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annatar003
64 abonnés
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3,5
Publiée le 31 janvier 2013
Rejeté par le public américain, "La Dame de Shanghai" fait pourtant partie intégrante de l’œuvre du maître Orson Welles. Tiré du roman "If I Die Before I Wake" de Sherwood King, le scénario constitue l'atout principal de ce classique du cinéma. A la fois thriller et romance, "La Dame de Shanghai" combine mystères et subtils retournements de situation qui n'ont de cesse de nous étonner minutes après minutes. On est effectivement admiratif devant l'ingéniosité du récit dont les rouages ne se dévoilent que dans un arsenal de suspens diablement bien gardé. Pour porter le film on découvre un couple tout aussi éphémère dans la vie qu'au cinéma composé de Rita Hayworth et d'Orson Welles. Transformée en blonde fatale par son mari de l'époque, véritable outrage cinématographique des années 50, force est pourtant de constater que Rita Hayworth n'a jamais eu autant de charme et de sex-appeal que lors du tournage de "La Dame de Shanghai". Son jeu trouve quant à lui son partenaire en la personne d'Orson Welles. Imposant comme à son habitude, le créateur de "Citizen Kane" nous offre une prestation à la hauteur de son statut c'est-à-dire, puissante et directe. De son côté la mise en scène se révèle brillante mais souffre d'un montage sur lequel le temps a eu la dent dure. On en retiendra le décors de la galerie des glaces qui placera la cerise sur ce gâteau mythique que représente encore aujourd'hui "La Dame de Shanghai".
Orson Welles est un maître es machiavelisme et ses images sont souvent spectaculaires et toujours expressives ce qui donne des scènes cultes comme celle des miroirs que tant d'autres réalisateurs ont copiée "pour lui rendre hommage", ou celle de l'avocat-témoin qui s'interroge lui-même devant la cour. Malheureusement, à cause d'une bande-son déplorable à la télé, j'ai raté beaucoup de répliques.
"Il était évident qu'on sentait venir le danger. Moi pas." Ainsi commence cette vénéneuse histoire d'amour, de mort et de trahison avec une femme fatale (Rita Hayworth avec les cheveux courts et blonds, femme de Welles à l'époque du film), un mari infirme et un marin irlandais. Ce film noir est fait d'éclats de génie, comme la célèbre séquence des miroirs, scène d'anthologie.
Welles a prouvé qu'il savait mettre en scène et ce film noir le prouve tant il contient des plans originaux qui ont fait sa marque de fabrique. Maintenant l'histoire est un peu trop classique concernant le film noir (elle rappelle les Tueurs avec la femme fatale qui se sert d'un gaillard idiot) et il faut attendre la fin pour voir la meilleur scène du film dans le parc d'attraction, d'une grande prouesse technique par ailleurs. Le reste du métrage a beaucoup accentué sur la "fausse" relation amoureuse qui, bien que permettant d'apprécier la chute, est un peu trop longue ce qui rend le démarrage poussif. Mais il reste un bon cru du film noir et surtout Rita Hayworth est divinement belle.
Dur temps pour Monsieur Welles. On vient d'annoncer que Citizen Kane, pourtant un chef d'oeuvre absolu, s'était fait piquer la première place comme "meilleur film de tous les temps", par un autre chef d’œuvre, Sueurs froides. Pourtant, Orson Welles est un metteur en scène absolument incroyable. Ses films sont d'une beauté plastique et formelle merveilleuses. Qu'on arrête de parler de la scène du parc d'attraction, certes somptueuse, mais qui ne doit pas faire oublier que le film tout entier est un modèle d'élégance (et j'insiste) et de mise en scène. C'est toujours beau, bien pensé et jamais fait pour impressionner la galerie. Sous la caméra de Welles, Rita Hayworth, dont il divorçait pourtant, et qui s'était teint et coupé les cheveux pour le film, apparait absolument merveilleuse. Il la filme avec une grâce incroyable, elle est étourdiassement belle. Alors pourquoi "juste" 3,5 étoiles ? Peut-être car malgré un scénario bien foutu et intéressant je n'ai jamais été non plus transcendé par le sujet. Je ne peux que souligner la beauté de l'oeuvre, mais il m'en aurait fallu peut être un peu plus sur un plan scénaristique pour être littéralement emballé. Mais je chipote, le film se suit avec intérêt et c'est, encore une fois, très bien mis en scène.
La dame de Shanghaï est, avec Barry Lyndon et Le Parrain, un film vu à l'adolescence qui m'a transmis une passion inaltérable pour le cinéma. Tout est sublime et magique dans cette oeuvre marquée au fer noir. La relation à l'écran entre Orson Welles et la diva Rita Hayworth relève de la légende et insuffle ici une atmosphère délicieusement trouble quand on sait également que les deux étaient en plein divorce à la ville. La réalisation épurée, onirique, axée sur des jeux d'ombres et de lumières imprime un cachet unique. Ce film est également, à mes yeux, celui qui représente le mieux l'ambiguité et les tourments de l'âme humaine au cinéma. Pourtant, je me souviens n'avoir pas tout compris à l'histoire quelque peu surréaliste. Mais, bizarrement et c'est bien la marque d'un génie comme pouvait l'être Orson Welles, certains films vous marquent à tout jamais et vous transportent au nirvana. Cette dame de Shanghaï fait définitivement partie du panthéon des meilleurs films de tous les temps. C'est dit!
