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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 17 septembre 2010
Pendant la Conquête de l’Ouest où la démocratie est l’avenir de demain, Ransom Stoddard, un frêle avocat décide de tenir tête au redoutable bandit du coin, à savoir Liberty Valance. Sans cesse dissuadé par un homme de raison, à savoir Tom Doniphon (qui fait aussi office de shérif puisque celui du patelin est un trouillard et un incapable). L'Homme qui tua Liberty Valance (1962) met constamment en ligne de mire deux êtres que tout opposent, d’un côté, celui qui incarne le Far-West et de l’autre, la loi. A travers un remarquable noir & blanc, John Ford signe ici l’un de ses derniers westerns, à l’extrême opposé de ce qu’il avait pu réaliser auparavant. Ici, la légende de l’Ouest repose sur un mensonge où tout n’est que désillusion. Autre élément important du film, son casting, où trois grands acteurs se partagent l’affiche, à savoir John Wayne, James Stewart & Lee Marvin.
Un film extraordinaire, magnifiquement mis en scène et interprété. John Ford n'a plus rien à prouver, il est le maître absolu du western, a mis en scène la fondation de son pays en long en large et en travers ; il décide donc de prendre le contre-pied et fait mouche une fois de plus.Avec une histoire touchante et terriblement bien écrite, il revisite le mythe du western et réécrit la légende des héros américains avec finesse et légèreté. Souvent léger et très drôle, le film sait se faire également très émouvant et s'autorise enfin des envolées lyriques dont le cinéaste a le secret. Le propos est fin et le scénario est servi par une mise en scène géniale : le tout est tourné en studio, comme pour faire échos à l'histoire en carton pâte de son héros et cela donne un charme fou au film si délicatement filmé. Les personnages sont excellents et très bien servis par une brochette incroyable.Voir James Stewart faire face à Lee Marvin et Lee Van Cleef, aidé de John Wayne avec qui il se dispute Vera Miles... what else....
Ce film est une véritable légende, réalisé par John Ford et réunissant entre autre quelques habitués du genre comme John Wayne, James Stewart, Lee Marvin, Lee Van Cleef, Vera Miles et Woody Strode. Ce film est sans aucun doute un des plus hauts sommets du western, qu'il soit américain ou spaghetti.
Un western culte dominé par trois grands acteurs. Le duel entre John Wayne et Lee Marvin rappelle celui des "Comancheros" tourné l'année d'avant. Comme à l'accoutumée, James Stewart interprète un rôle plein d'humanisme avec une belle dose de courage. Un film à inscrire au Panthéon des westerns et un chef d'oeuvre de plus dans la filmographie de John Ford.
Difficile d'avoir le courage de dire ce qu'on pense de L'homme qui tua Liberty Valance, face à la troublante unanimité qui touche ce film. Pourtant en revoyant ce film, je suis en complet désaccord avec l'avis des critiques. D'abord avec le seul personnage noir du film, "Pompey", interprété par Woody Strode. "Pompey" n'a pas l'air d'être un esclave, pourtant il est affublé d'un sobriquet ridicule. Il ne pouvait pas s'appeler Robert ou Tom ? Ce personnage est aussi désexualisé, même asexué. Il n'a pas de famille, pas d'envie. Il est là, toujours prêt à défendre les personnages blancs, alors qu'il pourrait les laisser choir avec leurs problèmes. Qu'est-ce qu'il a y gagner ? Une meilleure conditions sociale ? Certainement pas. Quand "Pompey" rentre dans un bar, John Wayne, son patron ? Son protecteur ? lui dit qu'il peut boire, mais "Pompey" refuse gentiment, et donne même du "Monsieur" au personnage de John Wayne. Alors je vous laisse imaginer, un noir buvant une bière dans ce bar réservé aux blancs, la scène aurait été nettement plus forte. On retrouve aussi "Pompey" assis sur les marches qui donnent accès au bureau de vote qui lui est interdit. On ne sait pas trop ce qu'il fait-là ? Il dort ? Il médite sur sa condition ? Curieuse scène. Cette vision du personnage noir du film est vraiment problématique, voire détestable. La deuxième critique est la place réservée aux femmes dans le film. Analphabète au début du film, Hallie, jouée par Vera Miles, s'exprime pourtant comme une maîtresse d'école. Plus tard avec un autre personnage féminin, elles sont heureuses que les hommes de la petite ville aillent voter, sans remettre pour autant leur statut en question, même une toute petite critique, une revendication féministe, non rien de tout ça. Pourtant le féminisme commence dès la seconde partie du XIX siècles aux Etats-Unis. Et la National American Woman Suffrage Association a été fondée en 1890. Et que dire du personnage blanc de Ransom Stoddad (James Stewart) qui inculque le savoir aux femmes et aux latinos. Le bon civilisateur en somme. Si c'est ça un chef-d'oeuvre pour vous, pas pour moi, merci.
