Troisième volet, venant clore la trilogie tropézienne de Max Pécas, On Se Calme Et On Boit Frais À Saint-Tropez est un peu en deçà de ses deux prédécesseurs. L'histoire nous fait suivre Juliette, une jeune étudiante ayant annoncée à ses parents qu'elle partait en Bretagne pour réviser. Seulement, au dernier moment, elle décide de finalement se rendre à Saint-Tropez rejoindre son petit ami pas très fidèle. Là-bas, elle croisera son père au bras de sa secrétaire, alors que sa mère vient également d'arriver. Juliette, accompagnée de ses amis, tente alors de réconcilier ses parents. Ce scénario se laisser suivre sans déplaisir pendant toute sa durée d'une heure et demie. Cependant, la formule n'évolue pas beaucoup et cette intrigue n'est pas aussi sympathique que les deux précédentes. Les situations ne sont pas aussi amusantes, malgré une ambiance estivale attirante et le vent de liberté qui souffle sur le récit. En effet, la sexualité et la nudité sont à nouveau très présente. Tout cela est porté par des personnages agréables mais moins charismatiques que dans les autres volets. Ces derniers sont convenablement interprétés par une distribution comportant entre autre Luq Hamet, Éric Reynaud-Fourton, Leila Fréchet, Noële Noblecourt, Brigitte Lahaie, Patrick Guillemin, Philippe Baronnet ou encore Daniel Derval. Si certains de ces individus sont très clichés, ils n'en demeurent pas moins chaleureux et entretiennent des relations réussies, soutenus par des dialogues de bonne facture, même s'ils sont moins percutants. Sur la forme, la réalisation de Max Pécas s'avère correcte. Sa mise en scène évolue toujours dans un cadre attrayant. Ce visuel touristique est accompagné par une b.o. aux airs légers et joyeux, dans le ton du propos. Ce séjour estivant s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à On Se Calme Et On Boit Frais À Saint-Tropez, qui, en conclusion, est un film faisant passer un bon moment, même s'il n'est pas aussi qualitatif que ses ainés.