On notera dans ce film la présence de la femme fatale incarnée par Rita Hayworth. Ce film complexe offre aussi une bonne illustration de l'expressionnisme au cinéma dans sa scène finale. Malgré quelques longueurs et le fait qu'il soit tourné dans différents lieux, ce film reste un chef d'oeuvre du genre.
Une intrigue qui peine à s'installer et quand enfin elle se lance tout va trop vite, le final est pas mal mais Welles jette tous ses atouts à cet instant. Quelques moments réussis comme la scène ou un homme demande à Welles quel effet cela fait de tuer une personne et il y a bien sur la beauté de Rita Hayworth. Mais pour ma part La Dame de Shanghai n'est pas un film noir particulièrement marquant et au suspense trop peu présent.
Ce grand classique est réalisé avec beaucoup de qualité normal car c'est dans le pur style de son réalisateur. Cela dit la narration va droit au but et ne prend pas son temps pour installer l'intrigue. Les acteurs sont tous très bien et le dernier quart d'heure magistral.
Welles explore le suspens à la Hitchcock avec un nouveau thriller. Il prouve encore son énorme talent de réalisateur, un peu gâché par un scénario compliqué par moments et soporifique par la voix-off omniprésente. La scène finale du palais des miroirs est néanmoins géniale.
" La Dame de Shangaï " expose un thème récurrent dans les films noirs du cinéma hollywoodien: les relations tumultueuses d'un homme et d'une femme, le mélange de l'amour et de la manipulation. Ainsi, on fait face à une atmosphère étrange, tendue, pesante. Orson Welles nous pond ici l'un des films qui ont fait sa légende, et qui nous montre le talent - le génie diront certains - du bonhomme. Rita Hayworth, en femme fatale plus démoniaque qu'angélique, livre une prestation impressionnante de justesse. Les deux seconds rôles sont également impeccables: Everett Sloane en figure mêlant puissance et infirmité, et Glenn Anders qui, dans le rôle de George Grisby, est chargé de tendre un piège au naïf Michael O'Hara. Les commentaires en OFF donnent quant à eux au long-métrage toute sa dimension et ajoute à l'étrangeté du film. Le reste, malgré quelques scènes d'anthologie (scène finale de la salle des glaces) est somme toute assez conventionnel, et le scénario plus simple qu'il n'y paraît, même si cela n'entâche en rien l'habileté évidente de Welles dans la réalisation.
A Cuba, un jeune marin vagabond cherche à s'embarquer. Dans des cisconstances troublantes, il fait connaissance d'une belle femme, enjoleuse à souhait et manipulatrice en diable. Celle-ci le fait embaucher ar son richissime époux qu'elle entreprend de supprimer pour empocher l'assurance vie. Machiavélique, manipulatrice et séductrice, quelle plaisir de retrouver la sublime Rita Hayworth, icône de sa génération au même titre qu'Ingrid Bergman ou Marlene Dietrich. L'envouteuse est magnifique en maillot de bain sur les rocher ou à bord du yatch. Son homologue masculin et réalisateur, Orson Welles complète cette paire parfaite. Mais Orson Welles, plus que comédien, est un réalisateur hors pair, un maître du cinéma noir et blanc. Cadrage, lumières, mouvements de caméra; sa mise en scène posséde une touche de génie complétée par son talent de conteur dont il est adepte. D'un montage dynamique, son film est court et dynamique. Il sait nous entrainer petit à petit dans la noiceur de l'äme humaine. Habile manipulateur: ce réalisateur. Et surtout comment ne parler du final. Maintes et maintes fois repris dans divers film (Snake eyes par ex), sa scène finale où se tout dénoue dans une tension incroyable symbolise le génie du maïtre. Coupée au montage par les studios, on peut regretter qu'elle soit si courte. A voir absolument ce film référence qui donne surtout envie de revoir deux autres chef d'oeuvre de Welles: "La soif du mal" et surtout le très fameux "Citizen Kane"... Welles sondeur de la noiceur de l'âme humaine.
Un cran en dessous de "Citizen Kane" ou "La soif du mal" pour ma part, "La dame deShanghaï" n'en reste pas moins un grand film, et du pur Orson Welles. Sens du cadrage, de la lumière, du décor, du montage, de la narration, bref, ce type était un génie et un dieu du cinéma."La dame de Shaghaï", un film noir pour des personnages noirs dont l'ambition prendra fin dans un final myhique mais frustrant car il est court. Le studio amputé d'une heure la durée du film, imaginez un peu la puissance qu'il aurait si elle avait été conservée.
Encore un film mythique signé O. Welles qui s'attaque au film noir avec cette histoire complexe. Le complot prend forme peu à peu tandis que l'anti-héros incarné par Welles se laisse emporter dans cette histoire à cause de sa fascination pour une femme (sublime R. Hayworth). C'est tortueux à souhait, l'amour est bien présent (mais comme toujours dans le genre, il prend l'apparence de la sournoiserie et de la manipulation) et la révélation finale est devenue légendaire. Bref, tous les standards du genre sont là si ce n'est que une certaine dose de perversion en plus, une descente tout schuss dans la noirceur de l'âme humaine et une révélation finale choquante et brutale. Grande mise en scène, grands acteurs, scénario maîtrisé bref, classique et éternel. D'autres critiques sur