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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 juin 2008
On ne sait pas si ozon est un expert conjugual mais sa vision de la déchéance d'un couple sonne plutôt juste ! On s'enfonce, on s'enfonce jusqu'à suffoquer . Mais là où réside l'intelligence de la réalisation, c'est qu'il me semble qu'à certains moments,lorsque les choix de route doivent être faits par les protagonistes, in nous semble que les bons choix sont proposés en filigrane si tant est qu'il puisse y avoir des bons choix à faire dans la vie de couple !Ce qui finalement fait de ce film un film plutôt optimiste car la descente aux enfers selon ozon n'est pas inéluctable !
Quand François Ozon n'escroque pas son monde en tournant deux fois le même film (le superbe Sous le sable et le pâle Swimming pool), il tente des expériences originales quoique souvent ratées : le théâtre de boulevard de Huit femmes qui ne vaut que pour sa distribution ou la provocation gratuite de Sitcom. Sans parler de Gouttes d'eau sur pierres brûlantes, loin de l'original de Fassbinder. Alors, quand Ozon multiplie cinq par deux, que vaut le total ? Pour ce film, François Ozon se penche sur un couple, hétérosexuel et donc un peu caricatural. De la rencontre à la rupture, en passant par la grossesse et les disputes. Le couple hétérosexuel vu par un homosexuel. Avec les risques que cela comporte. Le procédé, similaire à celui d'Irréversible consiste à monter le film de façon "a-chronologique", en commençant par la fin. Mais là où le film de Noé s'étendait sur une période de quelques heures, celui d'Ozon passe en revue quelques années. Toute la force du procédé se trouve anéantie. Quand l'urgence de Noé rendait le film imparable, violent mais bouleversant, la langueur d'Ozon anéantit à la fois l'analyse et l'émotion. Le dommage est là : les cinq séquences, vécues par les deux héros du film (d'où le titre) sont chacune des courts métrages touchants et intéressants. Mais réunies en un seul film, elles s'annulent. Quand en plus, le film accumule les clichés bourgeois, de ceux qu'Ozon apprécie particulièrement, le sort des personnages devient vite inintéressant. Il reste alors une distribution impeccable (magnifique retenue de Stéphane Freiss, trop rare présence de Géraldine Pailhas) pour passer l'heure et demi à calculer cette délicate opération : 5x2. Et de constater que le résultat n'atteint pas la moyenne. Mais deux, comme la somme de ces personnages perdus.
Le nouveau film d'Ozon commence fort bien, comme dans ses précédents films. Tout de suite la qualité de l'écriture affleure et séduit. Malheureusement à la mi-film Ozon a déjà tout dit, plus rien de nouveau ne vient relancer un film pris au piège de son propre système ; tout devient attendu, les personnages n'ont plus rien à dévoiler et au bout du chemin le réalisateur ne nous dit rien qui n'ait déjà été dit sur le couple. Heureusement Ozon a un certain savoir faire et Valeria Bruni-Tedeschi est très touchante.
Valeria Bruni-Tedeschi est déjà merveilleuse. Et le reste du casting est irréprochable. Cette autopsie d'un couple, à la fois réaliste et touchante est parfaitement observée, avec en outre de jolies trouvailles scénaristiques. Un film profond.
Tourné à reculons, ce film ne dégage guère d'intérêt, l'histoire d'un couple de la séparation à la rencontre, rien de bien jubilatoire, voire même un peu trop simpliste
François Ozon livre avec 5 x 2 une chronique sociale déprimante, exagérée, sur un couple ordinaire qui malgré ça fuit de partout, fait des confidences perverses au premier venu, couche avec tout ce qui passe... C'est désolant et amer, pour la rentrée on aurait aimé plus léger. Heureusement les comédiens (Géraldine Paihlas, furtive mais géniale) sauvent les meubles, il s'en fallait de peu !
Je n’ai pas été émue par ses personnages, ni par les acteurs encore moins par l’histoire. Je sais bien que l’amour n’est pas tout rose mais le résumer aux rapports de force, au sexe – violent parfois – à la lâcheté et à la tromperie, c’est réducteur voire raccoleur ! quant au plan qui n'en finisse pas sur le visage des personnages, c'est long ..... ennuyeux pour ne pas dire autre chose.
Un film franco-français dans ce que le terme a de plus péjoratif ... une esthétique froide, des comédiens investis imais incapables à un moment donné de prendre du recul ... des clichés grotesques du genre le frère Homo ( regarde spectateur nous dit Ozon; la madame est tolérante car c'est une madame, et le monsieur est un macho !!!). Grossier, sans âme, chaint comme la mort ...
UNE IDEE : un couple en cinq tableaux, chronologie à rebours. Et puis...c'est tout ! On sent le réalisateur à peine concerné par ce chromo clicheteux qui semble avoir été écrit par une journaliste de ELLE. On patauge dans les cartes postales bourgeoises, les sentiments chabada, les dialogues roman photo. Après les louables efforts de SWIMMING POOL, Ozon touche le fond. Il remontera depuis. Seul à surnager de ce naufrage, Stéphane Freiss, que le film remit en selle après une très longue absence sur grand écran.
5 sequences, malheureusement inégales, forment ce film. Je retiendrai la sequence du diner avec le couple homo, très drôle, et la séquence du mariage que j'ai trouvée assez forte.
Analyse terriblement touchante et réaliste du couple en partant de la séparation pour revenir à la rencontre: OZON nous donne les clés pour comprendre les failles, les blessures, les peines qui fondent un couple
Je suis assez partagée sur ce film. La realisation m'a enormément plus d'un coté mais d'un autre elle m'a aussi beaucoup deçue. Et mon probleme c'est que je ne saurais guerre faire la part des choses entre ce qui m'a sucité de l'interet et ce qui m'a ennuyé.
Pour faire court, un film chiant. Du revu et ratavu, en concentré. Si Bruni Tedeschi et Freiss donnent du relief par leur brillante et subtile interprétation, l'ensemble est monotone et manque franchement d'originalité. Ozon nous a habitué à mieux...
Si le jeu des acteurs, notamment l'interprétation sans précédent de Valéria Bruni-Tedechi, est intéressante, il n'en demeure pas moins que "5X2" est une nouvelle fois trop marqué par la "griffe Ozon" : cette obsession de vouloir tout esthétiser rend le film peu crédible. Bref, ça sent trop le savon. Raconter l'histoire à l'envers est un effet de style inutile utilisé certainement pour palier à la banalité du scénario. Au fil de l'histoire, on constate que tout est dramatiquement téléphoné et souvent déjà vu. 5x2 est une mauvaise imitation d'un Rohmer. Ozon veut filmer des scènes simples de la vie comme son confrère mais n'y arrive pas. Dommage.