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Gourmetdefilms
60 abonnés
657 critiques
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3,0
Publiée le 25 décembre 2012
Je m'attendais à un gros navet où ne pas être pas sorti de l'auberge aurait signifié un calvaire. Mais non j'ai été surpris de découvrir un film cocasse animé et amusant, rythmé par des acteurs bons pour le coup (Lefebvre, Lafont, Guibet, Beller). Ok ce n'est pas toujours dans la plus grande finesse et il y a beaucoup d'histoires de cuisses, mais globalement pour moi qui ce soir voulais voir un film simple sans me prendre la tête ça passait bien.
Une comédie Pécas franchement pas terrible du tout, voire franchement mauvaise ! Le souci majeur de ce film, c’est qu’il s’enlise totalement. Ce n’est jamais drôle. La première partie est assez molle, mais finalement le premier quart d’heure est probablement ce qui tient le plus la route dans ce métrage qui ensuite cumule tous les poncifs du vaudeville théâtral, en réussissant l’exploit de détricoter tout le potentiel comique des gags. Redondant, brouillon, sans aucune fluidité, le gag de Lefebvre suspendu dure quasiment le quart du film ! C’est finalement très ennuyeux, sans relief, et pourtant l’idée de base n’est pas ridicule. Mais Pécas semble pour le coup plus à l’aise dans la comédie franchouillarde de vacance, que dans le vaudeville théâtral, ce qu’est clairement ce film. Le casting semblait pouvoir sauver quelques scènes, mais en fait non ! A part Lefebvre qui se débrouille à peu près, quoique très théâtral dans son jeu et doté d’un personnage mal écrit, pour le reste c’est approximatif. Pas de direction d’acteurs, des cabotinages de fou (Georges Beller en fait des caisses), des actrices toute en charme sexy mais là aussi, souvent décalées. Je retiens tout de même, avec Lefebvre, pour être tout à fait honnête, Corinne Lahaye, qui se montre plutôt drôle mais par son abattage comique, pas parce qu’elle est à côté de la plaque ! Et puis bon, les personnages c’est quelque chose aussi ! Visuellement, ce n’est pas génial non plus ! Pécas choisit un seul décor, l’intérieur d’une auberge, et il livre une mise en scène très quelconque. Plate, impersonnel, parfois c’est théâtral au point que la caméra représente la sixième face du cube qu’est la pièce ! Il y a réellement peu d’efforts de fait, et en tout cas Pécas est incapable de donner le moindre rythme à son film, un métrage bien morne, que la photographie tristounette et la bande son amorphe, sauf pour le générique, ne parvient guère à ranimer. A la limite on sera réveillé par les plastiques des actrices, on sent que Pécas a bien été obligé de revenir à cet argument pour susciter un minimum l’intérêt du spectateur pour sa comédie ! Pécas offre donc un métrage d’une réelle platitude. Le souci c’est que c’est une comédie pas drôle, sans relief, qui se traine mollement au gré de gags éculés que le réalisateur s’efforce de rendre encore moins efficace qu’on ne le pensait ! 1 pour Lefebvre et Lahaye.
Assez nul évidemment , mais certaines situations cocasses sont plutôt amusantes et surtout , max pécas a fait largement pire. Et puis il y a la très jolie olivia dutron ...
13 920 abonnés
12 474 critiques
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2,0
Publiée le 27 juillet 2013
Certes, le scènario est indigent mais "On n'est pas sorti de l'auberge" n'est pourtant pas le film le plus calamiteux de Max Pècas! La mise en scène est à l'image des acteurs: franchouillarde, mèdiocre et sans prètention aucune! Entre les moeurs dissolues de certains clients et les frasques du personnel, Jean Lefebvre y joue un aubergiste vantant les mèrites de son ètablissement et n'hèsite pas à jouer les cascadeurs sous une gouttière en faisant plusieurs allers-retours! Des seconds plans nanardesques l'accompagnent tels que Jean-Marie Vauclin, Georges Beller, Marco Perrin et Katia Tchenko! La grande (et dèjà regrettèe) Bernadette Lafont (« Occupe toi du dîner au lieu des cuisses de madame ») fait même partie de la distribution (?). D'Eustache à Pècas, il y a un gouffre entre les deux! Une comèdie qui porte bien son titre dont on finit par accepter cette histoire infantile et vaudevillesque pour laquelle Pècas se retrouve rapidement à cadrer des fesses et des seins! L'anatomie de Corinne Lahaye et surtout celle d'Olivia Dutron (la muse du rèalisateur) raviront la gente masculine! C'est tout à leur honneur bien sûr, redonnant un peu de couleur à cette auberge de Sancy les Meaux pas comme les autres! A voir entre potes, pour rire, car il y a là tout ce qu'il faut pour plaire aux fans du genre...
