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    L'Ange de la vengeance
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    Seb De Niro
    Seb De Niro

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Film rape and revenge mais qui dépasse assez rapidement ce concept, d'une manière plutôt infondée et peu crédible (principal reproche au film). L'actrice m'a laissé mitigée également.
    Sinon, plusieurs bonnes scènes et éléments intéressants, ce qui donne au final un résultat pas déplaisant.

    Vu en 2024.
    Jesdes
    Jesdes

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Bon vue les avis j'ai décidé de le regarder pi bon j'adore les bonne veille année, j'ai pris une bonne claque a la fin surtout . Avec une superbe musique c'était wouahh . Film culte .
    Mia Wallace
    Mia Wallace

    14 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    J'ai conscience que ce film a un peu vieilli, en revanche, il est techniquement faux qu'il soit considéré comme un "Rape & Revenge". Le scénario est assez classique, les acteurs sont corrects et l'histoire est plutôt intéressante. Mais malheureusement, au jour d'aujourd'hui, il est un peu passé... J'ai personnellement été déçue car je m'attendais à un "I Spit on your grave" like et ça n'a pas été le cas.
    Noé T
    Noé T

    11 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    En 1981 sort Ms. 45 traduit « L’Ange de la Vengeance » en français, le film est signé Abel Ferrara, alors tout jeune réalisateur new-yorkais.
    Il s'agissait officiellement de sa deuxième réalisation, mais officieusement de la troisième, le jeune homme s’étant essayé à la pornographie plus tôt dans sa vie.

    Le budget du film est très maigre, on décompte 62 000 $. Il a été accordé à Abel Ferrara par la Warner grâce à la curiosité de William Friedkin (réalisateur de French Connection, Le Convoi de la Peur, L’Exorciste ou encore La Chasse à l’époque) qui l'avait repéré avec son premier film Driller Killer.
    Le film est rentré dans ses frais et a même connu un petit succès inattendu en France : 121 752 entrées.

    Après s'être donc essayé à la pornographie, puis à l'horreur type psycho killer, ce troisième film est un rape & revenge, sous-genre de l'horreur et du thriller où une femme violée se venge de ses tortionnaires et parfois des mâles toxiques autour.

    S'ouvrant sur un petit défilé de mode où l’on fait d’abord la connaissance d’Albert, modeste créateur de mode en plein New-York, puis de l’une de ses employées : Thana.
    Thana est une femme en apparence réservée et, on s’en rend vite compte, muette.
    Alors qu’elle rentre seule, elle est victime d’un viol par un homme masqué dans une ruelle, elle reprend sa route bouleversée jusqu'à chez elle et tombe sur un cambrioleur qui va également la violer.
    C’est la goutte de trop pour Thana qui assomme puis exécute froidement son assaillant, c'est alors le début d’une spirale infernale de meurtres…

    Comme dit en début de chronique, le film date de 1981, niveau contexte on est aux débuts de la mode du slasher movie tandis que celle des rape & revenge et des vigilante movies s’essouffle, ces deux sous-genres ayant connu leur âge d’or dans les années 70.
    Dans le contexte géographique, on sait qu’en parallèle du jeune Abel, un certain Frank Henenlotter commence le tournage de Basket Case de l’autre côté de la ville.
    Les deux loustics, aux côtés de William Lustig ou encore Martin Scorsese sont les représentants d’un cinéma démystificateur qui démontre les pires travers de la Big Apple dans la forme, et subversif/anti-système dans le fond.

    L’héroïne Thana est interprétée par Zoë Lund (née Tamerlis), jeune artiste qui ambitionnait une carrière dans le cinéma. Elle a été présentée à Abel Ferrara suite à un casting passé pour les films Grease et La fièvre du samedi soir, et ce sont les ardentes convictions féministes de la jeune femme qui ont convaincues le réalisateur.
    Celle-ci a contribuée au script, et plus encore puisqu'on la retrouvera plus tard au générique du plus grand succès d’Abel Ferrara, Bad Lieutenant, comme co-scénariste et actrice.

    Le script complété, l’actrice trouvée et le réalisateur prêt, on peut passer à la critique de ce Ms. 45.
    Pour commencer, le film se déroule en 3 actes simples tous remarquablement efficaces : un premier où l’on pose les 3 décors clés du film et les atrocités qui vont faire basculer Thana, un second sur les divers actes vengeurs de Thana et le dernier où la folie meurtrière de Thana flanche jusqu'à sa fin définitive au bal de la fête d’Halloween.

