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Yannickcinéphile
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4 437 critiques
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2,5
Publiée le 1 avril 2016
Ah, ce bon vieux Pécas ! On se calme et on boit frais à Saint-Tropez est sûrement son film le plus connu, appartenant à sa fameuse trilogie tropezienne. C’est certes du cinéma assez vain, mais on est probablement dans ce que le réalisateur a fait de mieux. C’est dommage qu’il ait toujours tendance à nous resservir une vieille recette usée et caricaturale, car avec plus de finesse on pourrait tenir un métrage proche du cinéma de Michel Lang. Le casting n’est pas spécialement marquant, si ce n’est par l’anecdotique présence de Brigitte Lahaie et la voix de Michael J. Fox ! Bon, les acteurs font ce qu’on leur demande de faire, sans génie, mais les filles ont du charme, Leïla Fréchet se débrouille bien, et les acteurs font preuve d’une complicité manifeste. L’ambiance est visiblement cool et cela se ressent. Le scénario est comme toujours chez Pécas le point faible. Pas vraiment d’intrigue, des gags trop redondants et toujours basés sur le même concept, on hérite de l’éternel homo caricatural assez balourd ! Encore une fois que ce soit lourd, passons, mais les films de Pécas ressemble à des boucles auxquelles il est difficile d’échapper, et sur la longueur ça peine à tenir malgré un caractère gentiment sympathique du film, plus frais et léger cependant que d’autres réalisation de Pécas. Formellement jolis décors, ambiance de plage, bande son plutôt plaisante, mise en scène assez appliquée du réalisateur, On se calme et on boit frais à Saint-Tropez paraît moins pauvre et moins artisanal que certaines autres réalisations de Pécas. Sans être notable, ce n’est pas vilain, et en tout cas ça rend bien l’ambiance bord de mer. Réalisateur souvent décrié il est vrai que Pécas n’a pas des films très fameux à son actif, mais, si vous voulez découvrir le réalisateur par ce qu’il a fait de mieux, ce film est une opportunité. Si vous résistez alors vous pouvez continuer dans sa filmo, si ça vous exaspère, alors vaudra mieux pour vous vous en tenir là. 2.5
moi j'aime MaxPécas et son dernier volet sur sa trilogie a Saint-Tropez se laisse regarder en faisant vraiment le vide. il fait beau et chaud...et les filles sont belles.
Bon, d'accord, il est vrai que ce film n'a pas marqué le septième art, loin de là... Mais il n'engendre pas la mélancolie et c'est le principal, on rit beaucoup, le panorama du Sud de la France est plaisant à contempler et il ne faut surtout pas essayer de se prendre la tête quand on regarde ce film, mieux vaut le prendre au second degré. En ce qui me concerne, j'ai trouvé ça plutôt sympa, quoiqu'un peu (voire nettement) en-dessous de la ceinture, mais bon, et Chouchou m'a fait beaucoup rire... Il vaut mieux, à mon avis, regarder un film pareil qu'un long-métrage plein de violence, de cadavres et de sang, il y en a tellement dans ce triste monde...
Vaut-il vraiment parler de tels "films" dans une critique ? Je suis tombé dessus par hasard. Scénario insipide, acteurs les plus "nullards" de cette époque. (100 caractères ?).
Toujours les mêmes recettes dans cette trilogie à Saint Tropez de Max Pécas : de jolis décors naturels, bien filmés , qui nous ramène beaucoup de nostalgie de ces années insouciantes, de belles filles nues , beaucoup de topless et de déshabillés. des blagues graveleuses , et des gags qui fonctionnent quand même. Un moment de détente sans ambition empreinte de nostalgie . A noter la présence de Brigitte Lahaye dans un petit rôle bien sympathique , toujours canon et souriante.
Il faut vraiment se calmer quant on se trouve à Saint-tropez. Le premier film de Max Peca. Ses films ne passent même pas à la télévision. Ou parfois diffusé à deux heures du matin sur la chaine Action. Au moins lui, il les a tournés ses films. Il a vécu grace aux subventions.
