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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 avril 2008
J'avais un à priori négatif sur le film, sachant que Vanessa Paradis jouait le rôle principal. Je la trouvais déjà limite chanteuse, je redoutais sa prestation d'actrice. Et pendant le film, je me suis aperçu qu'on m'avait menti! Car Vanessa n'est pas chanteuse. Non, non... C'est une actrice. Oui, sans doute une actrice qui pousse de tant en tant la chansonnette, d'accord. Mais avant tout une actrice. Et quelle démonstration! Bravo Vanessa. Bon, j'ai passé beaucoup de temps sur Vanessa parce que j'ai été très agréablement surpris. Mais bien sûr que Bruno Crémer est lui aussi excellent, ainsi que tous les autres acteurs et figurants d'ailleurs. Le scénario est à l'avenant. Bref, c'est pour moi un des meilleurs films que j'ai pu voir jusque là.
Un film dérangeant, aussi peu crédible qu'il est possible de l'être... Bruno Cremer est et reste un excellent acteur même si on se demande ce qu'il vient faire dans un pareil scenario. Vanessa Paradais, et bien fait du Vanessa Paradis, c'est à dire de l'insipide en tant qu'actrice. Je me demande toujours comment elle a pu avoir un tel succès au fil des années... Mais disons qu'elle a su faire les bons choix de compagnons de vie. Ca n'en fait pas d'elle une talentueuse actrice, loin s'est faut, et ca ne fait pas de ce film, un film remarquable. Un film mélo oubliable sans difficulté.
Vanessa Paradis et Bruno Kremer jouent très bien leur rôle. Cette histoire est vraiment troublante et ne peut pas nous laisser indifférente. La fin est malheureusement très triste.
Un film charmant et bouleversant, sur un sujet tabou traîté avec tact et pudeur. Vanessa Paradis est très bonne dans son premier rôle au cinéma. Difficile de ne pas pleurer à la fin.
Noce Blanche est un film majeur dans la filmographie de Vanessa Paradis, mais aussi dans celle de Bruno Crémer. L'histoire est toute simple: Crémer incarne un prof de philosophie, marié et heureux en ménage, Vanessa Paradis est une jeune élève de 17 ans dont la situation est tout de même complexe. Entre les deux, une amitié va d'abord se créer et qui va ensuite laisser place a un amour réciproque. La vie de notre professeur de philosophie va vite être chamboulée. Va t'on assister a une histoire d'amour au dénouement tragique?
Noce Blanche (1989) pourrait être perçu comme un "remake" de "Mourir d'aimer" (1971) car le thème central dans le thème central dans les deux films est une histoire d'amour entre un professeur et une élève. Mais c'est le contexte qui change, "Mourir d'aimer" a été réalisé a une époque où la France était encore sous le choc de Mai 68, alors qu'en 1989, les cicatrices de Mai 68 semblaient déjà bien refermées.
Tout d'abord on est intéressé...puis charmé...puis conquis...puis totalement enivré...Je crois bien que ce film est l'un des plus beaux que j'ai pû voir, une emprunte indélibile, c'est certain...Bon, quelques maladresses d'interprétations (ou de dialogues) d'après moi quand même, hein, surtout chez la femme de Bruno Kremer. Ce dernier étant impeccable à chaque scène, et Vanessa Paradis quand à elle est très bien, ouais, très bien. Juste, je crois que c'est le mot qui convient le mieux. Même les plus endurcis auront, à l'instar de Kremer, le regard mouillé durant les 10 dernières secondes du film. Bouleversant, magnifique, les mots manquent pour décrire ce qui se nomment à mon goût un chef-d'oeuvre...Oui, j'y vais fort ce soir, c'est comme ça, j'ai adoré.
Bruno Crémer a superbement bien interprété son role de "prof" malgré les difficultés du tournage ?! j'ai apprécié également les répliques de Ludmila Michael !! par contre le duo "Crémer / Paradis" n'était pas du tout crédible ! aucune complicité durant tout le tournage Mais cette histoire ambigue et psychologique a bien plu apparamment !
Dans l'inconscient collectif,"Noce blanche"(1989) représente avant tout la naissance cinématographique de Vanessa Paradis,dans un rôle où on ne l'attendais pas,elle,la môme chantant "Joe le Taxi".Il s'agit d'un drame auteuriste sur un sujet bien actuel.Un professeur de philosophie tombe sous le charme de son élève en détresse,dont la relation d'abord empreinte de pureté,devient ensuite toxique et censurée par la moralité revendiquée.Une histoire d'amour sacrifiée sur l'autel des valeurs traditionnelles,et le jugement d'autrui.Ce n'est pas la femme du prof(Ludmila Michaël),patiente et résignée,qui peut empêcher cela.Bruno Cremer,digne,altier et viril forme avec Vanessa Paradis,impulsive,frondeuse et désabusée un couple crédible,malgré leurs 43 ans de différence d'âge.Leur "divine idylle" ne dure pas,et est condamnée à se terminer dans le drame et les regrets.Beaucoup trop de longueurs dans un film à la réalisation trop proche d'un téléfilm;qui ne va jamais au-delà du pitch de départ basique.Quelques envolées lyriques n'aurait pas fait de mal,ou des surprises dans le déroulement d'une histoire cousue de fil blanc.Enfin,Paradis,et c'est peut-être mon seul avis,a tendance à énerver,à faire la moue et la prétentieuse.Ou bien est-ce son rôle qui veut ça? Pas franchement conquis.
