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    L'Homme qui tua Liberty Valance
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    189 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
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    534 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Voilà l'exemple de film dont le discours lui a permis d'atteindre une pertinence intemporelle. Jetant un regard lucide sur un pays dont la constitution et l'état de droit se sont obtenus au prix de violentes dissensions et de personnages légendaires, John Ford se sert d'un genre aussi codifié que le western pour le retourner.
    Le décors est indissociable de l'Ouest américain tel qu'il est envisagé (mythifié plutôt) au 7ème Art. Mais les fusillades sont réduites à leur part congrue. De la même manière, les deux personnages principaux - Ransom Stoddard et Tom Doniphon - semblent difficilement tenir dans une case. Le premier ne se tint pas à l'idée d'un irréductible idéaliste, tandis que l'autre revêt une dimension plus romantique.
    Ce qui a lieu ici, c'est la confrontation entre deux civilisations dont les conceptions divergent. Si le scélérat Valance refuse toutes contraintes, l'avocat Stoddard ne jure que par la loi dans son sens le plus noble. Au milieu, il y a Doniphon qui applique ce qu'on pourrait appeler une "justice de far-west". C'est dans la nuance entre les deux bons que le film trouve tout sa profondeur, quoique Lee Marvin fait des merveilles dans un rôle antipathique au possible.
    Ce qui rend L'homme qui tua Liberty Valance remarquable se situe dans l'intelligence de sa thèse, qu'il n'a jamais besoin d'appuyer. Elle se résume à sa réplique la plus iconique ("Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende"), d'une concision qui n'a d'égale que sa justesse. Le film rappelle que les contes moraux ou récits communément répandus ont souvent pour but d'adresser une morale, et cela même s'ils en occultent certaines nuances qui en changeraient la signification.
    Une des œuvres les plus denses et fascinantes de John Ford, qui en plus est servie par un duo d'acteurs (James Stewart et John Wayne), plus attachants que jamais.L'un des plus beaux mensonges que Ford a servi au cinéma. On y croit à tous les coups parce qu'il en dit plus long que la vérité.
    cinono1
    cinono1

    308 abonnés 2 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Très grand film, loin des bagarres et de grandes chevauchées comme j'avais pû l'imaginer, mais qui montre plutot une page de l'histoire ou comment le code civil allait supplanter le colt à 6 coups. Le film brasse des thèmes passionnant comme la démocratie, l'héroisme, le changement d'une époque. Chacun des trois acteurs joue sa partition à merveille, James Stewart, l'homme bon et armée de sa raison, John Wayne l'homme courageux et parfois dépassé, et Lee Marvin l'homme brutal et violent. Tout cela sous la caméra de John Ford qui livrait là un de ses derniers films, impeccablement emballé et placé sous le signe du classicisme et de l'idéalisme
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    281 abonnés 2 887 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2021
    S'il constitue l'un des derniers westerns classiques produits par Hollywood, L'Homme qui Tua Liberty Valance n'est pas pour autant un western de plus, avec son défilé de fusillades et de duels. Interrogeant plus spécifiquement l'histoire américaine et son opposition interne entre le parlementarisme en développement et le Far West finissant avec ses règles à l'ancienne, il offre une splendide réflexion autour des personnages si admirablement campés par John Wayne et plus encore James Stewart (le véritable antagonisme du film). Le recours au noir et blanc (déjà presque une incongruité à l'époque) illustre très bien les déchirures sur la notion de justice et les tiraillements des personnages. Un film riche d'enseignements, où la caméra de Ford sait se faire sobre à bon escient.
    ned123
    ned123