On N'Est Pas Sorti De L'Auberge est la comédie franchouillarde de Max Pécas la plus réussie. En partie grâce au talent énorme de Jean Lefebvre qui, même si parfois trop théatral, est vraiment énorme en chef cuisinier macho. Le scénario, sans pour autant être recherché, est vraiment sympa et n'épargne jamais les situations burlesques et les nombreux quiproquos. Qui plus est, il contient un nombre de surprises important... Depuis le temps que je cherchais à le revoir, Paris Première s'est décidée à me satisfaire en le diffusant pas plus tard qu'hier. Merci infiniment...
« On est pas sorti de l’auberge ! », tout est dans le titre ! Rien ne va dans cette comédie réalisée en 82 par Max Pécas, surnommé le roi du nanar français. Ou plutôt roi du navet…
Commençons avec le scénario, digne d’une comédie de boulevard, fait assez rare dans la filmographie du réalisateur qui s’est plus tourné vers les comédies érotiques (« Belles, blondes et bronzés » ou encore la trilogie de Saint-Tropez avec « Les branchés de Saint-Tropez », « Deux enfoirés à Saint-Tropez, etc...). Donc, Félix (Jean Lefebvre) et Geneviève (Bernadette Lafont) veulent vendre leur auberge, un homme est intéressé à acheter la bâtisse qui semble assez calme au premier abord mais les choses vont se compliquer via l’arrivée de certains invités… Ça semble partir sur une bonne idée mais ça foire dés les premiers instants ! Mais pourquoi me direz-vous ? Bah, parce que, ce n’est que très peu drôle, les dialogues écrits par Jacques Vilfrid (un grand nom du cinéma qui a quand-même dialogué les plus grandes comédies des années 60 et 70 avec Louis de Funès, je rappelle comme avec la saga des « Gendarmes de Saint-Tropez », « Hibernatus », « Pouic, Pouic », etc…) ne fonctionnent pas, on se retrouve avec de l’humour gras, lourd et beaucoup de blagues sur le sexe, les fesses, les seins et les femmes. Ça en devient un festival à la fin du film où le réalisateur est en roue-libre ! Même si on peut esquisser un sourire devant l’une ou l’autre situation, cette comédie se perd dans des gags peu inventifs et typiques du genre du réalisateur.
Ajoutons à ça, des personnages qui n’arrivent pas à être rendu attachants par le réalisateur, comme Félix qui arrive à nous gonfler parce qu’il râle toujours pour un rien, Jackie Sardou qui est là pour la figuration (et pour boire des coups aussi), alors qu’il y avait tellement mieux à faire et Henry Guybet qui passe sûrement en coup de vent entre 2 tournages. En plus de tout ça, les acteurs sont mauvais !!! Olivia Dutronc et Jean-Marie Vauclin se trouvent à côté de leurs pompes, Jacky Sardou en touriste avec 3 répliques, Katia Tchenko qui jouera l’année suivante dans « Mon curé chez les Thaïlandaises », un autre navet du cinéma français, ce qui prouve son niveau et les deux acteurs principaux qui essayent tant bien que mal de sauver le film du naufrage. On donnera quand-même une mention honorable à Georges Beller qui est sûrement le meilleur personnage du film et qui donne une surprenante prestation (sachant qu’il avait joué auparavant dans la série « Médecins de nuit »).
Un autre bon point, tout de même, reste la musique de Jean Bouchéty, qui donne du pep’s et de la fraîcheur à ce long-métrage en pleine décomposition. Elle fait le boulot et n’est vraiment pas désagréable.
Finalement, on peut dire que Max Pécas porte bien son titre de roi du navet parce qu’il n’y a vraiment pas grand-chose à garder de ce long-métrage. Même si il n’est pas écrit par le réalisateur, il fait partie intégrante de sa filmographie assez douteuse et très certainement datée !