    Ferrara instaure une symbolique forte dès le départ à son personnage central : celle d'une gente féminine en proie aux prédateurs masculins dans leur routine dont les cris de terreur et de douleur ne sont pas entendus.
    En effet, le film commence sur Thana au travail au milieu de ses collègues, elle partira ensuite toujours entourée de ces dernières, se faisant copieusement sifflées au passage par les hommes errants dans la rue avant de finir la route seule où elle sera victime d’un atroce viol qu'elle ne pourra pas signaler en criant car étant muette.
    En rentrant chez elle dévastée, elle tombe sur un cambrioleur qui lui fera subir un second viol et c’est ce qui sera le point de départ à sa série de meurtres.

    Voilà le quotidien d’une femme active new-yorkaise posé par le réalisateur : métro (les rues), boulot (le salon dédié à la création vestimentaire), dodo (l’appartement), et la survie à cette routine relève clairement du miracle.
    Au travail, comme l’indique le petit défilé de mode qui ouvre le film, la femme est traitée comme un être qui crée et porte l’esthétisme, elle est vecteur de belles choses, les plans fixes sur les robes colorées et la teinte rose en témoignent. C’est dans cet environnement aussi contraignant que celui du travail qu'elle est le plus à son aise.
    Une fois sortie, la pollution ambiante vient salir tout ça, les images de Ferrara deviennent ternes, les plans moyens paraissent plus suffocants (alors que l'on est en extérieur). On passe en caméra à l’épaule, sentant les pas des talons aiguilles et la lourdeur du facteur d'insécurité central au film : les hommes.

    Le second viol est l’élément déclencheur du film, le cœur du problème est énoncé dans une ruelle abandonnée entre des poubelles auquel le réalisateur et sa caméra prennent une certaine distance comme symbolique du sentiment éprouvé d’une victime de viol : saleté et solitude.
    Thana rentre alors chez elle les vêtements déchirés, les cheveux dépeignés, le maquillage en guenille et les larmes aux yeux, une apparence dont va s'amuser le cambrioleur qui l'attend chez elle, l'accusant de traînée.
    Ferrara met alors en lumière une deuxième figure de violation psychologique que l'on fait subir aux femmes : le viol physique a été démontré avant et maintenant les répercussions verbales insultantes qu’on leur fait porter qui sera également symbolisé ici par un viol.
    On a évidemment quelques éléments propres au style horrifique, comme ce bain que prend Thana mais qui ne lave en rien l'image masquée du premier violeur qui apparaît sous forme de jumpscare dans le miroir ou encore la découpe et la répartition méthodique des membres du cambrioleur.

    Et c'est suite à ça que démarre le revenge movie, comparable à Taxi Driver dans l’orchestration de la violence en milieu new-yorkais qui se finira dans un bain de sang avec quelques éléments d’horreur proches du psycho killer grâce à la proximité que l’on a avec Thana et, grâce aux idées de mise en scène de Ferrara, la suggestion d’une folie meurtrière de plus en plus apparente et progressivement immorale (on passe de deux criminels, à des coureurs de jupons, à un homme juste amoureux en passant par un suicidaire.)
    Les premières approches meurtrières en extérieur de Thana sont stylisées, Ferrara sait créer les scènes qui l’iconise, on pense notamment à celle dans le parc où le réalisateur s’accorde une plongée quasi-totale, l’approche des agresseurs est chorégraphiée avant de subir la foudre de l’Ange de la Vengeance. Celles qui suivront seront plus bruts, la stylisation s’estompe.

    Thana, semblable alors à Nami Matsushima de La Femme scorpion, tombe sur sa parfaite opposition, elle tentera de la tuer mais l’impuissance de son pistolet à ce moment-là s’avérera sensée : l'homme assis avec elle est rongé par l’adultère de sa femme, il finit par se rendre compte que Thana a essayée de l’exécuter mais s'est trouvée impuissante, impuissance qu’il va saisir pour se suicider, le temps d'adresser un dernier regard provocateur sur ce qu'il pense être un problème : la femme.

