Les Deux Cavaliers
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30 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 mars 2011
Superbe western. Peut-etre le seul western tragique. Il n'y a ici ni bons, ni méchants: " La tragédie, c'est quand les deux parties ont raison ensemble" Hegel. Chacun est victime de son destin et les solutions sont toujours ambiguës. Le shérif, réaliste et mème cynique est pourtant le seul a dépasser la bienpensance américaine face à des militaires idéalistes et enfermés dans leurs préjugés. Et puis il y a la scène extraordinaire du jeune "commanche" qui, avant d'étre lynché, retrouve la boite à musique de son enfance.Lui , qui est devenu plus commanche que les commanches, retrouve pour quelques instants avant sa mort la mémoire de son enfance. Qui meurt? l'enfant volé à sa famille ou le commanche fanatique et cruel?
this is my movies
this is my movies

725 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 mars 2017
Quel dommage d'avoir un tel sujet, une telle affiche et de ne pas savoir en faire quelque chose de vraiment marquant. Sur la fin de sa carrière, J. Ford a tourné quelques films plus pour l'argent que pour l'amour de l'art et quand en plus, un de ses amis très chers meurt durant le tournage (en l'occurence W. Bond, qui meurt chez lui), il y a de quoi avoir envie de tout balancer. Du coup, on se retrouve avec un western qui compte quelques belles scènes, de bonnes idées mais aussi qui traîne un sacré paquet de défauts, à commencer par des acteurs en roue libre : J.Stewart cabotine honteusement tandis que R. Widmark peine à transmettre de l'énergie. Du coup, si le départ est plutôt enthousiasmant et que l'humour permet de passer un bon moment, le reste du film peine à exploiter ses thématiques tout en restant captivant. Du coup, l'ennui pointe son nez et on reste un peu circonspect. Dommage, mais l'opus suivant de Ford, sans doute remis de la mort de Bond, offrira à Stewart et au genre un film d'un tout autre calibre puisque ce sera l'immense "L'homme qui tua Liberty Valance". D'autres critiques sur
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 27 août 2012
Oeuvre mineure dans la filmographie de John Ford. Une idée de départ prometteuse mais le scénario s'effiloche au fur et à mesure. Pas beaucoup de surprise et James Stewart cabotine exagérément, un peu décevant.
Sergio-Leone
Sergio-Leone

189 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 décembre 2010
Un John Ford méconnu mais pas des plus réjouissants avec une vision certes autocritique de l'Amérique puritaine face à la communauté indienne (les commanches en l'occurrence), mais limite trop naïve. On a du mal à se passionner pour les deux personnages entre cynisme du premier sonnant creux (Stewart), et le faible charisme du second jouant presque un rôle de timide (Widmarck). La morale est sauve et les américains prennent une leçon de comportement... pas exceptionnel mais pour l'époque, une critique aussi infime soit-elle de l'Amérique puritaine (face aux indiens!) était un exploit.
orlandolove
orlandolove

