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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 octobre 2009
Moui... Intéressant à voir, mais vraiment pas incontournable. Premier long métrage d'Abel Ferrara, et ça se voit: l'histoire s'enchaîne mal, le jeu d'acteur est très médiocre, et le tout n'est pas très bien filmé. Cependant, le côté psychologique du tueur est bien rendu et compréhensible, et le scénario n'est pas si prévisible que ça. Je ne vous le conseille pas, mais si vous y tenez, ce n'est pas que du temps perdu...
"The Driller Killer" est spécial dans le sens où il est barré, assez psychologique et véhicule une ambiance des plus glauque. Ces aspects rendent le film dure d'accés et nombreux seront ceux qui n'arriveront pas à capter son esprit. A part cela, il est plutot bien réussit mais il est gravement handicapé par des acteurs médiocres (dommage pour ce genre de film) accentué par un doublage français trés mauvais et une bande-son irritante. C'est donc un film qui ne plaira pas à tout le monde mais qui mérité néanmoins d'être vu, au moins pour la curiosité.
Premier grand film de Ferrara, dans ce film nous retrouvons tous les grands éléments du style de Ferrara, une scene dans une église poignante et extremement bien filmé. Abel Ferrara joue très bien dans ce film et nous fait passer des émotions personne ne pouvait mieux jouer ce role que lui on pourrait mettre en parallèle ce film avec la vie du cinéaste, un artiste qui se cherche.
Tout juste sorti de l'industrie du porno (eh oui, même les plus grands ont ramé à un moment ou à un autre), Abel Ferrara réalisait en 1979 son premier long-métrage à vocation "artistique" (par opposition à sa "création" précédente) intitulé "The Driller Killer". Pas rentré dans le moule de l'industrie pour autant, le cinéaste a dès ses débuts affiché son goût pour "l'underground" et l'indépendantisme jusqu'au-boutiste. Passée une ouverture déjà située dans une Eglise (se repentirait-il de son dérapage cinématographique passé ?), nous assistons en effet à une description relativement glauque des tréfonds New-Yorkais entre clodos bourrés, jeunots complètement shootés et artistes qui se cherchent, à l'image d'un groupe de rock contestataire inventif quoiqu'un peu paumé mais surtout de ce peintre schizophrène interprété par Ferrara. Vous l'aurez compris, le metteur en scène manifeste depuis trois décennies un goût prononcé pour les descentes aux enfers en tous genres... Bon, ajoutez à cet univers très bien dépeint (avec rythme, justesse et sens du cadre) une métaphore bien construite de la création et vous obtenez un drame psychologique qui fait mieux que se défendre et arbore très haut le style revendiqué de son auteur. Et puis, il y a une deuxième partie à "The Driller Killer" qui ressemble à une petite série B bricolée ; en rendant hommage à Argento et cie, Ferrara empêche ses chevilles d'enfler et s'adonne à un jeu de massacre assez délirant, limite parodique. Quitte à se lancer dans un genre, autant en extirper toutes les facettes... Avec humour et talent, Ferrara pond une production aux moyens dérisoires mais aux effets pas si anodins que ce qu'on pourrait croire. Que vous le voyiez sous un angle horrifique (à prendre au dixième degré) ou sous son côté plus "auteur" (mais dans ce cas, c'est un peu plus sérieux), "The Driller Killer" se regarde avec grand plaisir. La première pierre de l'importante filmographie d'un réalisateur bien déjanté, j'ai nommé A. Ferrara.
Voilà un film à la fois complètement bancal, assez peu maîtrisé dans sa narration et au scénario très pauvre, mais qui montre, pour un premier long métrage (Ferrara travaillait alors dans le porno) une vraie personnalité, un vrai travail de mise en scène. Film gore à petit budget, l'oeuvre que Ferrara installe avec ce film est peuplée d'êtres marginaux, perdus dans l'enfer new yorkais, constamment à la recherche d'un échappatoire, que ce soit par le sexe, l'art ou la drogue. Le rapport ambiguë et assez dépressif qu'entretient le héros avec les femmes est mis en avant par un travail sur les champs contre-champs, les cadrages, de façon assez subtile, élevant le film à un autre rang que le simple cinéma d'exploitation auquel il se rattache. Il y a un vrai regard de cinéaste à travers ces corps malades, un aspect viscéral que Ferrara donne a ses plans, faisant passer plusieurs types de sentiments à travers un montage brut et sans concession. La frustration humaine, qu'elle soit sexuelle ou sociale, semble être l'un des moteurs du film. Très bancal, mais très riche.
