été programmé dans les années 80. Un monster qui en a influencé d'autres notamment les dents de la mer avec le plan ou l'actrice se baigne dans le lac avec en plus une musique qui ressemble très fort à celle de Spielberg . Les Monsters d'Universal sont des films cultes du cinéma , des incontournables tout simplement !!! La créature est très kitch mais jamais ridicule , un très beau film d'aventure fantastique . Voir le film sur grand écran avec son noir et blanc et sa bande nettoyée mais qui crépite quand même il n'y a rien de mieux , manquait plus que les pop corn et ça aurait été parfait !!!
Il y a une ambiance parfaite dans ce film. En cela c'est très réussi. Du suspense et du mystère. Pour autant je regrette quand même beaucoup que cette créature ressemble à un homme déguisé. Ils auraient pu faire un effort pour en faire un vrai "monstre". De plus on peut vraiment pas parler d"horreur". Tout au plus film fantastique. Car ça a bien vieilli quand même.
Il fallait bien que je tente ce classique de science-fiction... Ce qui est principalement marquant dans "L'étrange créature du lac noir", c'est bien entendu la qualité de son costume pour l'époque, mais également son concept scénaristique consistant à démontrer la perception de cette bête, face à ces visiteurs venus empiéter sur son territoire. Au-delà de ces atouts, le film n'aura rien d'extraordinaire comparé à la claque du "Planète interdite" trois ans plus tard (pour rester dans le domaine de la science-fiction). Ce long-métrage traînera un peu avant de s'offrir un coté répétitif, tout en nous laissant assister à des seconds rôles douteux et quelques scènes ridicules.
Produit en 3D, "Creature from the Black Lagoon" sortit pourtant principalement en 2D, l'âge d'or de la troisième dimension durant les 50's s'étant déjà estompé à ce moment. Cela n'a pas empêché le film de s'ancrer profondément dans la culture populaire aux USA, de nombreux médias y faisant référence au fil des décennies. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Le long-métrage a tout de même pris un sérieux coup de vieux, avec un monstre au costume plus amusant qu'effrayant, et des tics de mise en scène qui font maintenant sourire (notamment la main du monstre surgissant aléatoirement sur des sons discordants...). Sans parler de personnages typés de l'époque : le héros noble et courageux, son patron qui ne recherche que le profit, la demoiselle en détresse, etc. Néanmoins, l'environnement exotique et les séquences sous-marines, très au point pour les 50's, conservent leur charme. Par ailleurs, les dialogues sur l'évolution, la création de la Terre, ou la manière de percevoir la créature, sont emprunt d'une certaine poésie. Enfin, on notera plusieurs idées de mise en scène qui seront reprises par d'autres, notamment Steven Spielberg pour "Jaws". "Creature from the Black Lagoon" est donc une série B certes datée, mais qui se laisse regarder sans déplaisir.
La 3D à cette époque était une affaire de cadors. Les opérateurs chargés de ce travail étaient tous triés sur le volet. Il maîtrisaient la stéréoscopie en photo simple et en cinéma. Le procédé des anaglyphes a donné à "La créature du Lac Noir" un cachet sans pareil. il y a trente ans les scènes aquatiques en reliefs étaient à couper le souffle dans ce film et gardent toujours un impact saisissant sur grand écran. Même si le costume est un peu lourdaud, les acteurs chargés d'incarner la créature étaient vraiment crédibles. La technique est au top dans le cadre de son époque de réalisation et le casting est plus qu'honorable. Un classique à ne pas manquer par dogmatisme sur les films qui ont plus de 20 ans.
Si à l époque l étrange créature du lac noire était un film d horreur, aujourd'hui il pourrait presque passer pour une première expérience familiale du fantastique. Ceci car le film a conservé une grande poésie et un charme légèrement désuet qui au lieu de le desservir, renforce le plaisir de le regarder. La mise en scène n a pas pris une ride surtout les scènes sous marines qui sont vraiment remarquables. Il est même difficile d imaginer que Spielberg ne s est pas inspiré de ce film pour sa scène d ouverture des dans de la mer. Mais cette sorte de ballet entre l héroïne qui nage à la surface et la bête qui s en approche comme pour l apprivoiser avant d attaquer est LE moment incroyable du film. Seul bémol selon moi le thème musical du film tellement présent qu il finit par en devenir irritant.
Film culte tourné en 3D, ce petit film d'horreur ne fait plus vraiment peur de nos jour mais conserve un charme rétro certain. Le fait qu'il soit en noir et blanc le rend d'autant plus daté et c'est dommage car les images sont très belles et je me dis qu'en couleur, le décors amazonien aurait bien donné.