Avis : Chantons sous la pluie - Page 8

Les prestations de Donald O'Connor sont un véritable check-up médical rassurant. Pas de problèmes, le cœur est solide. Le bonhomme monté sur ressort bondi dans tous les coins le tout en une seule prise.

Icône de la chorégraphie « Chantons sous la pluie » est avant tout le socle d’une condition physique hors du commun. Comment ne pas trembler en visionnant ces escaliers dévalés ou ces murs traversés par des protagonistes regards hauts, visages rayonnants sans notion du danger.

Ces numéros sont à couper le souffle, une mécanique suisse. Des auréoles intégrées dans des scénettes amusantes montrant stars idiotes et metteurs en scènes au bord de la syncope traqués par les technologies nouvelles.

L’humour sert de moquette aux aléas d’un métier artistique constamment en devenir. Le navet idyllique à l’eau de rose sans parole est remplacé par le piédestal d’un nouveau genre, la voix inaugurant les beaux jours d’un genre nouveau, la comédie musicale.

Tout est prétexte à basculer du mieux possible sans états d’âmes dans un comportement adapté conservant motivation et bonne humeur. Le public est versatile, il s’adapte aux nouveaux courants. Les réactions de spectateurs moqueurs à la sortie d’un sous produit périmé sont révélatrices, il faut se recycler et en vitesse.

« Chantons sous la pluie » est une figure triangulaire entre ce qui disparaît, le muet, ce qui naît le parlant et ce qui se maintient en évoluant, la danse. Les corps se moquent bien de ces rivalités entre concepts, ils s’entretiennent, bougent, offrent leurs splendeurs dans une géométrie tourbillonnante éternelle.

D’agréables mélopées traversant un temps changeant ou l’on ne se pose jamais longtemps. Les premières notes de Singing in the rain sont intemporelles une manière de démontrer dans nos incessantes recherches de la vérité que tout a déjà été découvert.

Pour moi, "chantons sous la pluie" est le film référence en matière de comédie musicale des années 50. Un scénario qui se tient, de l'humour, de l'amour, des chorégraphies superbes et des chansons cultes. Léger, bien enlevé et optimiste !

S’il y a bien un genre cinématographique que j’exècre, c’est la comédie musicale. Qu’il s’agisse des films modernes ou des classiques de la MGM. Voir des gens chanter à l’écran sans raison, pour exprimer pendant 5 minutes une idée simple, est un supplice pour moi. Mais en bon cinéphile, je prends mon mal en patience et je tente d’apprécier le reste.
Toutefois, mon premier visionnage de « Singin’ in the Rain » il y a une dizaine d’années fut une révélation : oui je peux prendre mon pied devant une comédie musicale ! Après 3 ou 4 visionnages, je l’apprécie toujours autant, et plus que n’importe quel autre film musical. Pourquoi ?

Sans doute parce contrairement à beaucoup de ses congénères, ce long-métrage limite les numéros musicaux. Ils sont relativement courts, et surtout, souvent intégrés à l’intrigue et à la diégèse du film. Mis à part le dernier morceau d’un quart d’heure, totalement gratuit d’un point de vue narratif. Mais les talents de danseur de Gene Kelly et l’audace visuelle de la mise en scène le justifient.
Ce sont d’ailleurs parmi les grandes qualités de « Singin’ in the Rain ». Le talent, l’énergie incroyable, et la camaraderie rayonnées par le trio Gene Kelly / Debbie Reynolds / Donald O’Connor… malgré des tensions sur le tournage. Anecdote célèbre, Debbie Reynolds s’était attirée les foudres du méticuleux Gene Kelly, son niveau de danse étant jugé trop faible ! Entraînement intensifs et pieds en sangs à la clé…
La grande qualité de la mise en scène, effectuée par Stanley Donen et Gene Kelly. Des idées novatrices, des mini-montages qui explosent les mirettes, des tableaux somptueux, des scènes devenues emblématiques. Mais aussi un sens impeccable du rythme et de l’humour.
Car « Singin’ in the Rain » est avant tout une comédie formidablement drôle, doublée d’un feel good movie nostalgique. Bourré de petits gags burlesques et de piques bien trouvées, le film revient avec amusement sur une période pourtant tourmentée du 7ème Art. La fin du muet et l’avènement du parlant, la première révolution du cinéma, d’une violence inouïe, qui fit sombrer (et naître) de nombreuses carrières.
De manière étrange, c’est à l’époque « An American in Paris », sorti l’année précédente, qui éclipsa « Singin’ in the Rain ». Il faudra attendre plusieurs années pour que celui-ci n’obtienne son statut mérité de grand classique.