Troisième volet, venant clore la trilogie tropézienne de Max Pécas, On Se Calme Et On Boit Frais À Saint-Tropez est un peu en deçà de ses deux prédécesseurs. L'histoire nous fait suivre Juliette, une jeune étudiante ayant annoncée à ses parents qu'elle partait en Bretagne pour réviser. Seulement, au dernier moment, elle décide de finalement se rendre à Saint-Tropez rejoindre son petit ami pas très fidèle. Là-bas, elle croisera son père au bras de sa secrétaire, alors que sa mère vient également d'arriver. Juliette, accompagnée de ses amis, tente alors de réconcilier ses parents. Ce scénario se laisser suivre sans déplaisir pendant toute sa durée d'une heure et demie. Cependant, la formule n'évolue pas beaucoup et cette intrigue n'est pas aussi sympathique que les deux précédentes. Les situations ne sont pas aussi amusantes, malgré une ambiance estivale attirante et le vent de liberté qui souffle sur le récit. En effet, la sexualité et la nudité sont à nouveau très présente. Tout cela est porté par des personnages agréables mais moins charismatiques que dans les autres volets. Ces derniers sont convenablement interprétés par une distribution comportant entre autre Luq Hamet, Éric Reynaud-Fourton, Leila Fréchet, Noële Noblecourt, Brigitte Lahaie, Patrick Guillemin, Philippe Baronnet ou encore Daniel Derval. Si certains de ces individus sont très clichés, ils n'en demeurent pas moins chaleureux et entretiennent des relations réussies, soutenus par des dialogues de bonne facture, même s'ils sont moins percutants. Sur la forme, la réalisation de Max Pécas s'avère correcte. Sa mise en scène évolue toujours dans un cadre attrayant. Ce visuel touristique est accompagné par une b.o. aux airs légers et joyeux, dans le ton du propos. Ce séjour estivant s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à On Se Calme Et On Boit Frais À Saint-Tropez, qui, en conclusion, est un film faisant passer un bon moment, même s'il n'est pas aussi qualitatif que ses ainés.
Ce dernier film dans la filmographie de Max Pécas, reprend le même « scénario » que « Deux enfoirés à Saint-Tropez », son avant-dernier film : une tranche de vie, l’été, de deux hommes dragueurs, adeptes des petites combines, au milieu d’une faune très clichée et de jolies filles topless sur les plages de Saint-Tropez, ce qui était le cas à l’époque (donc simplement un respect du contexte de l’époque qui peut paraître étonnant aux plus jeunes, plus habitués aux burkinis qu’au monokinis). Le scénario est encore cousu de fil blanc mais passe mieux que celui du précédent film, grâce à la présence de Luq Hamet qui en fait des tonnes. On se demande comment, avec ce scénario aussi épais qu’un string, Max Pécas a réussi à produire et sortir ce film en salles à l’époque où la concurrence était quand même d’un certain niveau parmi les comédies populaires (« Association de Malfaiteurs » de Claude Zidi ou « Attention Bandits ! » de Claude Lelouch).
A des vacances studieuses en Bretagne, la jeune et jolie Juliette préfère Saint-Tropez et son petit ami, par ailleurs dragueur et séducteur caricatural. La rencontre fortuite avec papa-manan, eux-mêmes en goguette à Saint-Trop, provoquera des quiproquos balourds destinés à alimenter un scénario indigent. On ne regarde les films de Max Pecas que pour le plaisir d'y trouver le pire de la production comique française. Ce film-ci, qui ajoute encore à la honte des comédies tropéziennes, est un nanar qu'on ne prend guère en sympathie parce qu'il n'est pas tant maladroit ou ringard que résolument bâclé, le type de fumisteries qu'on n'imagine pas être vues au cinéma mais destinées, dans ces années 80, à remplir les bacs des vidéo-clubs dans l'attente de gogos mal informés ou d'amateurs de comédies régressives et croustillantes. L'argument des films de Pecas en général est d'ailleurs évident: de jolies filles en maillot -ou non- qui arpentent la plage. Le sujet, la mise en scène et les personnages, parfaits crétins, sont, il est vrai, encore plus indécents! C'est pourtant beau la Bretagne. Mais au moins est-elle épargnée!