138 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 26 juillet 2010
Beaucoup d'humour "old school" dans ce western de John Ford. Et à l'opposé, presque aucun coup de feu. A regarder pour les acteurs à l'interprétation là aussi très "old school", et pour les quelques idées du scénario dans la dernière partie. Agréable, mais rien d'impérissable non plus...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 23 avril 2014
Nous sommes loin des meilleures réalisations de John Ford, pourtant auteur de westerns mémorables et quelques chefs-d'œuvre en sus. Le film commence sur un ton plutôt comique et mis à part les bons cigares, cela en devient vite ennuyeux : des dialogues soporifiques, de l'action totalement absente, un gros sergent ventripotent, voilà à quoi nous avons droit. Le scénario manque assurément de rythme et d'originalité, et ce n'est pas la présence de deux supers stars de l'époque, Richard Widmark et James Stewart, qui sauve la faiblesse de l'histoire. Bref, un western sans enthousiasme qui se fait oublier naturellement entre la dive bouteille et les personnages le cul sur un tronc. Décevant pour du John Ford, un film mal monté, inexpressif au canevas médiocre. Une curiosité, Woody Strode en chef indien.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 222 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 août 2024
. En 1960, 43 ans de carrière derrière lui, 135 films à son actif et 4 Oscars de meilleur réalisateur dans sa besace, John Ford aborde la dernière ligne droite de son long et prestigieux parcours cinématographique. En novembre 1960, en plein tournage des « Deux Cavaliers » à Alamo Village (au Texas où John Wayne vient juste de réaliser son propre film), il apprend la mort soudaine à 57 ans de Ward Bond son fidèle ami et acteur secondaire dans près de 25 films. Très affecté, John Ford replonge dans sa dépendance à l’alcool qui ne l’a en réalité jamais vraiment quitté malgré plusieurs cures de désintoxication. Il abrège le tournage du film pour se réfugier sur l’Araner, son yacht qu’il possède depuis 1934. Inutile de préciser que le réalisateur alors âgé de 66 ans n’est pas dans les meilleures dispositions physiques et morales pour donner le meilleur de lui-même. Il sera d’ailleurs rapidement hospitalisé en urgence à Honolulu. Il avait pourtant négocié avec la Columbia un salaire très conséquent et surtout 25% sur les bénéfices à venir pour diriger ce western inspiré d’un roman (Comanche Captive) de Will Cook, auteur très prolifique dont les nouvelles servaient à alimenter des parutions « pulps ». John Ford compte sur Frank S. Nugent son gendre et fidèle scénariste depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale (dont ses meilleurs westerns) pour donner tournure à ce qui pourrait être une relecture de « La Prisonnière du désert » qui avait vu les deux hommes collaborer pour ce qui est considéré par beaucoup comme le meilleur western réunissant John Ford à John Wayne. Le sujet traité de manière plus générale sera donc encore une fois celui des enfants victimes de l’affrontement entre Indiens et pionniers qui enlevés passent plusieurs années dans une tribu. Le retour dans le milieu d’origine quand il est possible s’avère souvent très difficile voire impossible. John Ford montre comment ceux-là même qui ont tout fait pour rapatrier leurs prisonniers les maltraitent puis les abandonnent quand ils ne sont pas tels qu’imaginés car désormais façonnés par une nouvelle culture. Ford n’a d’évidence pas été satisfait par le traitement du roman proposé par Nugent et les événements survenus par la suite ne lui ont pas permis de sauver la mise grâce à sa maestria habituelle. Sans doute les rôles tenus par James Stewart et Richard Widmark étaient-ils trop caricaturaux notamment pour un James Stewart à contre-emploi qui collaborant pour la première fois avec Ford aurait eu besoin d’un réalisateur plus impliqué ? Il faut ajouter à la décharge de Ford que jamais aussi à l’aise qu’avec la présence de John Wayne à ses côtés, il n’était sans doute pas en capacité d’accueillir James Stewart comme il le fallait. Plutôt acariâtre sur le tournage le réalisateur déclarera plus tard à propos du film : « C’est la pire merde que j’ai tournée en vingt ans ! ». Toutefois les deux hommes auront l’occasion de se rattraper, tournant encore trois fois ensemble dont le très réussi « L’homme qui tua Libert Valance » qui viendra à la suite. Il faut toutefois tempérer les propos du réalisateur et les critiques un peu sévères de ses admirateurs inconditionnels. Les thèmes développés même si la maladresse est bien présente le sont de manière très efficace et explicite, Ford ne ménageant personne. En sus, le film comporte quelques jolies scènes comme celle où le shérif James Stewart) un peu revenu de tout et le lieutenant (Richard Widmark) très respectueux de sa mission, assis paisiblement au bord d’une rivière dissertent un peu goguenards sur leur vision des femmes et de l’amour. On peut conclure en se disant que si les westerns de Ford n’ont jamais été aussi convaincants que lorsque celui-ci accompagné du « Duke » plantait sa caméra dans sa chère « Monument Valley » afin de pimenter sa vision de l’humanité en la parant d’une dimension épique, ils sont tous très attachants notamment pour leurs rôles féminins comme ici tenus par Linda Cristal et Shirley Jones.
CH1218
CH1218

217 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 juin 2021
Le ton est fréquemment à l’humour, James Stewart cabotine abusivement et Richard Widmark fait ce qu’il peut sur un sujet qui aurait mérité une plus grande attention. Affligé par la mort de son ami Ward Bond, John Ford accouche d’un petit western de commande qu’il qualifiait lui-même de "pire merde que j’ai tourné en 20 ans". C’est exagéré même si, effectivement, « les Deux Cavaliers » n’a de loin pas l’étoffe de ses plus grandes réussites.
soulman
soulman

96 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mai 2021
Un très beau western de John Ford, où l'opposition entre les personnages joués par James Stewart et Richard Widmark est souvent savoureuse, sur un sujet rarement traité, mis à part dans incontournable "The Searchers". A voir absolument ne serait-ce que pour une des dernières scènes, terrible, dans laquelle le jeune indien reconnaît l'air de la boite à musique conservée religieusement par sa sœur aînée.
chrisbal
chrisbal

16 abonnés 696 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 mai 2024
Un thème commun avec "La prisonnière du désert" pour ce western du même John Ford qui traite de l'enlèvement de femmes et d'enfants blancs par les indiens.
James Stewart et Richard Widmark sont "Les deux cavaliers" qui sont chargés, des années après les faits, d'aller les récupérer pour les rendre à leurs familles.
Les complications qu'ils rencontrent sont les mêmes que dans le western majeur du réalisateur, à savoir la difficulté d'adaptation de ces êtres coupés du monde pendant des années (voire la volonté pour certains d'entre eux de rester dans leur tribu) et leur non acceptation par la population qui ne voient en eux que des sauvages.
Au final, le destin sera différent et diamétralement opposé pour les 2 seuls "rescapés" de cette mission, une ambivalence qui se retrouve également dans la mise en scène qui alterne touches humoristiques et moments dramatiques.
fritzlang1971
fritzlang1971