L'une des références du genre comédie musicale, et on comprend pourquoi. "Chantons sous la pluie" est génial, bien au-delà de la fameuse scène de danse sous la pluie interprétée par Gène Kelly. Il s'agit d'un film sur la transition difficile pour certains acteurs entre cinéma muet et cinéma parlant, mais traité de manière bien plus légère qu'un "Boulevard du crépuscule". Les scènes de chant et de danse sont vivantes et bien faites, notamment grâce à Gene Kelly, excellent dans l'exercice. Quand une histoire d'amour s'en mêle, tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment, devant une œuvre qui n'a d'autre valeur que de divertissement.

Existe-t-il dans l'Histoire du cinéma un film plus beau que "Chantons Sous la Pluie" ? Sans doute, mais à l'instant, il n'y en a pas un seul qui me vienne à l'esprit…Un scénario impeccable, visible autant au premier degré pour ses gags irrésistibles qu'au second, comme réflexion sur la vérité et les simulacres au cinéma ; Gene Kelly, soit le second meilleur danseur que la terre ait jamais porté, juste après Fred Astaire et juste avant Michael Jackson ; des chansons irrésistibles et des morceaux musicaux immanquablement réjouissants - "Make Them Laugh ! Male Them Laugh !" (grâce en particulier à l'abattage du redoutable Donald O'Connor) ; évidemment les cinq minutes de pur génie de la "danse sous la pluie", cinq minutes incroyables où le cinéma devient une inoubliable machine à bonheur. S'il faut trouver un défaut au film, c'est l'inclusion artificielle, décalée, de "Broadway Melody", qui le déséquilibre avant le final glorieux… Mais on pardonnera, pour les jambes interminables de Cyd Charisse. Non, finalement, c'est parfait, c'est tout !

Une excellent comédie musicale. Le scénario évoque le passage du muet au parlant, et c'est assez intéressant. Le film est très léger et c'est limite un feel-good-movie.
On passe un très bon moment. Les chansons sont vraiment biens, les acteurs sont convaincants tout comme la réalisation.
Ce film a qui plus est très bien vieilli, et ne fait pas daté ou dépassé comme on aurait pu le craindre.
Tout est réuni pour faire de Chantons sous la pluie un film très agréable, et aussi très intéressant, car le scénario n'est pas un simple prétexte à une histoire d'amour.

Bien avant Jacques Demy et une éternité avant Damien Chazelle

Il faut tout même rendre à César ce qui lui appartient. « Chantons sous la pluie » est un bijou de fantaisie et le symbole d’une Amérique qui sait chanter, danser et nous distraire avec légèreté et talent.

Gene Kelly est en lévitation et le pas léger, il suit le bruit de la pluie avec cadence et magie.

Le scénario est secondaire mais amusant et moqueur sur le passage du cinéma muet au cinéma parlant.

Jacques Demy n’a fait que retenir la leçon sans autant de rythme, ni de fantaisie exceptées les couleurs pétillantes qui attirent le regard mais il n’a pas le même sens de la chorégraphie et les « Parapluie de Cherbourg » semble beaucoup plus lourd, malgré la beauté fulgurante de Catherine Deneuve.

Quant à Damien Chazelle, il a été bon élève dans son dernier film et il respecte honorablement les codes mais j’avoue que niveau chant et danse on est loin derrière, mais Chazelle apporte une certaine modernité de ton.

Stanley Donen, Gene Kelly ou Vincente Minnelli sont les Maîtres de la comédie musicale et celle-ci a pris naissance aux Etats-Unis avec une vraie énergie et un bon tempo.