A sa sortie, "Noce blanche" a cartonné, boosté par le succès récent de "Joe le taxi" et un "buzz" (le mot n’existait pas à l’époque) autour des quelques scènes dénudées de Vanessa Paradis. Il mérite mieux que ça. C’est vrai, Vanessa a un physique, une personnalité et un magnétisme qui attirent le regard dès qu’elle est à l’écran. Il est tout aussi évident qu’elle débute, que sa technique de comédienne est rudimentaire, et que la direction très stricte de Jean-Claude Brisseau, si elle lui permet de construire un personnage cohérent, étouffe beaucoup sa spontanéité. Face à elle, Bruno Crémer est égal à lui-même, dans un rôle qui lui convient presque trop bien : alliage d’intériorité et de pesanteur qui se fissure par de grands éclats de violence impressionnants. Ludmila Mikaël se contente de faire son boulot dans un rôle peu valorisant. Le « truc en plus », c’est finalement Jean-Claude Brisseau, à la fois scénariste intelligent et réalisateur irréprochable (cadrages composés avec goût, belle lumière). Son histoire pourrait être banale ou simplement sulfureuse : elle est plus que cela. Parce que jusqu’au bout, on se demande qui est vraiment Mathilde (amoureuse ingénue ? nymphomane manipulatrice ?), et parce que son histoire renvoie, par un jeu de miroirs assez malin, au contenu des cours du prof de philo, piégé par les mêmes concepts qu’il explique en classe à ses élèves : l’inconscient, la critique nietzschéenne de la philosophie, etc. Au-delà de la performance de son actrice principale, « Noce blanche » est un beau film, bien mené et plus subtil qu’il n’y paraît au premier abord.
Beau film, dont la multitude d'interprétations possibles n'est qu'un aspect de cette même beauté. La lecture philosophique semble la plus intéressante et semble s'imposer d'elle-même dès le moment où le professeur déclare à sa femme vouloir guider la jeune fille vers "le monde des Idées". C'est finalement par là que continue le combat sans cesse du platonicien entre le monde sensible et le monde des Idées. Le voilà pris au piège, esclave du désir, il doit succomber et retomber vers le monde sensible: après tout quel est ce prof de philosophie que l'on ne voit jamais lire? Mais quand l'amour de la jeune fille, qui lui n'est pas sensible (il ne suffit que d'observer la manière dont elle se moque du sensible, par le jeu avec son corps mais aussi par l'âge beaucoup plus avancé qu'elle de son professeur), lui réclame de quitter sa femme, union vue comme l'intelligible, l'union vers l'Idée; le voilà qu'il refuse, croyant par là affirmer sa liberté en reniant son amour sensible pour la jeune fille; mais le voilà victime de la décadence Nietzschéenne, qu'il pensait pourtant si bien connaitre. Son erreur est là, c'est d'avoir, en voulant choisir le monde de l'Idée, abandonné la véritable vie mais également ignoré l'Idée qui se cachait dans ce qui était pour lui sensible. Bref voilà là une belle métaphore, sur la vie et le philosophie, l'homme et la sagesse : un combat Nitzschéen d'une simplicité enfantine. On aimera ces plans où l'être se fonde dans la nature, retrouve corps avec elle. On apprécie ces dialogues timides mais si profonds. On aime l'agilité et la profondeur avec laquelle Brisseau évite les pièges de la banalité. On admire un film qui, pourtant couvert de défauts, sait mêler le plaisir physique à l'intellectuel, sait nous émouvoir et nous porter vers la réflexion.
Révélation d'un talent hallucinant pour une actrice en pleine naissance, Vanessa Paradis, Noce blanche célèbre avec virtuose le mariage entre démence et impuissance. François Hainaut, professeur de philosophie au lycée, se fascine mystérieusement pour une élève absente, Mathilde Tessier, personnage fragile et ambigu. Terriblement passionnant, ce jeu entre les deux personnages abouti à la redoutable passion amoureuse. A la limite de l'abstrus, force principale de la narration, se mêle étrangement sincérité et artifice, passion et illusion. De ce point de vue, l'utilisation de le l'idée philosophie s'explique. En effet, le réalisateur utilise un stéréotype assez conforme à l'idée que l'on se fait de ce genre de personnage. Complexe, hétéroclite, égaré, il correspond parfaitement à l'image du personnage interprété par Bruno Cremer. Complémentaires et perdues, ils se trouvent pour mieux se comprendre eux-même. Ils se ressemblent. Dès lors s'enchaîne des situations sur un fond de thriller palpitant. Cette relation dangereuse et dérangeante sonne la fatalité. Le drame enivre ses deux protagonistes qui ne se connaissent pas. Où du moins très peu. Le film illustre avec virtuose cette association des sentiments humains avec un regard froid, une image glacée. C'est une histoire tragique. Mais on pourrait porter, comme c'est le cas d'un point de vue morale, une critique indiscutable du personnage de Bruno Cremer pour abus sur mineur. Et de l'autre, on accuserait Mathilde Tessier pour son comportement de débauché. Mais cela semble vain. Pouquoi ? Car nous sommes au cinéma. Nous ne pouvons blâmer la sincérité évidente de cette liaison qui porte atteinte aux moeurs et à la morale sociale. Ces deux égarés sont l'impuissance véritable qui pousse à l'exclusion, nous conduit à la mort. A la fois excellent thriller psychologique et porteur de mutliples réflexions, le film est l'un des plus beaux de son auteur, accessible et fascinant. Une réussite.
Un film touchant et sublime ! Vanessa Paradis, toute fragile, innocente et a la fois si brisée !
La beauté d'un film parlant d'une jeune fille perdue qui croise le chemin de son professeur de philosophie, qui jour après jour reprendra gout à la vie ! Une osmose entre ses deux personnages ! Des sentiments qui les lient ! Une jeune jeune dans le tumulte de la vie ! Fragile et blessée par la vie !