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bobmorane63
197 abonnés
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2,5
Publiée le 22 juin 2010
Un univers fantastique interressant mais j'ai été déçus par la fin sans le dévoiler !!! Premier long métrage de Pascal Laugier produit par Christophe Gans et Richard Granpierre sous la société "Eskad", le cinéma de genre se renouvellait à cette période en France, des jeunes cinéastes tricolores tels Mathieu Kassovitz, Jan Kounen, Nicolas Boukrief redoraient le blason national. On sent avec "Saint Ange" la passion du cinéaste Pascal Laugier pour le cinéma fantastique internationale comme Dario Argento, les décors et l'intérieur de l'orphelinat sont assez glaçantes. Une histoire qu'on pouvait prétendre comme cliché au début apporte une nouvelle dimension angoissante pendant les trois quart du film. Virginie Ledoyen est impeccable dans le role d'une femme mystérieuse et silencieuse. Par contre, Lou Doillon est vraiment mauvaise dans la peau d'une folle, on entend trés peu parler de ses projets de films aujourd'hui pour la fille de Jane Birkin, ceci explique cela. Pour les amateurs de ce genre.
Encore une histoire d'orphelinat, vu des milliers de fois par les cinéastes (surtout espagnols) mais de façon bien plus brillante. Mais Lou Doillon.. qui t'as donné ce rôle? C'est juste horrible niveau interprétation (Virginie, ça va comme d'habitude). Sinon pour un film d'horreur, ça se regarde mais il se passe pas grand chose et certaines scènes sont bien trop floues,la caméra bougeant n'importe comment, on voit que c'est un premier film. Par la suite Pascal Laugier continuera d'explorer le genre, avec Martyrs, de bien meilleure façon. Faudrait voir à améliorer le catalogue horreur Netflix!
Le concepte de prendre le partie d'imaginée ce qu'il se passe plustôt que de le montrer est un bon choix. Cela permet de mettre en avant le jeu des acteur et l'ambiance du film. Malheureusement il y a quelques passages trop lent et ennuyeux qui rend poussif le film.
"Saint Ange" est le premier film de Pascal Laugier, petit protégé de Christophe Gans qui a réalisé le making of du "Pacte des loups", puis s'est vu la chance de se voir produire son premier long métrage par ce dernier. Si il n'est pas exempt de défaut, il serait fort dommage de ne pas reconnaitre les qualités d'un metteur en scène doué et passionné bien qu'il n'est pas fait son "Duel" ou son "Citizen Kane". Maîtrise est le mot qui nous vient en tête pour qualifier "Saint Ange", quelle soit visuelle ou référencielle, "Saint Ange" est une sorte de mix du fantastique, convoquant les vieux maîtres français, mais aussi européen et américain. Un mélange cérébral maitrisé dans sa mise en scène, mais qui et c'est son plus gros défaut manque de tripes sans mauvais jeux de mots. Je veux dire par à qu'il est un film de fanatique de fantastique qui connait et maitrise ses références mais qui ne laisse pas encore parler ses tripes et son coeur. Plus un film de fanboy, qu'un film tout court.
Un.film qui s avertit prometteur sur le papier mais dans les faits c est long incompréhensible mal joué. On attend avec impatience la fin en espérant comprendre quelque chose mais au final les questions restent sans reponse
Sachant à quoi mattendre (et donc à quoi ne surtout pas mattendre), javais un a priori favorable. Je concède pourtant avoir sur le coup été très déçu par une bonne partie de ce film. A lexception de la séquence pré-générique, son premier tiers peine par exemple énormément à captiver. Ne lui retirons cependant pas ses grandes qualités : cest joliment filmé, les décors (restreints) font authentiques tandis que Virginie Ledoyen et Dorina Lazar (les deux interprètes principales) sont parfaitement dans le ton. Le réalisateur sappuie dailleurs volontairement sur une omniprésence féminine. Nous sommes en 1958. Suite à un problème classique avec son employeur, Anna est casée comme bonne dans un pensionnat qui semble vivre ses dernières heures. Présente à Saint-Ange depuis vingt-trois ans, Llinca a une grande expérience de létablissement. Dans son apparente sagesse, elle se pose en garde-fou dAnna. Lieu de mémoire sinistre ayant traversé la Seconde Guerre Mondiale, ses malheurs et ses atrocités, lendroit a en effet de quoi attiser limagination. Surtout quand une petite fille mentionne des "enfants qui font peur" Alors Anna part en quête de vérité, entraînant facilement avec elle Judith, une adulte qui na jamais grandi (Lou Doillon, étonnante en gamine). La froide directrice Francart constitue au contraire un obstacle (on peut y voir un clin dil à luvre de Lucio Fulci puisque Catriona MacColl fut la vedette de trois de ses films en 1980 et 1981). Lun des plans de fin surprend mais donne la clef pour expliquer ce qui précédait. Que les spectateurs mécontents attendent les prochains films de Pascal Laugier avant de le vilipender, son travail ma paru intéressant même si son premier long-métrage est particulièrement exigeant (il impose un rythme relativement lent et maintient sciemment des zones dombres sur le passé de Saint-Ange). Ce film a été approuvé par le CCC (Comité Contre les Chats).