    Et c'est dès cette détonation que l’on découvre le constat de Ferrara : un patriarcat qui fait des femmes mais aussi des hommes ses victimes.
    Des femmes en proie à diverses formes de sexisme, d’abus, d'oppression face à des hommes perdus dans un virilisme toxique, défendant un honneur sexuel masculin. Et c’est cette illusion patriarcale de déshonneur qui invite cet homme à mettre fin à ses jours.

    Suite à cette expérience, Thana paraît de plus en plus désemparée et s’enferme jusqu’à arrêter d’aller travailler, synonyme d'épanouissement dans cette vi(ll)e hostile, et d’envisager de faire définitivement taire le chien de sa propriétaire intrusive.
    Il ne reste plus que le bal d’Halloween à laquelle Thana est invitée où tout va s’enchaîner : le bain de sang au bal façon Carrie au bal du diable et l’arrivée de la police dans son appartement suite à la découverte de sacs-poubelle suspects.

    C’est dans cette séquence finale que Ferrara déchaîne la paranoïa de Thana, au milieu de la soirée dansante naissent les ambiguïtés sexuelles : Thana devient un sujet de convoitise auprès de son patron et nous sommes spectateurs de conversations étranges comme celle d’une femme qui reproche à son mari d’avoir refusé une vasectomie après la naissance de leur fils.
    Thana, déguisée en religieuse et ayant prêchée ses balles juste avant en les marquant de son rouge à lèvre, se prépare à l’intervention divine contre la source de ses maux : le sexe et l’obsession qu’on lui porte.

    C’est ainsi que son patron va l’embarquer à l’étage pour commencer un acte sexuel auquel est n’est évidemment pas favorable.
    Elle l’exécute et Ferrara décide de donner un effet de ralenti sur le massacre que va perpétrer Thana, son canon ne sera dirigé que sur des hommes qu'elle descendra de sang-froid.
    À la manière d’un Bad Lieutenant, le massacre prend une dimension christique où Thana s’exhibe comme un ange de la mort face à la perversion des hommes, certainement justifié par les croyances chrétiennes de l’actrice Zoë Lund.
    C’est à ce point de non-retour que Ferrara justifie le féminisme de son récit, Thana finit par mourir, exécutée dans son dos par une femme et c'est l’œil remplit de désespoir qu'elle le constate, se refusant de lui tirer dessus.

    Le rideau tombé, le spectateur est le seul témoin des deux horreurs vécues par Thana, dans la diégèse du métrage, elle est une couturière qui a virée cinglé.
    Abattue par une femme, Ferrara démontre par cette intention à quel point la gente féminine s'est accoutumée voire intégrée malgré elle dans le système patriarcal, la figure de Thana étant un appel à la révolte féministe. Aujourd'hui encore, le sujet est tristement d’actualité et même si la radicalité de Thana est une image qui n'appartient qu’au cinéma, il est toujours temps de faire raisonner ce cri que l’on a fait taire depuis trop longtemps. Un grand film underground.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2022
    Et si "Ms .45" (1980) ètait tout simplement le meilleur long-mètrage de Abel Ferrara ? Cette folie meurtrière particulièrement violente a marquè son temps dans le style de film underground! A 29 ans, Ferrara signait là son second long-mètrage, une histoire de vengeance à la lisière du fantastique qui aborde la même thèmatique que "Death Wish", à savoir l'auto-dèfense! Abel a le savoir-faire de rendre dègueulasse tout ce sur quoi il pointe une camèra! Autant dire qu'on rentre pied au plancher dans une sorte d'engrenage cauchemardesque au niveau de la rue avec cette jeune femme muette traumatisèe par deux viols successifs, et qui va se poser par la suite comme « l'ange de la vengeance » qui extermine tous les hommes sur son passage! A seulement 17 ans, Zoë Lund (crèditèe Zoë Tamerlis) trouvait dèjà le plus grand rôle de sa courte carrière tant elle a su si bien s'incarner dans le personnage de cette couturière à la fois belle, troublante et hallucinante! Elle y dèmontrait une puissance d'interprètation (il faut la voir face à son miroir ou avec des lèvres d'un rouge fatal) qui n'aurait pu aller qu'en èvoluant! L'actrice et brillante ècrivaine est morte d'une overdose à l'âge de 37 ans dans l'indiffèrence quasi-gènèrale! Bref le rèsultat aurait pu être racoleur si Abel n'y avait pas mis ses mains expertes en utilisant comme jamais les lieux crasseux de New York sur fond de musique jazzy enlevèe! Un incontournable...
    mickael l.
    mickael l.

