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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film d'angoisse français, ça n'arrive pas souvent ... Et c'est bien dommage quand on voit son résultat. Pas mal de zones d'ombres, donc quelques temps à se tripatouiller le cerveau pour comprendre ce qui s'est passé pendant 1h30. Les actrices sont justes, ambigues comme il faut. Un film qui suscite un lot d'interrogations et qui donne envie d'en discuter. Pas beaucoup de films comme ça. Mais vendu comme film d'horreur, peu de sursauts pendant.
Un film que j'attendai au tournant. Je ne suis pas decu, je m'attendai un peu a ce que j'ai vu : un film esthetiquement tres reussi avec une ambiance qui va bien au genre mais avec un scenario qui lui fait defaut, non pas de manquer d'ambition mais plutot par un manque d'explication (trop de place à l'interpretation). la comparaison avec "les autres", l"echine du diable" (...) est inévitable mais ce film n'en est pas ridicule, bien au contraire. Enfin, ledoyen a pris du galon depuis plusieurs films (depuis 8 femmes, son jeu est de mieux en mieux). un realisateur a observer je pense...
Pascal Laugier est sans conteste un admirateur du cinéma de Dario Argento et de Lucio Fulci. Pourtant, la malédiction qui touche le cinéma fantastique français continue. Lançant Virginie Ledoyen dans une histoire incohérente, le réalisateur filme des jeunes filles dans des couloirs (l'ombre de Jean Rollin n'est pas loin). Le problème vient du fait que ses scènes d'angoisse et d'attente ne débouchent sur rien. A la dixième scène où on voit la Ledoyen marcher dans des couloirs déserts, on abandonne. Le film paraît interminable (ou simplement minable) malgré une bonne mise en scène. Lou Doillon nous fait toujours autant rire et l'ensemble est truffé d'incohérences et d'erreurs. De plus, la musique est belle, mais emphatique par rapport à ce qui se passe sur l'écran. (par exemple : une musique pompeuse et mélodramatique pour la mort d'un chaton : oh que c'est triste !). Frôlant sans cesse le ridicule, cet énième essai de fantastique à la française est surtout fantastiquement chiant.