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    La Dame de Shanghai
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    4,1
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    120 critiques spectateurs

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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un film noir de la grande époque, où le personnage central est pris dans un engrenage et une machination qui le dépassent. Sur un scénario tortueux, le film se démarque des codes du genre sur certains points : une partie du film, celle qui précède la machination, se déroule lors d’une croisière, avec de l’espace et de la lumière ; ensuite les images qui rappellent l’expressionisme sont tourmentées comme les personnages eux-mêmes, et les plans sont déséquilibrés, comme souvent chez Orson Welles ; enfin il y a la scène extraordinaire du règlement de comptes dans la galerie des glaces, ou chaque protagoniste apparaît en plusieurs représentations, comme si les différentes images qu’ils ont données dans leurs jeux cupides s’étaient donné rendez-vous, et où l’on ne sait plus qui tire sur qui. Un formidable final qui confirme la narration prémonitoire de Michael des requins qui se mangent entre eux.
    CH1218
    CH1218

    202 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Film noir d’après-guerre (1947), « la Dame de Shanghai » est magnifiquement réalisé par Orson Welles, à l’image des brillantes séquences de fin. Rita Hayworth, blonde pour l’occasion, a rarement été aussi belle que dans ce rôle de femme fatale. Un grand classique avec un bon suspense et quelques bonnes touches d’humour mais également quelques longueurs au milieu de cette machiavélique machination.
    Noistillon
    Noistillon

    81 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2012
    Grand, grand film. La Dame de Shanghai est à la fois un polar haletant, au scénario retords et pervers d'une intelligence implacable, et une belle romance, traversée par les ambiguïtés psychologiques des personnages. Le film est également une leçon de mise en scène, et tout particulièrement à travers la très célèbre scène des miroirs, monument formel d'ampleur. Les dialogues sont d'une très grande finesse et le film se paye le luxe d'un humour ravageur. Que demande le peuple ? C'est un chef d'œuvre, du génial Orson Welles.
    Buzz063
    Buzz063

    76 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2011
    Mieux vaut ne pas s'attarder sur le scénario totalement bancal et auquel Orson Welles n'a visiblement prêté qu'une attention toute relative. Comme toujours chez le cinéaste, c'est la mise en scène qui est l'élément essentiel. Le penchant du réalisateur pour le baroque est en adéquation avec le genre du film noir auquel il apporte une ambiance assez particulière, notament par son cadre maritime plutôt original. Certains passages, en particulier celui du rêve, flirtent même avec l'expressionnisme. Certaines séquences sortent du lot, notament la rencontre amoureuse dans la salle de l'aquarium et le réglement de compte final dans une salle des miroirs qui sonne comme une illustration des faux semblants et des multiples facettes des personnages. Côté casting, Welles s'offre un personnage que l'on peut trouver légitimement fade par rapport à la plupart de ses autres compositions. Rita Hayworth est de son côté une femme fatale tout à fait correcte même si elle n'est pas la plus mémorable du genre. Au final, celui qui tire le mieux son épingle du jeu est Everett Sloane dans le rôle du mari avocat et handicapé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Orson Wells "Grandiose ou imbuvable, mais jamais mignon !" nous aurait dit Michel Audiard ... Ce film étonnant est magnifique pour ses prises de vues, l'aquarium, les miroirs, le Mexique, la Baie de San-Francisco, les jeux de lumière, son histoire, brillantes suites d'imbroglios racontant le montage d'un piège infernal vénéneux, son interprétation inoubliable, surtout Glenn Anders en avocat complètement allumé, victime de sa propre folie. Classique du cinéma pour de nombreuses raisons, il sera rarement égalé dans le genre, sauf peut-être par les diaboliques de H.G. Clouzot. Ah! Qu'il est loin, le temps du "Troisième Homme", de "Citizen Kane", etc, etc ...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    La Dame de Shanghai a particulièrement été charcuté par les studios, qui ont retiré une grosse heure du montage d'Orson Welles. Mais même défigurée cette œuvre témoigne d'une vision très moderne du cinéma que peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir à l’époque...

    Comme souvent dans les films noirs les personnages sont troubles, torturés, ce qui les rend particulièrement intéressant. Ils dégagent une sorte de malaise général, en particulier Welles, dont le rôle lui permet de se réinventer une fois encore. Je trouve cet acteur particulièrement doué pour se glisser dans la peau d'un autre. Il adopte aisément les allures stoïques et le phrasé particulier de son personnage, qui lie les idées d'une réplique à l'autre pour former un discours compact et pourtant fluide. Les deux autres interprètes principaux ne sont pas en reste. Le personnage de Grisby, souvent filmé en gros plan, apparaît comme profondément dérangé. Les mimiques et la manière de sourire de l'acteur sont particulièrement travaillés et rendent chacune de ses apparitions inquiétante. Rita Hayworth, quant à elle, a une présence inexplicable. Il est difficile de déterminer ce qui la rend si magnétique, peut-être que cela vient de son charme naturel ou de son personnage changeant. Dans tous les cas, elle est là, et on la remarque.