    160 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2016
    J'ai vu un film... qui a le mérite de traiter de tellement de thèmes riches et d'une profondeur énorme... La capacité à vivre debout selon ses principes au risque d'en mourir, la vision d'un pays qui passe d'une ère de pionniers (sans foi, ni loi) à une époque d'éducation où la norme s'impose à chacun... Au-delà des thèmes, le casting de ce film est somptueux avec James Stewart, John Wayne et Lee Marvin... tout 3 exceptionnels. C'est une oeuvre fondamentale de John Ford (même si parfois il intègre des personnages un peu trop gaguesques comme le shérif. Et cette oeuvre porte un regard lucide sur un monde perdu qui fait que lorsque le progrès avance, la place de l'individu se fait plus précise... Et enfin la tirade la plus célèbre de ce film : "Dans l'Ouest, quand les faits deviennent légende, publiez la légende "... Un grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Aucun suspense, tout est dit dans le titre. John Ford, la pointure du western classique bien souvent manichéen, signe avec ce film le crépuscule du genre. Son cinéma tombe en désuétude alors que les nouvelles pointures frappent à la porte avec un western plus âpre, moins idéaliste et donc plus réaliste comme Peckinpah ou Penn et plus tard Eastwood ; ou avec un cinéma grandiloquent et caricatural comme Leone et plus tard Tarantino. Malin Ford, réalisateur de génie, témoin de l’époque d’une conquête idéalisée ; avec l’avènement de la couleur et du cinémascope, il prend une autre voie ; et lui, habitué aux grands espaces, tourne en studio dans un style minimaliste !!! Moins spectaculaire que ses grands westerns mais plus ambitieux de fait et plus intérieur. De plus lui qui idéalise le cowboy incarné par Wayne ; dans ce film, il filme avec nostalgie la fin du justicier solitaire… la fin d’une époque, l’arrivée d’une société de droit détrônant la loi de la charria. La nostalgie de Ford de l’époque dénote un peu aujourd’hui où le personnage de Stewart incarne tellement plus nos valeurs actuelles que celles de Ford. Ford le porte-parole de son époque.
    La scène du film : le duel, cher à John Ford et au western. Cette dernière scène en dit long sur la vision de l’ouest par Ford. Filmé de deux angles opposés, il offre deux perspectives totalement différentes qui se percutent violemment comme la petite histoire et la grande Histoire. Et la phrase finale du film en est le témoin, le journaliste conclu le récit par cette réplique : « Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende. »
    Place à la belle critique d’Ophélie Wiel : « L’Homme qui tua Liberty Valance est un film nostalgique. Ford y célèbre pour la dernière fois les valeurs de l’Ouest américain, tout en annonçant leur disparition en faveur du progrès de la démocratie et de l’industrialisation. Le fait que les personnages principaux soient au nombre de trois a son importance. Chacun à sa manière symbolise un des visages de l’Amérique. Liberty Valance (incroyable Lee Marvin, l’un des meilleurs « méchants » de l’histoire du cinéma américain) est la part sombre de l’individualisme de l’Ouest. Il n’obéit qu’à la loi du plus fort (en l’occurrence lui-même), et chacun de ses désirs doit être satisfait sur le champ, même s’il faut recourir au meurtre. John Ford accroît la terreur qu’inspire sa présence à la population de Shinbone en raréfiant et en théâtralisant chacune de ses apparitions. Au fond, le deuxième personnage, Tom Doniphon, a beaucoup plus d’affinités existentielles avec ce voyou égoïste qu’avec Ransom Stoddard. Mais il a décidé de mettre son individualisme au service de la justice et de l’honnêteté. Il sait qu’à l’Ouest, une bonne gâchette vaut mieux que tous les livres de loi imaginables. Mais il reconnaît aussi, en acceptant sa défaite (amoureuse et « héroïque ») face à Stoddard que son monde est voué à disparaître. L’Ouest qu’incarne le cow-boy John Wayne ne peut plus résister à l’invasion du chemin de fer et à la progressive constitution des « États-Unis ». Sa mort sonne le glas d’une époque, sur laquelle John Ford se permet de verser quelques larmes.
    Mais si Ford s’était contenté de cette opposition entre les deux faces de Janus, son Liberty Valance n’aurait peut-être été qu’un western de plus dans la carrière du grand cinéaste. Coup de maître, il introduit un troisième personnage, un autre « bon », Ransom Stoddard, dont les motivations et les valeurs sont bien différentes de celles de Tom Doniphon. Le véritable duel est celui qui oppose ces deux faces du bien, ces deux philosophies de l’Amérique : celle d’un homme pour qui seul compte son bien-être et celui de son entourage ; et celui pour lequel l’engagement collectif en faveur du progrès est l’unique source de bonheur. Ransom Stoddard n’est peut-être pas le héros auquel va spontanément la sympathie du spectateur, mais l’Histoire lui donnera raison. John Ford le charge de symboliser les valeurs américaines que le vieux cinéaste a défendu avec acharnement durant sa longue carrière: Stoddard soutient la liberté de la presse, créé une école où il enseigne l’égalité entre les hommes, il organise des élections libres… Finalement, il ne serait pas faux de dire que, pour Ford, Tom Doniphon et Ransom Stoddard sont complémentaires. Tous deux expriment la complexité de la philosophie fordienne : exaltation du courage, de la virilité, de « l’homme fort », mais lutte contre l’injustice et défense des opprimés.
    L’ironie du sort réside dans cette dernière réplique, devenue mythique, du journaliste qui refuse de publier le véritable nom de l’assassin de Liberty Valance et qui s’explique en ces termes : « à l’Ouest, quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende. » Cet Ouest qu’incarnait si bien Tom Doniphon, et pour lequel il est mort, c’est Ransom Stoddard qui en récolte tous les fruits… Mais la victoire est amère. Contrairement à la plupart des films de Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance ne finit pas sur un happy-end ou une note d’espoir... »
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.com
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    97 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Western grandiose, qui a certes vieilli, mais qui reste dans la lignée des meilleurs John Ford. Il faut voir a quel point ce film à inspiré Tarentino pour la réalisation de Django Unchained.
    Le film traite de la justice et de la naissance de la démocratie dans le far west Américain, à une époque ou les règlements de compte se faisaient à grand coup de fusils.
    Dans ce fouillis débarque un homme de droit, qui compte faire régner la loi dans un village terrorisé par une horde de bandits.
    soulman
    soulman