Classique, "Chantons sous la pluie" se distingue par une critique d'Hollywood et ses stars tout en offrant un scénario intéressant. En effet, l'histoire est plaisante par son rythme musical tout comme la réalisation qui est réussie. D'autre part, les acteurs sont intéressants dans leurs rôles respectifs. Ainsi, le film est convaincant et captivant.

Quoi vous n'avez pas vu ce film ??? Ben qu'est-ce que cous attendez ... Dans mon top 5.

De belles chansons, de superbes acteurs, une bonne histoire et un scénario en béton ! En plus on s'ennuie pas.

Comment ne pas tomber sous le charme de ce trio ? Gene Kelly, Debbie Reynold & Donald O'Connor sont véritablement époustouflant dans cette comédie musicale (qui reste à ce jour l’une des plus belles et des plus drôles).
Le scénario tout d’abord, est d’une originalité si flagrante, il allie le burlesque et le clownesque.
Singin' in the Rain (1953) nous raconte un moment clé de l’Histoire du 7ème Art, le moment même où le tout Hollywood s’est décidé de quitter le cinéma muet pour passer au parlant. Le seul bémol, c’est qu’à ce moment même, un couple de comédiens vit une véritable renommé. Si lui s’aura s’adapter sans difficulté au changement (du muet au parlant), elle ne pourra pas car elle possède une voix si épouvantable qu’elle devra être doublée contre son gré et à l’insu des spectateurs et de la presse.
Cette joyeuse comédie est donc aussi une satire contre le système Hollywoodien ! Niveau chorégraphies, ici on atteint le summum grâce à Gene Kelly & Donald O'Connor qui accumule en plan séquence des scènes d’anthologies invraisemblables et remarquables. Un chef d’œuvre magique et époustouflant !

Cet incontournable de la comédie musicale réalisé par Stanley Donen et Gene Kelly et sorti en 1952 est vraiment très bon. Pourtant, je n'aime habituellement pas vraiment les comédies musicales, ce n'est effectivement pas mon genre favoris et j'ai donc mis beaucoup de temps à regarder ce film mais je ne le regrette finalement pas du tout car si c'est un chef-d’œuvre pour certains, pour ma part j'ai en tout cas beaucoup aimé. C'est l'histoire de deux stars au sommet de leur carrière dans le cinéma muet mais lorsque Hollywood décide de passer au parlant, les choses se compliquent. C'est entre autre pour cela que j'ai apprécié le film, parce-que je trouve le scénario très bon. on en apprend beaucoup sur le cinéma et les décors de plateaux de cinéma muet sont très sympas et très bien reproduits, le film permet même de voir un peu plus profondément dans l'industrie hollywoodienne et se permet même quelques fois des auto-critiques plutôt sympa. Les problèmes de l'époque sont également avancés, par exemple celui de transposer les acteurs de cinéma muet au parlant par rapport à leur voix, le public ne s'attend pas forcément à entendre cette voix là et le tout est très bien rendu et, de plus, très intéressant. Les chansons ne sont pas non plus intempestives, j'avais un peu peur de cela, mais finalement il n'y en a pas tant que ça (en tout cas par rapport à ce que je pensais) et elles sont toutes plaisantes et bien amenées, notamment celle qui a marqué tous les esprits : "Singin' in the Rain" où Gene Kelly danse dans la rue sous la pluie. J'avais également peur de m'ennuyer (comme quoi, j'avais beaucoup d’aprioris sur ce film) mais finalement non car le rythme est soutenu du début à la fin et l'histoire est vraiment sympa à suivre. Nous avons également beaucoup d'humour et il est très bien dosé et sympa, il y a beaucoup de scènes très drôles notamment celle de la spoiler: première projection du film parlant des deux stars du film
, qui est irrésistible. Les costumes sont quant à eux magnifiques surtout les robes etc. de même que les décors et les jeux de lumière. La réalisation est également très bonne, nous avons de magnifiques scènes et notamment celle où Don danse avec la fille de ses rêves avec le grand foulard blanc qui m'a épaté de part sa beauté. Du côté des acteurs, nous avons principalement Gene Kelly, Donald O'Connor et Debbie Reynolds dont le film la projettera d'ailleurs au rang de star et ils jouent tous très bien à la fois dans leur jeu que dans leur scène de danse et de chant. "Chantons sous la pluie" est donc un classique hollywoodien mais également un indémodable qui ne cessera d'étonner le public, même encore bien des années plus tard.