    D'ailleurs, la fameuse scène où elle fume en maillot de bain allongée sur le bateau semble particulièrement peu respectueux du code Hays. Mais ce choix de représentation s'accorde avec le reste du long-métrage, particulièrement moderne. Welles propose au départ un montage soutenu déroutant, mais cette façon de faire trouvera une explication dans une scène finale particulièrement grandiose, qui reproduit à l'écran les méandres dans lesquels erre le héros. De manière générale la dernière demi-heure est particulièrement riche et prenante, puisque c'est là où le réalisateur montre tout son talent pour la mise en scène. Il multiplie les séquences marquantes, allant de la rencontre clandestine dans un aquarium public à la partie de cache-cache dans Chinatown en passant par un tribunal, où se déroule un procès risible qui n'a rien à envier à Chicago.

    La Dame de Shanghai possède donc bon nombre de qualités, qui m'évoquent personnellement Le Corbeau de Clouzot, autre film très en avance sur son temps. Pourtant, il manque un lien, une unité entre toutes ces réussites isolées pour que l’œuvre de Welles abandonne son statut de bon film pour se hisser au rang de chef-d’œuvre.
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    On pourrait voir dans « La Dame de Shanghai » un règlement de comptes, qu’il s’agisse du divorce houleux entre Rita Hayworth et Orson Wells, le dégout assumé du réalisateur de « Citizen Kane » pour Hollywood et ce système qui ne laisse pas de place aux guignols, Welles qui réalisera le film uniquement pour faire rapetisser ses problèmes financiers. Et pourtant, avec « La Dame de Shanghai », Wells nous gâte de l’une des pierres angulaires du film noir, mais aussi d’un film d’une rare excellence, tant au niveau de son scénario que sa mise en scène.

    Totalement immersif, le film met en scène un personnage typiquement wellsien, il est attiré par ce qui peut lui apporter des ennuis. Ce personnage, Michael O’Hara, va voyager dans les confins de l’âme humaine…Le film passe par tous les niveaux, l’amour, la mort, la folie, tout en critiquant nettement l’Amérique, ses systèmes qui ressemblent à des blagues douteuses, l’engrenage dans lequel se perdent les naïfs. Et Welles est d’autant plus intelligent qui met en évidence une mise en scène qui touche au pur génie, traduisant plan par plan l’état d’esprit des personnages, notamment lorsqu’arrive les dernières minutes, autant oniriques que surréalistes.

    Ici, Welles observe de son œil des bêtes sauvages, liées à la haine, sans cœurs, mais en plein cœur d’une Amérique ordurière, touchant à l’absurde dans les recoins de la folie, et dévoilant petit à petit un scénario méticuleux et diabolique, accompagné de son lot de twist. Un lot qui fait passer Michael O’Hara pour un homme normal à un pantin pathétique, doué à assister au déchirement des ombres dans le cynisme meurtri de celui qui l’incarne fidèlement. Welles qui d’ailleurs ne cesse de s’insulter à travers la voix off, s’exprimant sur la naïveté, l ‘imbécillité presque extravagante du personnage. Car finalement, pourquoi Michael O’Hara est attiré par ce qui peut lui apporter des ennuis ? Tout simplement car il est humain.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    296 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    Comme toujours quand il s'agit de parler d'un film d'Orson Welles, il est impossible de ne pas mettre en avant la beauté esthétique qui transparait dans chaque plan. L'intrigue laisse une large part de suspense, largement à la hauteur d'un film de Hitchcock. Quant à la dimension psychologique de l'oeuvre, elle est omniprésente, à l'image du personnage interprété par Orson Welles lui-même, sorte de anti-héros vagabond mais auquel on finit par s'identifier. Rita Hayworth, quant à elle, illumine chaque plan, comme une Marlene Dietrich ou une Ingrid Bergman pouvaient le faire.
    Guillaume182
    Guillaume182

    131 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2012
    Un film du légendaire Orson Welles avec lui-même et l'une des plus belles actrices du monde Rita hayworth.

    Une histoire de manipulation, un homme veut qu'on le croit disparu afin de pouvoir toucher l'assurance vie pour cela il demande à O'hara un jeune marin amoureux d'avouer ce faux meurtres en échange de 5 000 dollars.