Ah max Pécas. Sa contribution au septieme art restera dans les annales. Ce cher max nous livrait un film que l'on peut considérer comme le degré zéro de la comédie française. Mais là où l'on voit la patte du réalisateur génial, c'est qu'il ne se contente pas de gags pas droles, non, il agrémente avec des scènes de nu pitoyables, histoire qu'en plus ce soit vulgaire. Je ne vous parle meme pas des dialogues, je risquerai d'etre grossier. Bref du nanar d'anthologie.
On n'est pas sorti de l'auberge est une comédie à l’a française assez moyenne mais qui ne manque pas d’être divertissante. Une belle distribution avec notamment à l’affiche du film Jean Lefebvre et Bernadette Lafont, une belle mise en scène du réalisateur, un scénario sans audace mais qui fonctionne bien… Bref c’est un film à voir quand on s’ennui. 10 / 20.
l'un des moins mauvais films que jai vu signé max pecas ^^ malheureusement si je riais un peu et étais un peu sensible aux nibards quand jetais gamin, je dois dire que maintenant je trouve que le film a evidemment tres mal vieilli, "humour" d'une autre epoque... je suis peut etre un peu severe mais bon c'est pas facile de mettre des étoiles quand on voit 'réalisé par max pecas' , alors je les mets pour le regretté jean lefebvre et les souvenirs merveilleux que jai eus avec lui au theatre! un grand monsieur bien aimable et loin du star system...
Ce nanar parvient à être relativement plaisant (ce qui semble être un petit exploit au vu de son réalisateur) et on a tendance à sourire plusieurs fois (en partie grâce au talent de Jean Lefèvre et Henry Guybet). Mais bien sûr, ça n'empêche pas le réalisateur de nous offrir très régulièrement un humour vulgaire, des femmes à poil, des gags ratés, sans compter un scénario affligeant et une mise en scène complètement inexistante. Cela reste un des meilleurs Max Pécas, mais c'est très loin d'être un chef-d’œuvre !
Il y a un peu d'effort de la part de Max Pecas. Mais c'est pas suffisant. Même avec de très bons acteurs. Le film reste mal réalisé. L'idée originale reste correcte, mais la mise en scène reste faible. C'est très difficile de tenir jusqu'à la fin.
L'auberge que tiennent Jean Lefèbvre et Bernadette Lafont est le décor des plus navrantes pitreries vaudevillesques. On ne s'attend à rien de bon lorsqu'il s'agit d'un film de Max Pecas...et on a raison. Hormis le plaisir masochiste de regarder un nanar bien de chez nous, haut-de-gamme, il n'est pas d'autre sentiment que l'incrédulité au spectacle de cette comédie honteusement bâclée et vulgaire. Des personnages adultères apparaissent à tour de rôle dans un vaudeville grossier que Pecas est évidemment incapable de constituer en une mécanique efficace et digne du genre. Les protagonistes se succèdent, le désordre s'accentue dans les chambres de l'auberge sans produire la moindre situation cocasse. Tout est mauvais ici, du scénario, très mal écrit, aux dialogues, d'une désarmante pauvreté. Quant à Jean Lefèbvre, livré à lui-même, à ses limites naturelles d'acteur et à l'absence d'exigence de son metteur en scène, il est proprement pitoyable, plus encore, en tant que tête d'affiche, que les autres comédiens, tous médiocres.
Ce nanar parvient à être relativement plaisant (ce qui semble être un petit exploit au vu de son réalisateur) et on a tendance à sourire plusieurs fois (en partie grâce au talent de Jean Lefèvre et Henry Guybet). Mais bien sûr, ça n'empêche pas le réalisateur de nous offrir très régulièrement un humour vulgaire, des femmes à poil, des gags ratés, sans compter un scénario affligeant et une mise en scène complètement inexistante. Cela reste un des meilleurs Max Pécas, mais c'est très loin d'être un chef-d’œuvre !
J'apprécie Jean Lefèvre mais qu'est-ce qui a fait (certainement financièrement) pour faire autant de film aussi ringard ! Ça pouvait être rigolo mais ça ne passe pas ! Dommage ! Un Nanard de plus dans la collection. Lefevre