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_Gekko_
106 abonnés
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4,0
Publiée le 30 janvier 2009
Saint Ange est un film fantastique de grande tenue, prouvant une nouvelle fois, qu'il est possible de fomenter des films de genre de qualité au sein de l'hexagone. Dès les premières images, on est happé par la réalisation sophistiquée du metteur en scène Pascal Laugier, ainsi que de l'ambiance particulière émanant de l'oeuvre. D'ailleurs, je ne comprends pas ce procès d'intention dont il fait souvent objet: il ne faut pas se tromper sur la marchandise, c'est plus un long métrage aux velléités contemplatives et mystiques qu'un film de frousse pur et dure. Il est évident que si à la base, on avait une toute autre idée de ce qu'on s'apprêtait à regarder, on risque de s'ennuyer ouvertement... Au delà de l'aspect technique (photographie et décors à tomber tellement c'est beau), ce que j'ai trouvé intéressant dans Saint Ange, c'est son intrigue nébuleuse. Je n'emploie pas ce terme de manière péjorative: que ce soit à propos des protagonistes principaux ou du douloureux mystère entourant cet orphelinat délabré, rien n'est expliqué ouvertement. Le réalisateur et scénariste nous donne un gros trousseau de clefs et c'est à nous de faire l'effort de trouver celle qui convient. Personnellement, j'apprécie quand on laisse libre cours à l'imagination du spectateur, il y un côté ludique, on ne suit pas le film de manière passive en définitive. Pour conclure, grosse surprise pour ma part, Pascal Laugier est à suivre de très près, j'ai hâte de voir Martyrs et la suite de sa probable carrière sur le continent américain.
Pascal Laugier se dit influencé par Dario Argento, mais être influencé par un grand artiste ne signifie pas que l'on partage le même talent. Certes la réalisation est soignée, mais l'intrigue est le moins qu'on puisse dire obscure et plate. Il ne se passe rien du tout. L'ambiance n'a rien d'angoissant et ne suscite aucun frisson. Quant aux acteurs, ils sont carrément en roue libre. Un film insipide et ennuyeux. Non, décidément, après ce film et l'autre profonde déception qu'a été Martyrs, je puis affirmer cela : le métier de cinéaste ne convient absolument pas à Pascal Laugier.
Quelle horreur, si vous voulez passez une mauvaise soirée, que vous auriez envie d'éclater votre TV contre un mur ou encore de regardez un film interminable tous les ingrédients sont dans "saint-ange". Dire qu'à l'époque j'ai payé pour aller voir ce film, c'est le plus mauvais film que j'ai vu sur grand écran
Mon dieu ! Que tout ceci est fastidieux quand on voit ce qu’un Jaume Balaguero ou un Alejandor Amenabar arrivent à produire sur des sujets identiques. On suit donc avec un relatif désintérêt les déambulations de Virginie Ledoyen dans cet orphelinat où elle erre comme une âme en peine affublée de la pauvre Lou Doillon en gamine attardée. A aucun moment on arrive à avoir peur ou à s’intéresser à cette histoire. Laugier qui semble être un passionné du genre, à lire ses interviews, a intérêt à revoir ses classiques et à les digérer plutôt que de pomper sur tout ce qu’il a vu à l’écran. Qu’il repense aux leçons des grands maîtres comme Hitchock et même Cukor qui pour son seul essai dans le genre a réussi à le marquer de façon indélébile avec « Hantise ». Je ne parle même pas de Charles Laughton. Moi aussi j’ai des références mais je ne m’improvise pas pour autant metteur en scène. Quand on a rien à dire …
Premier film à date d’un réalisateur bourré de talents, “Saint Ange” est une oeuvre particulièrement troublante et intrigante. Le processus de mise en abyme de ses protagoniste, son ambiance pesante et son altruisme font du long-métrage de Pascal Laugier quelque chose d’assez novateur pour l’époque. S’il n’est pas exempt de quelques reproches, “Saint Ange” vaut aussi pour ses acteurs dont le ton très fait continuellement monter une tension palpable. La tête droite, Virginie Ledoyen offre une prestation convaincante et laisse entrevoir une justesse dans le propos.
Pour ses débuts, Pascal Laugier signait une petite production de qualité, travaillé et angoissante avec un lien de filiation évident avec les classiques du cinéma fantastique français oublié de tous. Le film prend son temps et suggère aussi plus qu'il ne montre ce qui ne le destine pas au amateur de Saw ce qui explique peut être son relatif échec mais ce serait passé à côté de son ambiance magnifique à qui on ne peut reprocher qu'un côté froid et peut être trop réflexif.
Un film fantastique plutôt réussit, qui mise d'avantage sur l'aspect psychologique et sur ses acteurs que sur une débauche d'effets spéciaux. Un film à l'esthétique très soigné dans lequel Virginie Ledoyen offre une prestation intéressante. Le rythme plutôt lent de Saint Ange n'est pour moi en aucun cas un défaut. Un premier essai positif de Pascal Laugier.
