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Rik13
22 abonnés
648 critiques
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3,0
Publiée le 23 septembre 2011
Témoin de la fin d'une décennie, les années 80, "Un monde sans pitié" est un film faussement léger et plein d'amertume et de fatalisme. A travers une histoire simple, Eric Rochant, pour son premier long métrage, tisse un univers autour du personnage de Hyppo, glandeur résigné, qui ne vit que pour rencontrer l'amour dans une société qui ne semble pas être faite pour lui. Le ton de cette histoire est assez pessimiste et révélateur d'une jeunesse en manque de repères. Bonne interprétation générale mais la réalisation est marquée par une esthétique un peu datée.
Il est un peu chiant, Hippo. Glandeur hors-pair, dragueur de tous les instants, il en fout pas une, pique le fric à son petit frère tout en lui disant d'arrêter de dealer, et respecte pas grand monde ... en bref, moi si je croisais un mec comme ça, je dirais que c'est un vrai con ! C'est donc avec un peu de difficulté que je me suis calée devant ce film qui n'a pas vraiment d'histoire, et une musique particulièrement grinçante. Quelques bons moments à sauver, et une ambiance fin des 80's où le monde vivait sans portable et sans internet. Et oui, rappelez-vous ...
Désolant. Comment des jeunes adultes peuvent- ils briser ainsi leurs vies en se complaisant dans la fainéantise malgré les activités diverses qu'il est possible d'exercer . Un jeune homme ( Hippolyte Girardot ) très désagréable et ne voulant d'aucunement entrer dans la vie active s'amourache d'une jeune fille Mireille Perier qui , elle , est pleinement ancrée dans une vie professionnelle pendant de son parcours universitaire . Il néglige ainsi sa chance de vivre pleinement sa relation . Film dérangeant mais qui démontre bien la fragilité des adolescents même si l'action du film se déroule il y a 21 ans , rien n'a changé .Leur façon de voir la vie n'est pas meilleure et le refus du travail et de la vie active est toujours aussi présent ainsi que les substances interdites . Belle prestation de Mireille PERIER , très jolie actrice que je ne connaisssais pas . A voir.
Un grand film générationnel, qui clôt et ouvre une décennie, sortie en 1989 année charnière s'il en est. Les années 80 sont passées par là, les idéologies et illusions collective sont bel et bien mortes : reste l'amour... Un romantisme desespéré, Hyppolite Girardot et Yvan Attal excellents dans leur rôle de glandeurs, une mise en scène inspirée de Rochant. Ton très mélancolique mais jamais vraiment triste : malgré leur cynisme apparent, les personnages veulent quand même croire au bonheur. Ado, j'avais bien sûr été très impressionné par ce film lors de sa sortie en salle. A la revoyure, il a quand même un peu vieilli, dans la forme surtout. Merde, 20 ans déjà !
On suit le plus je-m'en-foutiste des personnages du cinéma français, Hypo. Puisqu'il voit que tout va mal partout autour de lui, il fait rien du tout de la journée. Le seul truc qu'il aime bien c'est l'amour et le faire. Mais un jour il va tomber amoureux fou d'une fille qui est pratiquement son opposé, va t'elle faire changer notre Hypo? Il est tellement branleur que s'en est impressionnant, le pire s'est qu'il a raison car c'est pas parce qu'on se donne de la peine pour une chose qu'on va la réussir, il faut pas oublier que la chance joue un rôle important dans tout. Il a su se libérer des chaines de notre société qui, comme lui nous le dit, supprime toutes nos libertées et impose un intéret à tout. Un très bon hymne à la libertée dans une société où on nous les supprime de plus en plus.
Je n’avais jamais eu l’occasion de visionner ce qui est souvent présenté comme un film emblématique sur la jeunesse des années 80, la « Bof » génération… Moi qui étais « jeune » à cette époque, je dois dire que je m’y suis bien retrouvé et que le succès qu’il a rencontré à sa sortie est tout à fait justifié. En effet, le film, sorti le même mois que la chute du Mur de Berlin, montre bien qu’à cette époque les rêves soixante-huitards étaient bel et bien révolus, que le temps des désillusions et de la fin des idéologies étaient arrivés… Pourtant, le film ne s’appesantit pas sur ce contexte morose, et à l’image de l’antihéros incarné par Hyppolite Girardot, ne se veut pas démonstratif et demeure léger voire souvent drôle. Les histoires d’amour ne se terminent ni bien ni mal et plutôt en « eau de boudin », victimes d’une époque entre deux eaux où primait déjà la réalité d’un monde individualiste… Ce n’est même pas désespéré, juste lucide.
Une histoire bateau pour traiter d'un thème banal mais avec une telle sensibilité et un tel réalisme qu'il mérite mille fois sa place dans les films cultes. Hippo, trentenaire désabusé, est d'autant plus attachant qu'il incarne cette "vieille jeunesse" qui refuse de quitter l'adolescence pour un avenir, mais quel avenir...
Bon film, qui part d'un constat intéressant (il n'y a plus que l'amour dans le champ des possibles) pour ériger ce "parasite" en lover absolu. Dans ce rôle, Hippolyte Girardot joue à la perfection et crève l'écran.
L'amour comme unique but dans la vie, c'est le théme de ce film ou l'optimisme tombe amoureux du pessimisme, bizarre non? moi je me suis ennuyez alors qu'il dure seulement 1h 30min, je n'ai pas trouvé les acteurs persuadant dans leur rôle. Un film qu'on peut louper sans s'en vouloir.
Un branleur professionnel tombe amoureux d'une normalienne. Le passage à l'age adulte sera difficile pour Hippo qui déambule dans Paris, entretenu par les traffics de shit de son petit frere et par des parents qui ne le comprennent plus . Cette vie faite de filles, de partie de poker et de soirées entre potes est un classique du film étudiant à Paris. Le personnage d'Hippo est porté à merveille par Hippolite Girardot qui trouve là son meilleur Role. Les dialogues sont percutants, émouvant drole et le film a une vraie sensibilité et de vrais moments de poesie (la scene de la tour eiffel). C'est le premier film d'Eric Rochant qui malgré une carriere cahotique est probablement l'un des meilleurs metteur en scene du cinéma francais . Pour moi, par de nombreuxcoté c'est presque un film auto biographique.
Filme culte ... pour moi en tout cas. Je me suis complètement reconnu dans ce portrait de la jeunesse de mon époque. Hypo, bien sur, mais aussi les débuts de Yvan Attal (la moule affalée dans le salon !) et des séries de répliques que Audiart n'aurait pas reniées. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai vu...
Ce film est un petit bijou du cinéma français retranscrivant parfaitement le mal être de la jeunesse. Cette histoire m'a permis de découvrir le jeu magnifique d'Hyppolite Girardot que l'on ne voit pas assez malheureusement.
Perso, j'adore. Tout le parisianisme (disparu malheureusement aujourd'hui). Un film d'"Histoire". A garder près de soi au bon souvenir de PARIS la grande.