    Un scénario un peu confus on s'y perd un peu parfois, de plus la vf est loin de donner des avantages au film.

    Une machination terrible, une mise en scène efficace, une intrigue captivante et une scène finale culte font de ce film un grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2011
    Par un simple manque d'argent, Welles réalisa ce film au combien correct, comme avec son premier film il semble privilégier la technique à l'histoire. Cette dernière mettant du temps à démarrer, ensuite à devenir confuse et prévisible; passé ce cap et cela jusqu'à la fin, le film devient intéressant. De nombreux plans sont innovants et même encore surprenants pour notre époque; certaines idées et scènes sont même plus que brillantes, citons par exemple celles de l'aquarium et de la poursuite dans le quartier chinois. Mais le réel génie explose dans la dernière partie du film où nous sommes confrontés à des lieux démesurément grands qui ne sont pas sans rappeler les décors de "Das Kabinett des Doktor Caligari" de Robert Wiene et l'ultime et somptueuse confrontation entre les trois personnages principaux dans un dédale de miroirs qui se révèle être impressionnante tant par l'ambition technique que par la richesse de l'analyse s'offrant à nous. "The Lady From Shanghai" est un film qui pâtit légèrement par son scénario mais qui se rattrape merveilleusement bien par des plans élaborés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2008
    The beauty and the brain enfin réunis à l'écran, c'est là un point essentiel qu'il nous fallait souligner et qui élève d'emblée ce film au rang des incontournables. Certes les deux époux étaient à l'époque en instance de divorce, mais leur attraction est belle et bien présente à l'écran et le moins que l'on puisse dire ce'est que Rita Hayworth est comme à son habitude à couper le souffle, face à un Orson Welles imposant et plein de ressources dont la voix basse et envoûtante, n'a pas perdu de son pouvoir. Pour le reste soulignons l'aisance de Welles derrière la caméra; qui nous concocte quelques scènes cultes : à l'aquarium, deux ombres chinoises sur fond de profondeurs abyssales inquiétantes, ou encore la fameuse scène finale des miroirs, si souvent reproduite qu'elle n'en apparaît que plus géniale, jeu de reflets, de vérité... Une belle leçon de cinéma ! Atmosphère oppressante sur le bateau, mélange d'humour plutôt noir et subtile, de grotesque et de tragédie, La Dame de Shanghai est la dame de coeur pour Welles, la Dame de pique pour son mari, la dame de carreaux qui se brise au final en milles éclats... Le scénario, assez complexe, recquiert une grande attention du spectateur certes, mais le film tire avec panache son épingle du jeu !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 février 2012
    " La Dame de Shangaï " expose un thème récurrent dans les films noirs du cinéma hollywoodien: les relations tumultueuses d'un homme et d'une femme, le mélange de l'amour et de la manipulation. Ainsi, on fait face à une atmosphère étrange, tendue, pesante. Orson Welles nous pond ici l'un des films qui ont fait sa légende, et qui nous montre le talent - le génie diront certains - du bonhomme. Rita Hayworth, en femme fatale plus démoniaque qu'angélique, livre une prestation impressionnante de justesse. Les deux seconds rôles sont également impeccables: Everett Sloane en figure mêlant puissance et infirmité, et Glenn Anders qui, dans le rôle de George Grisby, est chargé de tendre un piège au naïf Michael O'Hara. Les commentaires en OFF donnent quant à eux au long-métrage toute sa dimension et ajoute à l'étrangeté du film. Le reste, malgré quelques scènes d'anthologie (scène finale de la salle des glaces) est somme toute assez conventionnel, et le scénario plus simple qu'il n'y paraît, même si cela n'entâche en rien l'habileté évidente de Welles dans la réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Je trouve que ce film ne montre pas tout le génie que peut avoir Orson Welles. La première scène est super et tout se déroule "bien" jusqu'à la fin de la croisière. Mais après, l'intrigue devient compliquée et je trouve qu'il y a trop de confusion dans les lieux. J'aurais aimé une unité de de lieu, je pense que l'intrigue aurait gagné en intensité. Elle se disperse trop selon moi. J'ai été un peu déçue.
    Tristan T.
    Tristan T.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    des acteurs magnifiques
    une histoire à rebondissements
    une invitation au voyage
    un film noir malgré l exotisme
    une réalisation géniale d Orson Welles
    du grand art
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    magique et envoutant,la plupart des films de et ,ou avec le grand orson,ont quelque chose,un je ne sais
    quoi,surement du cinema,en tout c'est du regal pour les yeux,et que dire de la plantureuse rita!
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