    90 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2023
    Un des chefs d'oeuvre les plus imparables du western, dont le scénario ménage un suspens qui continue de bouleverser le spectateur après de nombreuses visions. Une des forces du film vient du casting parfait d'où Lee Marvin émerge, campant fouet en main l'un des méchants les plus terrifiants de l'Ouest hollywoodien.
    Philippe C
    Philippe C

    100 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Un western qui a pris quelques rides avec le temps. Certes, la distribution est excellente, le scénario de qualité avec une chute plus ou moins attendue aux deux tiers du film, une image et un cadrage de qualité, mais la façon de jouer, les dialogues et le côté entier des personnages sont passé de mode.
    Malgré tout le film se regarde avec plaisir
    bobmorane63
    bobmorane63

    195 abonnés 1 974 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2009
    Encore un must du grand western!!! Il y a pas à dire, John Ford, le réalisateur, retrouve John Wayne, l'un de ses acteurs fétiches, cela donne l'un des plus beaux tandem de l'age d'or du cinéma Hollywoodien qui a fait fleurir le paysage tant convoité à cette époque, l'Ouest. Un film dont on a un petit aperçu de comment cela va se terminer, c'est dans le titre "L'homme qui tua Liberty Valance", oui mais qui réserve quelques bonnes surprises. Un sénateur vient se recceuillir sur la tombe d'un cowboy décédé qu'il a connu autrefois et explique à un journaliste curieux son histoire avec cette homme. Attaqué auparavant dans sa diligence par le dangereux et déloyale Liberty Valance, un hors la loi que plusieurs personnes le craignent, l'honnete citoyen est soigné dans une petite ville proche du drame. Il se fait adopter par ce lieu ou il enseigne les habitants à la lecture et donne un coup de main au restaurant du coin. Mais Liberty Valance sème la panique à chaque fois qu'il arrive mais demeure calme de la présence du cowboy John Wayne. Le futur sénateur refuse de le tuer mais la loi du coin est soit tu meurs, soit t'es un cowboy.... Un chef d'oeuvre de plus signé John Ford qui faisait du cinéma plaisant, ou l'on ne s'ennuie pas et qui n'a pas pris une ride, bien au contraire, il reflete bien son époque. James Stewart est excellent et forme un duo inédit avec le grand John Wayne. Lee Marvin est impeccable dans le role du salaud de service ajouté aussi la présence de la belle Vera Miles. Un classique a découvir si ce n'est pas fait!!
    CH1218
    CH1218