29 abonnés 421 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 juin 2011
Le shérif Mccabe part en compagnie du lieutenant Jim Gary en territoire indien. Ils sont chargés de négocier avec les comanches la restitution de prisonniers blancs enlevés jeunes. Film de commande de 1961 du grand John Ford que je trouve moyennement réalisé. Film porté par les deux grosses pointures que sont James Stewart et Richard Widmark.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 mars 2023
Avec « La prisonnière du désert », John Ford abordait déjà la question du sort des Blancs kidnappés et éduqués par des Indiens. Quatre ans après, il reprend la thématique avec « Les Deux Cavaliers » (« Two Rode Together »). L’immense réalisateur n’avait pas la réputation d’être « anti-Indien » et je vois dans le choix du thème le traitement d’un des traumatismes inhérents à la construction des Etats-Unis (résilience aux forceps et difficulté à pardonner). Moi qui adore James Stewart, j’avoue que c’est un régal de le voir à « contre-emploi », cynique, antipathique, vénal… Génial acteur ! Le duo James Stewart/Richard Widmark fonctionne à merveille grâce à l’opposition des caractères. Richard Widmark, comme dab, semble porter sur ses épaules toute la misère de l’Ouest. Ce n’est pas un film d’action, mais une tragédie. On comprend vite que la fin sera dramatique. John Ford aborde aussi la question du syndrome de Stockholm. Les scènes spoiler: du bal et du lynchage
sont d’une cruauté extrême. Néanmoins, des bribes d’humour, la double romance et l’happy-end viennent alléger ce film utile, mais pesant.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Norbert Sautelles
Norbert Sautelles

7 abonnés 558 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 juin 2022
Quelle surprise.... John Ford n'a pas réalisé uniquement des films qui montrent comment les Étatsuniens devraient être, mais ici comment ils étaient (et sont toujours pour ce qui concerne le racisme). John Ford nous montre un Far West où il y a l'alcool, la saleté, le cynisme, le racisme, l'individualisme, l'appât de l'argent comme motivation, la bêtise (entre les deux fils tarés, et l'adjoint du shérif qui semble demeuré), et la justice expéditive (voir le lynchage du jeune indien) ou alcoolisée (les prisonniers libérés parce que le juge est ivre mort...). Voire le sexe avec Madame Gomez qui vient de donner naissance à un petit garçon, alors que son mari est mort depuis douze mois. Même les Indiens sont calculateurs avec Henry Brandon qui livre la femme de Woody Strode sachant que cela permettra de se débarrasser de lui.
La partition musicale (George Duning) n'est par contre pas du tout adaptée à la noirceur du film; elle est nominale et ressemble à n'importe quelle partition de Victor Young des années cinquante: mièvre à souhait.
Donc cet univers faiblement reluisant et engageant est surprenant chez John Ford. Mais cela fait du bien et empêche le film de sombrer dans la mièvrerie. Le film évite aussi la séquence chanson. Ce qui est très bien.
Le héros, ici James Stewart, qui n'est pas mutique comme dans le western spaghetti, mais en possède toutes les caractéristiques listées au début. D'ailleurs, la fin avec James Stewart qui part avec Linda Crystal ressemble plus à une convention narrative qu'à quelque chose de plausible.
Richard Widmark rentre plus dans la peau d'un personnage positif.
Les relations des deux personnages principaux avec leurs amoureuses respectives sont très bien écrites. Que ce soit James Stewart avec Annelle Hayes (dans le rôle de Belle, celle qui fait fuir James Stewart qui ne veut pas s'engager avec elle) puis Linda Cristal. Ou Richard Widmark avec (Shirley Jones, solaire). D'ailleurs le seul élément positif du film est la romance de Richard Widmark avec Shirley Jones.
Nous nous demandons si ce film n'a pas influencé ou créé le western spaghetti. Ceux-ci déboulant en 1963 et 1964 avec les films de Mario Caiano ou plus connus, ceux de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota, 1964) ou Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, 1964). Le film est sorti en Italie en septembre 1961. Nul doute que Sergio Leone s'est précipité pour le visionner.
NinaMyers
NinaMyers

9 abonnés 155 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 février 2024
Pas le meilleur western de Ford, mais même quand ce n'est pas très réussi c'est quand-même du Ford !! Avec ses personnages complexes, ici Mc Cabe le sheriff escroc, cynique, avide, mais réaliste : lui seul sait que les enfants volés par les Comanches ne pourront pas retrouver leur ancienne culture. Nul jugement ici si les Comanches sont des sauvages les blancs eux sont des racistes. Mc Cabe finit par retrouver son humanité par amour. Scènes comiques et tragiques se succèdent, l'interprétation est parfaite comme toujours chez Ford, mais il manque le souffle épique, la grandeur des paysages de l'ouest
haciol
haciol

8 abonnés 264 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 janvier 2008
Une très belle histoire,joliment filmé sans prétension.Le résultat est très agréable!
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