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Un visiteur
1,0
Publiée le 24 juillet 2011
Pas terrible le film, mais qui montre bien la France du début des sixties. Elke Sommer toujours aussi aguichante et Pierre Brice alias futur Winnetou font le maximum pour sortir ce film de sa torpeur. Et ce n'est pas le mièvre Johnny Hallyday qui risque de relever le niveau général de ce film très tendance made in France 60 en noir et blanc bien sûr.
Surtout connu des fans de la première heure de Johnny Hallyday puisque le long-métrage contient deux chansons de l’artiste, dont les paroles sont d’ailleurs signées Charles Aznavour (Douce violence et Il faut saisir sa chance), Douce Violence est aussi le troisième film de Max Pécas qui inaugure sa série sur la jeunesse au soleil du Sud de la France qu’il continuera dans les années 80 avec des nanars à succès. Ici pourtant, point de comédie à l’horizon puisqu’il s’agit d’un drame se déroulant au sein d’une jeunesse dorée et dépravée. Comme s’il avait voulu faire sa Dolce Vita, Max Pécas nous convie à suivre le quotidien de jeunes riches qui sont de vraies têtes à claques. Pour l’identification, il y a mieux, d’autant qu’il ne se passe rigoureusement rien durant l’ensemble d’une projection terriblement longue malgré la durée ramassée du métrage. On s’ennuie ferme avant de voir triompher une morale petite bourgeoise bien réactionnaire lors des quelques minutes finales. Il faut bien que jeunesse se passe semble nous dire un cinéaste qui n’avait déjà pas grand-chose à dire. Les acteurs, plutôt moyens, font ce qu’ils peuvent. On peut se consoler en admirant la plastique avantageuse d’Elke Sommer. C’est bien la seule chose intéressante ici.