Ce film est largement surestimé : comme souvent on confond la vision du film avec le souvenir de sa vision, or ce dont on se souvient et ce qui a fait sa réputation ce sont ses bonnes intentions, et son fond illustré par le duel fatal, puis par le twist final. Bien joué l'artiste, mais si on regardait le reste. Lee Marvin qui surjoue comme ce ne devrait pas être permis, certaines scènes sont gavantes et frisent parfois le ridicule (Stewart en prof, le monologue du journaliste, la réunion électorale finale). Quand certains nous parle de mise en scène maîtrisé, j'avoue ne pas bien comprendre. Quant au duel final, s'il est parfaitement réalisé, son twist reste peu crédible : qu'on m'explique pourquoi Wayne n'a pas revendiqué la mort de Valence, vous me direz, comme tout le film repose là-dessus, il n'y aurait pas eu de film… évidemment !
Un peu surestimé comme western il y a bien la confrontation Stewart, Wayne, Marvin mais bon ce n'est pas d'une puissance extraordinaire, avec un rythme et des dialogues parfois poussifs et je ne parle même pas des fermiers incapables d'aligner 3 mots ... Les thêmes du film ont été abordés bien avant dans d'autres werterns donc pas de quoi en tirer une thèse.
Un grand film soigné de l'habitué du genre où se mêlent l'habileté de traiter certains sujets naissant à cette époque et une construction originale du scénario. Un grand monument du cinéma américain et celui de John Ford.
Je me rappellais le gagnant moins le perdant gary Cooper, coté gloire et amour. Ces instants où le destin d'une vie ont basculé m'ont toujours fasciné TV3 juillet 10
Peut-on vraiment parler de western? L'Homme qui tua Liberty Valance, est sans doute plus que ça. C'est en effet tout un pan de l'histoire américaine qui y est traité. Un film culte donc, qui a plutôt bien vieilli.
Stewart, Wayne, Ford, comment ça peut être mauvais ?
Ben ça ne peut pas. Je m'en veux de ne pas m'être intéressé au western auparavant et ça me gène d'en parler, parce que je n'y connais rien, et difficile d'être juste sur quelque chose qu'on ne connaît pas.
Néanmoins, difficile aussi de ne pas être pris aux tripes devant chaque apparition de Wayne, monstre de charisme, face à un James Stewart (que j'adore) légèrement plus juvénile et "pied-tendre" qu'à l'accoutumé. Si j'avais trouvé l'autre Ford que j'ai vu sympathique, le côté très américain de l'histoire et des valeurs m'avaient un peu perturbé, plus que dans celui-ci, où je trouve très intéressant le personnage de Stewart qui veut amener la civilisation, l'éducation, la justice etc et qui se heurte à la violence qui finit par l'emporter. Un peu comme si les valeurs américaines n'était plus louées comme avant mais vues comme un beau rêve. On voit la différence avec un film de Ford réalisé 10 ans plus tôt, le ver est déjà dans la pomme en quelque sorte.
J'ai été pris dans le film du début à la fin, jusqu'à ce duel au sommet assez jouissif, et toute la fin est aussi très intéressante, voir les politiciens s'engueuler, ça prouve aussi qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce système. Et je dois dire que voir Stewart vieilli au début du film, ça fait quelque chose quelque part, un homme fatigué par la vie et qui, ironie finale présente dans le dialogue de fin, a été condamné à la célébrité pour de mauvaises raisons.
C'est avec ce film que je me rends compte du talent de Ford, qui avec une mise en scène plutôt classique, arrive à créer une histoire des personnages et des images fortes.
Ah !! Le maitre John Ford, dieu du western américain, il nous livre encore un film à l’esthétique superbe et parfaitement maitrisé. John Wayne réussis ici l'un de ses meilleurs interprétations du cow boy viril au caractère imposant. James Stewart quand à lui campe parfaitement le jeune pied-tendre apprenti-avocat et futur sénateur. La mise en scène est magnifique, chaque plan étant presque une œuvre d'art, auquel le noir et blanc aura contribué fortement. L'histoire quand à elle est bien trouvée, et nous tiens en haleine de bout en bout avec une assez bonne musique d'ailleurs. Rien que le début est très bien trouve, en nous annonçant la mort du personnage principal, nous oblige à nous reporter sur Stewart mais c'est bel et bien le personnage de John Wayne le héros de l'histoire. Là où le premier représente le changement, l'évolution, la civilisation, son arrivée coïncidant avec la chute de l'ouest sauvage, le second lui la représente, utilisant ses méthodes, abandonnant tout quand il voit que le vent tourne, et mourant lorsque cette Ouest jadis sauvage deviens civilisée. Le seul problème du film est qu'il a malheureusement très mal vieilli, au point que certains passages sont devenus quelque peu ridicules. Mais à par cela il reste un excellent film, superbe réflexion sur la conquête de l'ouest. Bref, un des meilleurs western.