Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cinono1
301 abonnés
2 055 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 septembre 2021
A la fin des années 80, Eric Rochant filmait une jeunesse sans aspérité à qui on proposait tout juste "un grand marché Européen" . Pas folichon. Monté en épingle à sa sortie, le film a pris de l'intéret en vieillissant, en montrant la fatigue de l'Occident, ce qu'on avait peut-etre pas réalisé à l'époque. Le film continue cependant de sonner faux, en raison de dialogues faussements naturels, et certaines situations peu crédibles. La femme est l'avenir de l'homme dans ce film, et la dèrnière scène ou Hippo accepte de "trimer" (pour une fille) est surement la meilleure
Ancien film culte aujourd'hui tombé dans l'oubli. On retrouve le charme mélancolique de Paris, des années 80, d’Hyppolite Girardot et de ce personnage de loser magnifique à la Michel Poiccard qu’on voit trop rarement dans le cinéma français. C’est le genre de film qui vaut surtout pour l’état d’esprit dans lequel on en ressort, plus que pour ses qualités purement cinématographiques (quelques très beaux dialogues quand même).
Il est un peu chiant, Hippo. Glandeur hors-pair, dragueur de tous les instants, il en fout pas une, pique le fric à son petit frère tout en lui disant d'arrêter de dealer, et respecte pas grand monde ... en bref, moi si je croisais un mec comme ça, je dirais que c'est un vrai con ! C'est donc avec un peu de difficulté que je me suis calée devant ce film qui n'a pas vraiment d'histoire, et une musique particulièrement grinçante. Quelques bons moments à sauver, et une ambiance fin des 80's où le monde vivait sans portable et sans internet. Et oui, rappelez-vous ...
4 546 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 25 juin 2021
Un monde sans pitié décrit au moins la faiblesse du réalisateur Eric Rochant pour l'angoisse adolescente mais c'est tous. Le film est une rêverie romantique transparente sur un marginal parisien néo-bohème qui poursuit une belle intellectuelle un rat de bibliothèque et finit par gagner son affection parce que apparemment son arrogance prétentieuse est censée représenter un charme magnétique presque irrésistible. Le public ne sait ce qu'elle lui trouve il serait difficile d'imaginer un héros plus antipathique dans une relation plus illogique et la motivation des personnages n'est pas l'une des préoccupations les plus pressantes du réalisateur Rochant. Tout cela est très joli à regarder mais sous le camouflage brillant se cache une autre romance urbaine vide sans véritable histoire et malgré le titre avec un niveau d'apitoiement sur soi proche de l'auto-abus...
Un film assez sombre au final. La jeunesse qui croit que l’amour peut suffire à vivre. Enfin plutôt qui se rend compte qu’il ne sauvera pas la monde. Très nostalgique sur une période encore préservée de notre jeunesse qui s’en est allée. Hyppo est vraiment l’acteur parfait pour le rôle.
Pour son premier film, Eric Rochant signe une comédie sentimentale fantaisiste, mêlée à un portrait attachant sur une génération marginale et désenchantée incarnée par le nonchalant mais non moins attendrissant Hippolyte Girardot. 2,75
Les 2 acteurs principaux sont fascinants. Le césar du meilleur espoir Masculin pour Yvan Attal qui n'a que quelques répliques est sans intérêt. Pour le reste, avec le recul, on compatit mal au désenchantement du personnage principal qui a tout ( à part de brillantes études) : parents compréhensifs, grand appartement parisien, amis, permis, voiture, temps libre, mais aucune volonté de faire quoique ce soit.
Filme culte ... pour moi en tout cas. Je me suis complètement reconnu dans ce portrait de la jeunesse de mon époque. Hypo, bien sur, mais aussi les débuts de Yvan Attal (la moule affalée dans le salon !) et des séries de répliques que Audiart n'aurait pas reniées. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai vu...
Une histoire bateau pour traiter d'un thème banal mais avec une telle sensibilité et un tel réalisme qu'il mérite mille fois sa place dans les films cultes. Hippo, trentenaire désabusé, est d'autant plus attachant qu'il incarne cette "vieille jeunesse" qui refuse de quitter l'adolescence pour un avenir, mais quel avenir...
L'amour comme unique but dans la vie, c'est le théme de ce film ou l'optimisme tombe amoureux du pessimisme, bizarre non? moi je me suis ennuyez alors qu'il dure seulement 1h 30min, je n'ai pas trouvé les acteurs persuadant dans leur rôle. Un film qu'on peut louper sans s'en vouloir.
Tout simplement culte. Girardot/Attal/Pérrier à leur début dans un film générationnel. La fin des illusions de l'ère mittérandienne. Bienvenue dans un "monde sans pitié" où même en amour, il faut ramer. Dans ce film il ne faut pas s'attendre à écouter les tubes de l'époque, simplement la musique de Torikian qui sonne juste. A ne pas manquer.
Premier film magique de l’envoûtant Éric Rochant Une transcription fidèle d’une génération désabusée, qui profite mais se heurte à une nouvelle réalité On ne verra plus jamais Paris comme cela : un « village » , des reliefs , une atmosphère bon enfant