Premier film du cinéaste Pascal Laugier, "Saint Ange" sera certainement la plus troublante et étrange de ses oeuvres. En multipliant les métaphores visuelles, les plans oniriques, dans une atmosphére lyrique et tendue, où l'ambiance sequestre le spectateur dans un contexte post-guerre. Le réalisateur joue avec les nerfs en ne livrant jamais les clés de ce mystére, mais n'oublie pas de dissimuler une multitude d'indices destinés à la reflexion personnelle, de sorte que l'on interprete l'ensemble de maniere individuelle. L'esthetisme général propose une large palette de trouvailles, bien que l'on sente nettement l'influence espagnole rôder autour de la caméra de Laugier. Visuellement, c'est captivant. Musicalement, une bonne partie de la composition est interessante, malgré un théme principal trop peu percutant. Le véritable intérêt réside en Virginie Ledoyen. On suit son personnage du début à la fin, on vibre à travers ses yeux et, plus l'histoire avance, plus on s'éprend de ses émotions. Au final, on pourrait être frustrés du fait de ne pas avoir clairement de conclusion. Seulement Pascal Laugier, grand metteur en scéne, a tellement transposé son excellent scénario que l'on demeurre sous l'effet de sa démonstration bien aprés le générique de fin. Clap de début pour ce réalisateur qui a des idées à revendre, une vision à exposer, et un véritable potentiel pour raconter des histoires. Je ne le dirai jamais assez, mais encore une fois (et dés sa premiére oeuvre), Pascal Laugier prouve qu'il est un narrateur de qualité, un ovni dans le cinéma français qui, en plus d'oser ambitieusement de nouvelles expériences, réussit haut la main. Alors certes, "Saint Ange" souffre ci et là de quelques choix de montage de discutables. Mais franchement, rien ne vient troubler notre torture psychologique pour se sortir de ce labyrinthe complexe. Trés bon.
Magnifique, poétique et envoûtant. J'ai adoré. Dommage qu'en France, on se complaise à descendre les réalisateurs de talent qui osent s'aventurer dans ce genre de films...
Un film étonnant qui prend le parti de suggérer plutôt que de montrer. Un premier film très réussi de Pascal Laugier qui, en dehors de son scénario de très bonne facture, a particulièrement soigné l'esthétisme, l'ambiance, l'atmosphère de Saint Ange. Je ne comprends vraiment pas toutes les critiques négatives sur ce film.
Résumé à la con : Une nana troublée par la vie trouve un job d’été où il question du nettoyage d’un orphelinat désaffecté. Alors que les astiqueurs fous sont censés se retrouver uniquement entre adultes dans cet endroit creepy, notre héroïne va se mettre à entendre des voix de mouflets.
L’avis cool : Chez Desflims & Cie (cette filiale n’existe pas du tout), Pascal Laugier est en bonne place dans la liste de nos scénariste Français préférés. (Il n’y a pas de liste, mais on l’aime vraiment beaucoup). Qu’on se le dise, on ne considère pas qu’il y ait erreur sur la marchandise en reregardant « Saint Ange », (savoir se remettre en question c’est tout un Art) on se demande plutôt ce qui a bien pu se passer dans la tête de tous ses detracteurs. Ce premier long métrage de notre cher ami Laugier (là, on est quand même en 2004, 4 ans avant Martyr) pose déjà une atmosphère sensorielle aussi oppressante qu’envoutante et il a l’audace de proposer un film d’épouvante-fantastique original et ambitieux à une époque où l’horreur est officiellement considérée comme un sous-genre.
L’avis moins cool : Un film tout en suggestion qui prend le temps d’installer la tension même si on aurait clairement eu envie qu’il nous glace encore plus le sang. Laugier c’est toujours de savoureux puzzles à reconstituer et là on aurait certainement voulu prendre davantage part à l’enquête menée par la lumineuse Virginie Ledoyen dans le but de comprendre ce qui a bien pu arriver à ces mioches d’après-guerre.
Un film du genre qu’on vous recommande / si tu as aimé tu aimeras aussi : Les Autres, 2001 Le Secret des Marrowbone, 2018
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Saint Ange est le premier (et dernier vrai) film d'horreur que j'ai eu l'occasion de voir. Ce film sombre et glauque est aujourd'hui, malgré les notes assez lamentables qui lui sont attribué, une référence en matière de film d'horreur. Parce qu'en effet, ce film est horrible. Le sentiment d'insécurité et de peur éprouvé lors du visionnage ne fait que croitre au fur et à mesure des minutes qui nous sépare d'une fin tant redoutée. Autant vous le dire, je n'ai pas aimé Saint Ange. Mais pour le genre, c'est sans nul doute un très bon film d'horreur. 4/5