Rappelant fortement "L'Orphelinat" - film espagnol de 2008 -, l'avantage est nettement en faveur de ce dernier. Bien moins effrayant et malin, c'est surtout le scénario de "Saint Ange" qui n'est pas à la hauteur. Pourtant Laugier pose les bases d'une histoire à énigmes, mais curieusement les questions ne trouvent de réponses. Qui a torturé l'héroïne ? Qu'est-il arrivé aux enfants ? Pourquoi ? ... Rien de tout cela n'est éclairé, il n'y a pas de final surprenant ou bouleversant, Laugier passe à côté de son histoire et c'est vraiment dommage. La seule valeur du film réside dans son esthétique et une ambiance très particulière ainsi que dans une réalisation soignée, ce qui n'est malheureusement pas suffisant.
Le film se scinde en deux partie : une première heure assez médiocre, et une fin intéressante. Le problème, c'est que la première heure prend le pas sur l'ensemble. Un premier long métrage plus ou moins raté pour Pascal Laugier, ce qui ne l'empêchera pas de réaliser le plus grand film d'horreur français : Martyrs.
Saint Ange est un film français démarrant comme une production française, c'est-à-dire qu’il se montre très lent. En effet, au bout de presque une demi heure, on se demande si on aura le droit à voir quelque chose d’intéressant (malgré une petite introduction avec une assez bonne atmosphère). Des petites (mais vraiment légères) petites scènes horrifiques vont retenir l’attention. Au bout d’un moment, Anna et Judith vont former une entente qui va changer l’état d’esprit pour le rendre plus intéressant. L’intrigue se met un peu plus en place permettant de « provoquer un peu les scènes horrifiques ». L’ambiance est assez bonne avec certains passages assez stressants. La scène où Anna découvre l’endroit au sous sol donne froid dans le dos.
De ce fait, malgré un long et ennuyeux démarrage, le film offre une bonne deuxième partie plus rythmée et plus intriguante avec une ambiance plutôt réussie.
Virginie Ledoyen, très belle femme au demeurant, joue dans Saint-Ange. On avait fini par le savoir, depuis plusieurs mois, qu'un film "nouvelle vague fantastique française" la mettrait en scène. La multi-diffusion en salles de la pub L'Oréal, pour une peau euphorisée (sic, rendez-nous Coluche…), préfigurera la présence, presque l'omniprésence, de la jolie Virginie.
Saint-Ange se résume en une série de scènes toutes plus obscures les unes que les autres, parfois sans queue ni tête. Le film tombe dans une sorte de délire paresseux qu'on laisse au spectateur le soin d'interpréter. Si délirant qu'on n'aurait été que partiellement surpris d'y voir débarquer une armée de zombies à bord de soucoupes volantes. Et au moment où tout va s'éclairer, où tout va devenir évident, c'est au fond d'une nouvelle dimension hautement improbable que l'on nous entraîne.
Pascal Laugier a clairement du talent à revendre, mais cette première œuvre le fait se perdre dans son propre récit (mais y a-t-il seulement un récit ?), Saint-Ange fait penser à ces mauvaises sculptures modernes, incohérentes, froides et sans aucun sens. Un essai loupé.
Vraiment, je donne deux étoiles pour la mise en scène (esthétique, plans, cadrage ...) et pour l'atmosphère qui distille une certaines tension, malaise tout à fait approprié pour l'occasion. Simplement, on est en droit d'attendre de ce genre de film, un fin correct, un semblant d'explication .. et pas une fin complètement ridicule, semi-onirique et surement écrite sous hallucinogène (limite pire que la fin de Blueberry, c'est peu dire). Virginie fait sa Ledoyen (comme d'hab !) ... et La petite Lou fait sa dérangée comme pas deux (bien joué mais limite surjoué, même !). Bref, une atmosphère très réussi .. le film beaucoup moins ! On comprend rien à la fin .. et on se demande s'il y a vraiment qqch à comprendre !?
Une très grande maîtrise de la caméra, du style et des effets spéciaux ne suffissent pas pour faire un bon film. Un film c'est avant tout une histoire qui tiens la route, et là, on cherche l'histoire (peut-être la hantise d'avoir un enfant non-voulu qui se projette dans les délires de l'héroïne ??). Soyez un peu plus explicite s'il vous plaît !
Pas mal mais il manque quelquechose à ce film. On reste un peu sur sa faim quand le termine. Mais sinon, l'histoire est pas mal, les acteurs sont bons et le suspense est présent. Pour un premier film, c'est pas mal.
Un bon film fantastique: images léchées, scenario progressif et gothique. Pour un premier film c'est gagné! Reste cependant la frustration inherente à ce genre de recit qui ne dénoue rien et laisse au spectateur plusieurs thèses possibles.Ledoyen et Doillon s'en sortent plutot bien mais ne comptez pas frissonner ni avoir peur, c'est un film d'ambiance plus que d'action même si on ne s'y ennuie pas. "saint ange" est a voir comme un film qui fait le portrait d'une époque (l'apres guerre)qui cache ses hontes et dont les non -dits engendrent les nevroses et les hallucinations.