Le film commençait bien avec l'arrivé de Reno dans l'église, ça sera malheureusement la seule scène du film correctement mise en scène, tout le reste est fait dans un style documentaire non-maîtrisé (pas cadré, éclairage hideux, montage de merde…on est loin de Henry: Portrait of a Serial Killer). Le film en lui-même n’est pas non plus très intéressant, alourdi par des éléments qui ne servent à rien (le groupe de rock omniprésent dont on doit supporter la musique pendant une bonne partie du film dans des scènes absolument inutiles). Le personnage de Reno et sa folie rampante est intéressant, incarné par Abell Ferrara lui-même qui s’en sort bien mais il avait déjà des dispositions pour jouer le rôle d’un fou je pense. Les meurtres à la perceuse sont assez gores même si très limités par le budget inexistant, puis ça n’a pas l’air d’être l’aspect qui intéresse le plus le réalisateur, il expédie les meurtres un peu comme si s’étaient des passages obligés pour justifier le titre racoleur de son film, l’aspect psychologique ayant une place plus importante dans ce métrage. On note aussi une certaine complaisance à filmer les rues de New York dans ce qu’elles ont de plus glauques et crades ( les scènes nous montrant les clochards au quotidien, en train de se saouler la gueule ou bien de se vomir dessus dans leur sommeil, sur une musique décalée qui donne un ton ironique/malsain à l'ensemble).
De longues scènes ennuyeuses (sauf si vous êtes un gros fan de rock underground^^). Des images et des dialogues inintéressants. Disons que ce film a fait parti de l'entraînement d'Abel Ferrara pour nous pondre le chef d'œuvre qu'est Bad Lieutenant. 1 étoile pour le dernier quart d'heure du film qui est légèrement plus interessant que le reste.
Attention, ne vous fiez pas au nom du réalisateur, ce film est garantit 100% navet. C'est aussi prétentieux que ridicule, le scénario est aussi intelligent que dans n'importe quelle slasher de bas-étage.
Pour le premier film officiel d'Abel Ferrara, je dois dire que c'est WAOW !!! J'avais déja vu "Bad Lieutenant" qui était une perle, mais je n'avais jamais eu l'occasion de voir d'autres films de Ferrara. Aujourd'hui, j'ai découvert "The Driller Killer"... Librement inspiré des scènes de meurtres sauvages de "Massacre À La Tronçonneuse" et de bons vieux films d'horreur, Abel Ferrara réalise une oeuvre majeure du cinéma (plutôt amateur tout de même) gore en nous faisant cette merveille de "The Driller Killer". De plus, il est très rare de trouver ce film aujourd'hui, ça a du être un vrai challenge pour moi de le trouver. Tous les genres s'y mêlent : épouvante, horreur, un peu d'inspiration sur les films de gangsters, policier, suspense "à la Hitchcock", érotisme, pornographique, gore, comédie... Abel Ferrara prouve qu'en plus de ses grands talents de réalisateur, c'est aussi un excellent acteur. Dommage qu'il n'ait pas joué dans d'autres films qu'il a lui-même réalisés. Un excellent méli-mélo complètement déjanté de tous les genres, interprété et réalisé par ce grand cinéaste d'Abel Ferrara, "The Driller Killer" se doit d'être vu par le public. Un excellent film pour un excellent moment de gore, de terreur, de "massacre à la perceuse", etc. Bref, un chef-d'oeuvre et bien entendu, un film culte.
Décidément,Abel ferrara était très prometteur à ses débuts.En effet,ce film était un présage aux chefs d'oeuvre qu'il allait tourner.Il nous plonge dans cette première réalisation officielle(il a tourné un film pornographique avant) dans un atmosphère glauque à la fois passionnante et repoussante .La première demi heure nous montre le progressif passage à la folie du "héros" pour ensuite continuer sur un carnage...Abel Ferrara est très charismatique dans le rôle principal (ici dans la distribution sous le pseudonyme de Jimmy LAINE),et les scènes gores à la perçeuse plutôt impressionantes.Même si l'emploi de cet outil est injustifié,cela donne au moins une certaine originalité au film du côté des scènes choc.
les points d'orgue sont un V.F calamiteuse et un affreux groupe punk (dont le chanteur a une voix très calamiteuse)très présent dans le film
Je me souviens que lorsque je l'ai vu en DVD, il m'avait vraiment choqué, au même titre que Maniac. Ce film fout vraiment la trouille, il distille une impression de malaise omniprésente et réserve pas mal de scènes très choquantes. A réserver aux âmes peu sensibles, qui n'ont pas froid aux yeux et qui ont déjà vu ce genre de films sans problème.
Un chef d'oeuvre du cinéma underground. Le film est assez gore et certaines séquences choquent le spectateur qui n'est pas habitué à ce genre d'images. Sinon, la mise en scène est excellente et Ferrara a vraiment une gueule de fou. C'est ce qu'on aime chez lui...