    43 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Ce film m'a marqué étant jeune. Déjà par les deux viols coup sur coup . Cette musique, cette trompette angoissante. Zoé Lund est d'une vengeance glaciale sur toute homme mauvais envers une femme. Tourné dans un New York sale , lugubre , infâme. En tout cas Ferrara nous a sorti le grand film à l'époque, pourtant trop meconnu et pourtant tellement efficace. Attention âme sensible s'abstenir. La scène finale avec Tana en bonne sœur reste inoubliable.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Abel Ferrara dans les années 80… L’ange de la violence est donc un film qui se déroule dans un New-York crade et glauque; un univers qui semble dégoûter et fasciner le cinéaste. Car s’il le montre d’une manière peu reluisante il tente par moment de l’esthétiser, comme il le fait avec la violence à la fois crue et graphique. Pour le reste c’est un Rape And Revenge qui a pour particularité qu’ici la revanche va s’opérer sur tout la gente masculine. Je ne sais pas trop quoi en penser, j’ai trouvé certains passages et aspects intéressants, mais d’autres sont tellement ridicules qu’ils font passer les premiers pour des accidents. On alterne donc entre une vision bien sombre de la big Apple remplie de prédateurs qui m’a plu, à une scène où l’on prend de la gouache rouge pour faire du sang, il y a le charisme de son actrice principale qui fait énormément pour le film et des scènes de remplissage alors que le film fait à peine une heure vingt. Et puis il y a dans le final un travesti qui ressemble à s’y méprendre à Nadine Morano et qui m’a beaucoup fait rire. Bref les détracteurs de Ferrara pourront s’en donner à cœur joie, ses aficionados y trouveront leur compte personnellement je serais entre les deux sur ce film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Un rape et revenge movie à la sauce Abel Ferrara, bien sanglant et glauque, un peu daté visuellement, mais divertissant, porté par la lumineuse psycho Zoë Lund.
    Objectivons
    Objectivons

