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inspecteur morvandieu
33 abonnés
2 277 critiques
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0,5
Publiée le 12 mai 2024
Rares sont les nanars où on ne trouve rien à sauver, ne serait qu'un bon mot ou un petit numéro d'acteur. Malheureusement, les comédiens de Max Pecas n'ont strictement rien de ces savoureux seconds rôles (les Jean Tissier d'une époque ou les Francis Blanche de la suivante) qui ont donné quelque intérêt, quelques noblesse au genre. La comédie de Pecas est comme attendue: lamentable. Il faut reconnaitre que c'est dans cet espoir que je l'ai regardée...Deux jeunes imbéciles doivent retrouver leur demi-soeur pour toucher un héritage. C'est le début d'une succession de péripéties d'une navrante bêtise, parfois entachée de trivialité graveleuse, comme cette scène dans un spoiler: camp naturiste ou ces autres dans lesquelles apparaissent spoiler: deux spécimens de "folles".
Passons sur le scénario et la mise en scène, dont on attend peu de chose. Toutefois, leur désinvolture se caractérise par des dialogues affligeants, des gags incroyablement stupides que le duo d'acteurs sous-doués compose sans vergogne. Rien à sauver? allez, si: la beauté deVictoria Abril.
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0,5
Publiée le 13 novembre 2018
Il y a un adage qui dit que la fortune sourit aux audacieux...mais certainement pas à Max Pècas et encore moins aux idiots de service Sylvain Green et Claus Obalski! C'est toujours pareil, dès qu'il y a une bonne femme dans une affaire d'hèritage (30 milliards anciens francs, rien que ça !) ça fiche la pagaille! En avion, en cabriolet, en Citroën 2 CV, en mini-bus, à vèlo ou à pied, le dèbut de la fortune s'avère longue pour retrouver une demi-soeur! Entre-temps, le spectateur s'ègare dans un camp de naturistes! A poil ou bronzèes, toutes les blondes se ressemblent! Et ça le père Pècas l'a bien compris avec des poitrines à foison qui ne rachètent à aucun moment une mise en scène insignifiante et des acteurs en roue libre! Des hèritiers, du soleil, des nanas, des massages, une secte, des adeptes, une grande caisse...pour une course-poursuite nanardesque entre la France, l'Espagne et la Tunisie! Au moins, l'aficionado du genre voyage en première classe et peut se rincer l'oeil sans bouger de son canapè! Le premier navet de la ravissante Victoria Abril qui passe ici par les tenues les plus sexys et les plus extravagantes! Merci Sheeva...
Un Pécas qui ne surprendra pas trop les habitués du réalisateur avec les inévitables naturistes, l’inévitable tournage africain et les inévitables « folles du désert ». Un métrage qui reste parfois drôle dans sa débilité, et qui finalement séduit car il reste sympathique, même si rien ne vole vraiment haut. Le casting est sympa. Sylvain Green est un habitué du réalisateur, et il joue bien le jeune dragueur pas très malin, sorte d’ado attardé qui compose l’essentiel des héros du réalisateur. A ses côtés, le méconnu Claus Obalski est un peu moins en verve, mais son accent et son personnage ne manque pas de piquant aussi. Victoria Abril, actrice inégale a au moins le mérite d’être toujours plaisante à suivre dans ses films, se prenant rarement au sérieux, jouant de ses charmes avec un plaisir certain, et elle aussi imposant son accent toujours bienvenu dans un film estival ! Pour le reste il y a des potes de Pécas (dont l’acteur réalisateur Michel Vocoret), et un casting très international se désapant ou héritant de seconds rôles clichés. Le scénario ne casse pas des briques, mais ça on pouvait s’en douter. Les films de Pécas sont souvent des Odyssées des temps modernes, enchainant les lieux et les situations. Parfois amusant et globalement vif, le métrage souffre de quelques baisses de régime en deuxième partie, mais le mélange sexy, humour débile et soleil fonctionne pas si mal si l’on n’est pas trop exigeant. En effet, Pécas nous sert des gags très proches de tout ce que l’on peut retrouver dans le reste de sa filmo. Mais la machine n’est pas trop mal huilée, et il y a quelques critiques très caricaturales mais pas si mal vu de certaines mœurs du temps. Reste la forme. Bon, Pécas n’est pas un grand metteur en scène, mais il sait faire jouer ses relations, et s’offre des décors de bords de mer assez classieux, et multiplie les lieux de tournages pour un métrage qui semble étonnement doté financièrement ! En revanche, dommage que la bande son ne suive pas du tout et face aussi médiocre, et que le réalisateur, qui ne démérite pas trop cependant, n’amène pas ses gags avec un peu plus de subtilité. Pécas c’est un gars qui va à 100 à l’heure, mais qui ne soigne pas réellement son travail, et ici, c’est encore le cas. Ce film n’est cependant pas une honte. Indigeste pour certains, Pécas signe ici une sexy comédie comme il y en avait beaucoup à l’époque, et n’innove pas vraiment dans le registre, mais il parvient, par un côté sympathique, presque gentiment naïf, et par son casting d’acteurs décomplexés et visiblement amusés, à signer une comédie estivale kitsch mais regardable. 2.5
Cette suite de délires érotico-pouet-pouet signée Max Pécas est largement plus proche de la série Z que de la série B avec son absence de mise en scène et ses situations (on n'ose les appeler "gags") tout simplement consternantes. Affligeant.