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Un visiteur
3,5
Publiée le 23 août 2014
J'aime Brisseau, j'adore Crémer, j'ai aimé forcément le film; mais j'aurais aimé qu'on explique un peu plus le personnage du professeur: il a écrit un livre oublié, sa femme est plus epanouie professionellement, est-ce - que ça l'a eloigné d'elle pourtant superbe?Les parents de Mathilde ont été terrassés par 1968 (un certain regard sur '68), est le professeur? j'aurais aimé en savoir plus... mais le film exprime très bien les phantasmes de Brisseau
En 1989, Jean-Claude Brisseau touche au cœur la France entière en réalisant « Noce blanche ». Cette magnifique histoire d'amour entre un solide professeur d'âge mûr et sa jeune élève de 17 ans ne manque ni de pureté, ni de réalisme. On se laisse donc totalement « embarquer » par le jeu des acteurs qui parviennent sans peine à nous faire croire à leur tendre histoire... qui devient vite dangereusement toxique, tant pour l'un que pour l'autre. On sent d'ailleurs très bien que la fin ne peut être que tragique, même si on aimerait croire que l'amour est toujours le plus fort et qu'il peut abolir tous les tabous et toutes les différences... côté distribution c'est la toute grande classe, Bruno Cremer est parfaitement à l'aise dans un rôle pourtant compliqué, qui oscille en permanence entre force et fragilité... mais c'est bien la toute jeune Vanessa Paradis qui bouleverse tout le monde grâce à son personnage d'adolescente à fleur de peau. On ne peut que reconnaître l'intensité de son talent naissant et tomber instantanément amoureux d'elle, par la même occasion. Magique et totalement intemporel, j'adore et je conseille sans modération !
L’un des succès surprise de l’année 1989 en France, Noce blanche lança la carrière cinématographique de Vanessa Paradis. Elle est tout simplement impressionnante dans ce rôle de lycéenne quelque peu marginale tombée amoureuse d’un imposant Bruno Cremer, son prof de philo dans le film. Cette œuvre à la thématique subversive est remarquable d’intelligence, de par la finesse d’écriture de ses dialogues comme par la description ses personnages. Superbement mis en scène, Noce blanche raconte à travers cette histoire d’amour interdite la rencontre de deux êtres très différents qui vont se reconnaître comme des alter ego, s’entraînant mutuellement dans une relation fatalement destructrice. Un film d’une grande élégance, qui n’a pas pris une ride.
Film avec une histoire qui ne m'attire pas mais en fin de compte j'ai apprécié. Brisseau à bien écrit sur un sujet déjà vu et pourtant il n'y a pas trop de banalité. Des dialogues très justes et tendres, le couple Paradis/Cremer est parfait pour cette romance.
Film sur l abandon et sur la manipulation, Noce Blanche vaut surtout pour l excellente interprétation de Vanessa Paradis extrêmement troublante. Face à elle Bruno Crémer est toujours à la limite jouant à la fois sur la fascination et le rejet que lui inspire cette relation. Le film est parfois maladroit mais vaut le coup d œil.
pour sa premiere apparition au cinema, vanesssa paradis est convaincante, et d'entree un acteur de talent, bruno cremer excellent dans le role du prof amoureux, le debut d'une belle carriere pour paradis
Magnifique film même si pour vanessa Paradis le tournage fut difficile en partie à cause du réalisateur.Du haut de ses dix sept ans Vanessa Paradis est brillante de maturité pout interpréter ce rôle d'une jeune fille fragile et complexe.Bruno Cremer tout dans la retenue est plus que touchant.Ce film est un bijou de poésie, ce sont deux êtres qui se rencontrent différents dans la forme mais dans le fond, se ressemblent.Leur histoire ne pouvait pas exister dans le regard des autres.
j'ai trouvé ce film très intéressant , bon l'histoire ne vole pas très haut mais ça reste sympa à regarder , c'est bien joué , il reste dans les annales car c'est le premier film de vanessa paradis mais honnêtement il est pas si exceptionnelle que ça
Un film simple et classique dans sa réalisation, mais qui n'en reste pas moins beau et touchant ; les émotions sont vraies et justes, ici rien n'est surjoué ou en trop, même les dialogues aux langages soutenus parfois apportent un charme à tout ça. Les deux acteurs sont excellents, et la bande originale que j'ai pris plaisir à écouter lors de plusieurs scènes est... sublime ; elle nous fait ressentir toute la mélancolie des scènes. Vanessa Paradis est dans un rôle vraiment touchant ! Pour un premier film elle est touchante de sensibilité et de talent. Du haut de ses 17 ans elle était subjuguante. Je la préfère définitivement actrice que chanteuse. Le sujet de Noce Blanche m'a intrigué et ému sur cette amour destructeur et impossible entre un professeur et son élève. Tabou, énigmatique, troublant, voilà comment je décrirais le film en trois mots.
Malgré son décès, Jean-Claude Brisseau est aujourd’hui connu essentiellement pour les problèmes judiciaires qu’il a connu aux débuts des années 2000. Il ne faut pourtant pas oublier qu’il est également un cinéaste adoubé par le milieu du cinéma tout au long de sa carrière et qu’il a rencontré un beau succès commercial (près de 2 millions de spectateurs) avec Noce blanche. Cela est peut-être dû au fait qu’il marquait les premiers pas de comédienne de Vanessa Paradis qui était déjà très célèbre en tant que chanteuse et qui faisait à l’époque la une des journaux people pour sa relation avec Florent Pagny. Il faut reconnaître effectivement le courage de l’actrice d’accepter de jouer plusieurs scènes dénudées (certes brèves) alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans (on peut toutefois être un peu perplexe par le fait que cette nudité ne soit appliquée qu’à elle et jamais à son partenaire masculin beaucoup plus vieux, Bruno Cremer). Cette passion entre une adolescente possessive et manipulatrice et son professeur est traitée de manière assez juste (le choix, rare, du format 1.37 permet notamment d’accentuer l’intimité entre les personnages) mais peut parfois donner l’impression de trop coller à une certaine forme de cinéma français bourgeois. Outre le fait d’offrir au réalisateur un cadre qu’il connaît bien (Brisseau a été enseignant de Français et d’Histoire), le choix de faire du héros un professeur de philosophie rattache ainsi le film à ce type de cinéma élitiste et peu visuel. On peut donc apprécier le traitement des personnages tout en trouvant le film parfois un peu long (bien qu’il ne fasse qu’une heure et demi environ).