    206 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    Deux visions de l’Ouest s’entrechoquent dans cette mélancolique avant-dernière réalisation de John Ford. Celle, personnifiée par John Wayne, où la loi du colt prime, et celle qui émane des livres de droit à laquelle croit James Stewart. Alimentant les convictions de ce duo inédit, réuni pour la première à l’écran, Lee Marvin accède enfin avec son rôle de Liberty Valance à la notoriété. Le choix du noir-blanc, la restriction des lieux et des scènes souvent nocturnes apportent un minimaliste pas inintéressant mais qui manque d’enjeux autour d’une société en évolution.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2017
    "L'homme qui tua Liberty Valance" "The man who shot Liberty Valance" (1962) Arte le 26.06.2017

    Ce n'est pas pour moi un des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma, loin s'en faut et même s'il n'est pas non plus mauvais Mais il sent deéjà la naphtaline et la routine. Déjà John Ford le réalisateur débitait plusieurs films par an, comme si c'était du travail à la chaîne ! Vite fait, mais pas toujours bien fait : peu importe ça faisait toujours des dollars ! Et ici, il ne courrait aucun risque, le trio d'acteurs stars (Stewart, Wayne, Marvin) aurait pu tourner sans même un metteur en scène ! Ne parlons pas de la pauvre Vera Miles, cantonnée au rôle de faire valoir, comme toutes les actrices de cette époque !
    Pour faire pas cher, ça pue le décor à pleines narines et le scénario pondu par trois plumitifs se laisse suivre sans passion. Comme la pellicule se vend au kilo aux US, il a fallu pas mal meubler pour atteindre les deux heures d'où des longueurs pas très bien venues. Et pourtant, c'est là qu'est le miracle du cinéma, ce film a atteint les deux millions de spectateurs en France à sa sortie en 1962 ! Et en noir et blanc en plus !
    Ca se laisse voir mais ne vous attendez pas au souvenir impérissable !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 février 2016
    Un Western classique de John Ford sur l'arrivée d'un magistrat dans une ville encore régie par les anciennes lois de l'Ouest. L'occasion de réunir les célèbres James Stewart et autres John Wayne dans un triangle intéressant, avec de bons passages dès que Liberty Valance pointe le bout de son canon pour martyriser la petit bourgade. La mise en scène a un peu vieilli, mais dans sa globalité, le film reste tout à fait plaisant, avec une morale intéressante sur le final.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Un film majeur dans sa façon de rallier l’idéal démocratique de l’Est au mythe de la Frontier tourné vers l’Ouest, de confronter le Stewart de Capra (plutôt que celui de Mann) au Wayne de Hawks ou Ford, de rassembler ainsi les deux faces de l’idéal américain : le messianisme démocratique et l’innocence des pionniers menacés par la sauvagerie environnante. N’étant pas un immense fan de westerns ni de l’idéalisme à la Capra, pas plus que de ce genre d’exaltation sans mélange du modèle américain, je suis resté un peu froid devant ce film, qui n’en est pas moins une synthèse assez passionnante de mythes culturels et cinématographiques américains fondateurs, en plus d’être très bien interprété et mis en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2010
    Du très grand John Ford servis par un casting quatre étoiles; James Stewart, John Wayne et l'un de mes acteurs préférée de tous les temps; l'immense «Lee Marvin»

    Un film très captivant malgré un début un peu lent et long comme souvent chez Ford, mais dès l'instant où le personnage de Stewart commence à nous raconter son aventure (tout le film étant sous forme de flashback) je me suis retrouvée absorbée par ce récit dont le point fort est sans doute et avant tout; l'authenticité de son scénario, le genre où l'on croit connaître l'issue à l'avance car il faut bien le dire l'idée de départ ne semble pas novateur pour un western mais c'est le chemin que va emprunter Ford pour arriver au dénouement de l'intrigue qui est vraiment ingénieux.
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2023
    John Ford, le spécialiste du western, signe ce long-métrage en 1962. A l’aide d’une mise en scène très sobre, il propose un drame psychologique où l’action est peu présente. En effet, dans une sorte de huis clos, le récit s’intéresse surtout à la cohésion entre deux hommes, aux manières d’agir différentes, pour se débarrasser d’un truand (Lee Marvin). Leur quête de justice prend la forme de l’application stricte du droit pour l’un (James Stewart) et l’exploitation de la force au service de la loi pour l’autre (John Wayne). Heureusement, pour briser la mélancolie de son œuvre, le réalisateur utilise une bonne dose d’humour. Bref, un classique sur le thème du héros malgré lui.
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