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Acidus
742 abonnés
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2,5
Publiée le 29 avril 2009
"The Driller Killer" est spécial dans le sens où il est barré, assez psychologique et véhicule une ambiance des plus glauque. Ces aspects rendent le film dure d'accés et nombreux seront ceux qui n'arriveront pas à capter son esprit. A part cela, il est plutot bien réussit mais il est gravement handicapé par des acteurs médiocres (dommage pour ce genre de film) accentué par un doublage français trés mauvais et une bande-son irritante. C'est donc un film qui ne plaira pas à tout le monde mais qui mérité néanmoins d'être vu, au moins pour la curiosité.
Le premier film d'Abel Ferrera (1979) dans lequel il joue le rôle principal. Quelques bonnes choses notamment les trois interprètes de cet étrange ménage à trois (Ferrera lui-même, la très belle Carolyn Marz…) Le très court passage lesbien est remarquable. Mais sinon que de longueur, que c'est long à démarrer, que les séquences rock sont inintéressantes et ennuyeuses. Quant aux scènes gores, ben ce sont des scènes gores… rien qui révolutionne le genre. Globalement, si le potentiel est évident, on a surtout l'impression d'avoir affaire à un brouillon tiré à la ligne.
Abel Ferrara n'est pas réputé pour produire un cinéma sain et équilibré. Ce n'est pas ce « Driller killer » qui fera dire le contraire. Pour sa toute première réalisation, l'auteur mouille le maillot (enfin la chemise en jeans à toison apparente) pour se mettre dans la peau d'un artiste peintre raté qui va progressivement péter un câble en dessoudant principalement des clodos à coup de perceuse. Bon, on va faire abstraction de la qualité de la plupart des victimes, pour dire que ce film, malgré un côté bricolage fauché qui lui donne un charme, ne restera pas dans les annales du genre. Un petit côté underground sympathique (musique et peinture), 2-3 scènes complètement barrées, de biens jolies filles mais l'ensemble reste passable, un peu brouillon et pas toujours très clair (notamment le tout début et la toute fin). A voir si on est curieux ou fan du réalisateur du controversé « Bad lieutenant », si non c'est très dispensable.
Décidément,Abel ferrara était très prometteur à ses débuts.En effet,ce film était un présage aux chefs d'oeuvre qu'il allait tourner.Il nous plonge dans cette première réalisation officielle(il a tourné un film pornographique avant) dans un atmosphère glauque à la fois passionnante et repoussante .La première demi heure nous montre le progressif passage à la folie du "héros" pour ensuite continuer sur un carnage...Abel Ferrara est très charismatique dans le rôle principal (ici dans la distribution sous le pseudonyme de Jimmy LAINE),et les scènes gores à la perçeuse plutôt impressionantes.Même si l'emploi de cet outil est injustifié,cela donne au moins une certaine originalité au film du côté des scènes choc.
les points d'orgue sont un V.F calamiteuse et un affreux groupe punk (dont le chanteur a une voix très calamiteuse)très présent dans le film
Reno est un artiste peintre new-yorkais qui perd peu à peu ses esprits au point de se transformer en tueur en série. A la tombée de la nuit, il arpente les rues de la grosse pomme armée d’une… perceuse.
Second long-métrage pour Abel Ferrara, après le pornographique Nine lives of a wet pussy (1976) et juste avant son rape and revenge L'ange de la vengeance (1981). Précédé d’une sulfureuse réputation (le film figure sur la tristement célèbre liste des "video nasties", expliquant pourquoi ce dernier fut interdit d’exploitation au Royaume-Unis), ce film à tout petit budget a été tourné en 16mm dans le propre appartement de Ferrara.
Driller Killer (1979) titillait déjà notre curiosité lorsque nous étions ado, en grande partie grâce à sa jaquette VHS sanglante mais aussi en mettant en scène un serial killer armé d’une perceuse, qui n’est pas sans rappeler La foreuse sanglante (1978) de Dennis Donnelly. Lorgnant bien plus du côté film d’auteur gore que du film gore grand public, la réalisation de Ferrara déçoit à plus d’un titre et pour cause, il faudra attendre la fin de la première demi-heure pour que le film entre enfin dans le vif du sujet. L’ensemble a sacrément (mal) vieillit, entre l’absence de rythme (c’est amorphe), l’économie de dialogue (il y en a très peu) et l’ensemble de la distribution qui laisse clairement à désirer (mis à part Ferrara lui-même), c’est la douche froide. En dehors de quelques scène craspecs, le film n’a réellement plus rien de sulfureux.