    322 abonnés 2 947 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Les choses commencent à moins passer à partir du moment où elle ne cherche plus à se venger de ses violeurs mais qu'elle cherche à se venger de tous les hommes...
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2020
    Ce rape and revenge, réalisé par Abel Ferrara et sorti en 1981, n'est franchement pas mal du tout. C'est effectivement une surprise puisque je n'attendais vraiment rien de particulier de ce film, sinon un nanar plutôt classique. C'est donc l'histoire d'une femme qui, après s'être faite violée deux fois dans la même soirée, décide de se venger elle-même en punissant les messieurs un peu trop insistants ("un peu trop" étant bien-sûr un euphémisme). Annoncé comme ça, ça n'a l'air de rien, les rape and revenge sont aujourd'hui assez communs dans le cinéma d'horreur, mais ici nous avons une ambiance très 80's et puis surtout très polar. C'est le premier film du réalisateur que je vois (hormis l'excellent clip "California") et, même avec sa réputation de faire des films violents, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Même avec peu de moyens, le réalisateur a réussi à imposer une ambiance bien particulière et singulière, notamment déjà avec les décors. Le personnage principal évolue effectivement dans un New-York plutôt crade et sombre, ce qui était de toute manière sa représentation la plus populaire dans les films de genre des années 70/80. Nous avons également l'ambiance musicale qui joue beaucoup et qui instaure un climat qui rappelle beaucoup le polar, notamment avec le saxophone. Nous suivons donc une jeune femme tombée dans la fosse aux lions mais qui va vite inverser les rôles, ce qui était tout de même assez fort à l'époque. Si on prend le film premier degré, nous avons tout de même une femme qui dézingue des mecs à tour de bras la nuit en maniant une arme, très généralement associé aux hommes et à la virilité. Rien que pour ça, le film vaut franchement le coup d’œil. Bien-sûr, elle est assez sexualisée mais cette sexualité reste majoritairement en arrière plan. Si le film est plutôt long à démarrer, on ne s'ennuie par la suite pas du tout puisque le tout est très bien rythmé. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Zoë Tamerlis (alias Zoë Lund) qui joue très bien. "L'Ange de la vengeance" n'est donc pas excellent mais nous passons en tout cas un bon moment devant.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    "L'ange de la vengeance" est un film très daté années 80 visuellement comme musicalement. Il est de plus vide et sans une once d'émotion. L'histoire : une jeune femme muette travaillant dans la mode se fait violer et à la suite de ça provoque les hommes pour les abattre froidement dès qu'ils l'approchent. C'est d'une vacuité si totale que je ne sais même pas si je dois le classer en thriller, drame ou simplement ratage total....1 / 5
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Souvent comparé au film suédois « Thriller - en grym film » (Crime à froid) sorti 8 ans plus tôt, « MS .45 » ne comporte pas de scènes pornographique et assez peu de gore (excepté le repas du chien) pour que cette démarche soit pertinente. Certes c’est une histoire de viol-vengeance, mais Thana (Zoë Lund) cherche davantage l’efficacité que le sadisme, même si dans la scène finale elle dégage une sensualité aussi torride que malsaine, déguisée en nonne avec porte-jarretelles et bas noirs à couture. Contrairement à la froideur chirurgicale de Vibenius, Ferrara s’attache à son héroïne touchante, jolie et si fragile et cherche constamment, par une construction théâtrale et visuelle, à magnifier une mise en scène dotée d’un budget de série Z. Déjà (ce n’est que son troisième film, en comptant son premier qui est un porno), le réalisateur montre les qualités qui resteront sa signature. A savoir un sens de l’image, une tension certaine dans le cheminement des meurtres psychotiques et une direction d’acteur précise pour les personnages principaux, à commencer pat Zoë Lund, future coscénariste de « Bad Lieutenant », qui n’a que 18 ans au moment du tournage (elle décèdera en 1999 à Paris d’une overdose). Mais aussi des seconds rôles peu dirigés (c’est également une de ses marques de fabrique) et des raccords bâclés entre les scènes fortes. Après un bal masqué hallucinant, le plan final est un clin d’œil très amusant, apportant une dérision supplémentaire aux crimes de ce cauchemar urbain.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Le principe du film de vengeance est plutôt cool, une personne ordinaire vit un drame, une injustice et se venge. Souvent de manière très violente. C'est pas très original mais c'est souvent efficace. Mais là... une pauvre jeune fille joue de malchance et se fait violée deux fois dans la même journée, d'accord. Sauf que sa vengeance ne va pas concerner uniquement ses agresseurs, mais l'ensemble de la gente masculine!!! Par moments elle tue des salauds (pervers, mac...) mais sinon, elle flingue à tout va, y compris des innocents. Forme de violence gratuite et totale incompréhensible!
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Abel Ferrara, encore loin de l'explosion de "Bad Lieutenant", pose pourtant son style si reconnaissable et si efficace dès ce troisième long-métrage où il nous plonge dans la quête de vengeance de Thana, une jeune femme muette violée deux fois dans la même journée et qui après l'assassinat de son deuxième violeur, décide d'abattre tous les hommes un peu trop collants et trop libidineux de la ville. Se muant peu à peu en ange de la vengeance (comme le dit si bien le titre français à l'opposé du sobre "Mrs. 45" en anglais), elle prend de plus en plus confiance en elle et se montre de plus en plus séduisante voire provocante (son costume de nonne de la scène finale) afin d'arriver à ses fins, des fins qui dépassent le stade de la simple vengeance pour aller vers des pulsions plus morbides et plus violentes. Dans la lignée des rape and revenge movies des années 70, Ferrara évite à son récit tout ridicule en embrassant son sujet et son héroïne comme il sait si bien le faire. La violence est brutale, les hommes montrés comme des sagouins pervers et la mise en scène vient sublimer la moindre action de Thana, interprétée par une Zoë Lund plus troublante que jamais. Maîtrisant le moindre détail de son film (le montage, l'utilisation de la couleur rouge, la musique), Ferrara livre une œuvre forte et sans concessions dont la courte durée (1h20) lui permet d'aller à l'essentiel sans jamais lâcher le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2016
    Un vrai bijou du cinema Rape and Revenge, une actrice magnifique, si innocente au debut du film qui va devenir un veritable démon au départ justicière puis trop excessive...
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