"Good morning, good morning ! It's great to stay up late…". Mon admiration pour "Chantons sous la pluie" est sans bornes. On ne voit pas de simples acteurs mais de véritables artistes déployer une joyeuse énergie ! L’acrobatique chorégraphie en solo de Donald O’Connor sur "Make ’em laugh" amuse et époustoufle. Celle mythique de Gene Kelly sur "Singin’ in the Rain" enivre de plaisir. Pareillement, les numéros à plusieurs sont autant de gourmandises à savourer sans retenue. Entre clowneries et claquettes, leur performance côtoie la perfection. Pour accompagner ces deux formidables danseurs, Debbie Reynolds, alors simplement à l’aube de sa carrière, fait superbe impression. L’action de cette comédie vraiment drôle se déroule en 1927. Déjà les gens se ruent pour acclamer les stars du Cinéma muet. Don Lockwood et Lina Lamont sont adulés du public et entretiennent dans les médias l’image d’un couple glamour. Pourtant Don (Gene Kelly) n’aime pas Lina (Jean Hagen) qui est résolue à l’épouser. L’imprévisible Amour naîtra au contact de Kathy (Debbie Reynolds). Mais voilà que s’apprête à sortir "Le joueur de jazz", un film parlant ! Bien entendu la plupart des professionnels du muet ne croient pas à l’avenir du parlant. Le phénomène s’amplifie néanmoins et chaque studio prépare activement son parlant. Seul problème pour Lockwood : miss Lamont a une voix à pleurer de rire ! Les scènes de tournage calamiteux sont d’ailleurs tordantes. Le passage obligatoire par Broadway s’avère la section la moins enthousiasmante. Hommage éblouissant à plus de vingt ans de comédies musicales hollywoodiennes (seules deux chansons ne sont pas reprises d’anciens succès), ce chef d’œuvre absolu allie musique euphorisante et histoire réjouissante. En décrivant une période qui n’est pas celle durant laquelle il fut tourné, "Chantons sous la pluie" gagne en intemporalité. L’aspect kitsch a beau être présent, ça a merveilleusement passé les années. Un spectacle qui nous laisse les yeux pleins d’étoiles.

Classique des classiques, source d'inspiration de "The Artist", "Chantons sous la pluie" est une référence du 7ème art qui n'a pas pris une ride depuis sa sortie dans les années 50.
Ruisselant de mimiques terrifiantes de spontanéité et de répliques illustres, ce chef-d’œuvre signé communément des mains de Stanley Donen et Gene Kelly fait aujourd'hui parti intégrante de la culture populaire.
Acteurs fantastiques avec en premier plan un Gene Kelly splendide et un encore meilleur Donald O'Connor accompagnés des talentueuses Kathy Selden et Cyd Charisse, "Chantons sous la pluie" est surtout l'occasion de découvrir un travail impressionnant.
Numéros de claquettes, de danses, de musique...il ne semble n'y avoir aucune limite au talent de ses acteurs qui crèvent l'écran devant les prestations fades auxquelles nous avons droit de nos jours.
Scénario simple en restant efficace, mise en scène exemplaire et une photographie brillante sont tant d'atouts dans la manche de "Singin' in the rain".

Comédie musicale culte désormais, Chantons sous la pluie conforme son statut légendaire. Le film est en effet une perfection de drôlerie et de bonne humeur, avec ses chansons célèbres et ses chorégraphies réussies, des acteurs excellents, un scénario très bon donnant lieu à une série de mises en abymes (certes, c'est commun à de nombreux films musicaux) et surtout une satirique vision du cinéma, avec les effets désastreux (mais historiquement véridiques) de l'arrivée du parlant pour les stars du muet - thème qu'on retrouvait déjà dans Sunset Boulevard de Billy Wilder. Enfin la mise en scène signée Stanley Donen est plus que réussie.