"The Driller Killer", quel titre de génie ! Ca claque, c'est court, et ça résume bien le concept du film. D'accord, mais que vaut justement l’œuvre ? Il s'agit du "vrai" premier film d'Abel Ferrara. Techniquement son second, après un long-métrage pornographique où il était crédité sous un pseudonyme. Ici, Ferrara joue également le rôle principal, celui d'un peintre tourmenté. Excédé par le bruit de voisins (un groupe de rock underground qui s'est installé dans l'immeuble pour répéter), hanté par l'échec et le risque de devenir SDF, il décide de s'armer d'une perceuse et de zigouiller les vagabonds qu'il rencontre. Les scènes de meurtres sont amusantes. Teintées d'humour noir, outrancière, graphiques, ce sont clairement les meilleurs passages. On peut aussi y voir évidemment une métaphore de frustrations sexuelles (notre homme est en coloc avec un couple de lesbiennes). Le hic c'est que ces scènes arrivent assez tard : il faut au moins attendre le tiers du film ! Et que pour la plupart elles visent des victimes anonymes, donc sans trop d'enjeu scénaristique. Pour le reste, Ferrara dresse un portrait poisseux d'un New-York underground. Sauf que ça a très mal vielli, et c'est mou du genou. Pas grand chose ne se passe. Les maquillages grossiers ressortent d'autant plus moches avec la HD d'aujourd'hui. A part Abel Ferrara, dont l'expression hallucinée et le visage étrange conviennent bien à ce rôle, la plupart des acteurs sont très moyens. A ce niveau, je lui préfère allègrement "Maniac", plongée cauchemardesque dans l'univers d'un tueur en série new-yorkais. Il faut tout de même dire que "The Driller Killer" fut en grande partie responsable au Royaume-Unie d'une censure généralisée d’œuvres violentes. La promo tapageuse du film donna en effet lieu à une vague de protestations de conservateurs, et au Video Recordings Act 1984, qui interdit une liste de films extrêmes, appelés "video nasties". Toute une époque...
Jean-Luc Goddard se complaisait dix ans avant Ferrara à faire des films qui semblaient être les chutes d’autres films. L’ultra fauché « Driller Killer » semble appartenir à cette veine pendant une bonne heure, sauf que contrairement à Goddard, Ferrara ne raconte pas grand chose. La suite plonge dans un gore mal foutu et laid où même la scène de cul est ratée. Un comble pour le réalisateur qui a commencé dans le porno. Quant à l’interprétation de Ferrara, un artiste qui perce, elle est involontairement risible.
Un avertissement judicieux ("Ce film devrait être joué fort"), un Christ, une église ; trois plans et on a l'impression que toutes les bases du cinéma de Ferrara son jetées. Avec son premier long-métrage "The Driller Killer" daté de 1979, le cinéaste ajoute une teinte venant peupler l'univers du slasher. Sorti en France sous le titre moins vendeur de "Massacre à la perceuse électrique", dont l'auteur s'attribue d'ailleurs le rôle principal. On découvre en effet Ferrara dans la peau d'un peintre, sorte de Pasolini sans sublimation, qui se met à massacrer à coups de perceuse les clochards et un groupe de rock un tantinet bruyant. S'il comporte quelques temps morts, le film est surtout délectable de par ses scènes gores, ses instants psychédéliques, ainsi que l'énergie et le côté fun de la mise en scène. Belle entrée en matière pour un cinéaste déjanté et jouissif.
Cela faisait longtemps que je voulais le voir, j ai été franchement déçu. Mise à part le dégoût évident pour le monde qui l entoure et que l on retrouve quasiment dans tous ses films, ici Abel Ferrara livre un Slasher maladroit, aux scènes Gore très moyennes. Si le fait de suivre le tueur comme personnage principal réussi à créer un sentiment de malaise en suivant tout le long un esprit dérangé il manque au film de la maîtrise et autre chose que la simple idée de décimer des clochards à coup de perceuse.
C’est beau, très bien filmé et la couleur est superbe. Premier film et premier classique de Ferrara qui signe ici une œuvre singulière comme il nous y habituera.
Moui... Intéressant à voir, mais vraiment pas incontournable. Premier long métrage d'Abel Ferrara, et ça se voit: l'histoire s'enchaîne mal, le jeu d'acteur est très médiocre, et le tout n'est pas très bien filmé. Cependant, le côté psychologique du tueur est bien rendu et compréhensible, et le scénario n'est pas si prévisible que ça. Je ne vous le conseille pas, mais si vous y tenez, ce n'est pas que du temps perdu...
Voilà un film à la fois complètement bancal, assez peu maîtrisé dans sa narration et au scénario très pauvre, mais qui montre, pour un premier long métrage (Ferrara travaillait alors dans le porno) une vraie personnalité, un vrai travail de mise en scène. Film gore à petit budget, l'oeuvre que Ferrara installe avec ce film est peuplée d'êtres marginaux, perdus dans l'enfer new yorkais, constamment à la recherche d'un échappatoire, que ce soit par le sexe, l'art ou la drogue. Le rapport ambiguë et assez dépressif qu'entretient le héros avec les femmes est mis en avant par un travail sur les champs contre-champs, les cadrages, de façon assez subtile, élevant le film à un autre rang que le simple cinéma d'exploitation auquel il se rattache. Il y a un vrai regard de cinéaste à travers ces corps malades, un aspect viscéral que Ferrara donne a ses plans, faisant passer plusieurs types de sentiments à travers un montage brut et sans concession. La frustration humaine, qu'elle soit sexuelle ou sociale, semble être l'un des moteurs du film. Très bancal, mais très riche.