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White Fingers
15 abonnés
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3,0
Publiée le 30 août 2023
« Les 100 fusils » s’inscrit dans la longue filiation des films de révolution ou de révolte au Mexique dont le porte-drapeau reste l’immense « Il était une fois la révolution » de Sergio Leone. Avec Tom Gries, un obscur réalisateur dont la filmographie s’écrit sur un passe-navigo, pas vraiment de révolution cinématographique, on est dans l’ambiance classique/plan-plan. Seule variation, les oppressés sont des Indiens Yaquis. Le film fonctionne sous la forme d’un trio au profils opposés, physiquement et intellectuellement : Jim Brown, un homme de loi assez charismatique et plutôt imperturbable, Raquel Welch et sa plastique irréprochable, une meneuse déterminée, et Burt Reynolds, dans le rôle d’un métis roublard et fêtard. Les scènes d’action sont plutôt réussies, mais entre deux scènes musclées, il faut faire du remplissage et, là, le film devient bavard, limite ennuyeux. Fernando Lamas est un très bon « méchant », sadique à souhait. « Les 100 fusils » est un film distrayant et sans prétention, à défaut d’être original.
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Aussi surprenant que cela puisse paraître un western classique dans lequel on S ennuie pas. Le scénario reste assez peu original néanmoins il rassemble en 69 un noir, un blanc ... enfin un indien (Burt Reynolds, cherchez l'erreur) et passe un message engagé. Pas de surprises sur le jeu d acteurs ou les moyens, c est à peu près ce qu on peut en attendre.
Invraisemblances ? Bien sûr mais vous en connaissez des westerns vraisemblables vous ? Avec leurs bagarres interminables où on ressort sans hématomes, et leurs balustrades en carton ? Scénario primaire ? Ben oui dans les western il y a les gentils et les méchants, et d'ailleurs dans le film c'est bien compliqué que ça, Brown n'est pas si clean que ça (15 ans de cavalerie contre les indiens), Reynolds non plus (d'ailleurs ses ennuis commencent spoiler: quand il refuse de payer Soledad Miranda ) et si le film prend le parti des indiens, la scène spoiler: de beuverie nous rappelle qu'ils ont aussi leur faiblesses. L'important est ici que le spectacle soit assuré et il l'est avec ses scènes de combats spectaculaires et très bien réalisées. Le film se paye le luxe d'alterner des scènes tragiques spoiler: (les exécutions sommaires) avec d'autres virant au burlesque comme la douche de Raquel. On appréciera la courte mais féroce charge anticléricale. La fin est amère, puisque rien n'est vraiment réglé. La musique est excellente, les acteurs s'en sortent bien même si Brown n'en est pas un, quant à la scène ou Raquel Welch prend une douche devant les soldats du train, elle reste inoubliable, les plans sont courts, mais comme dirait Tavernier, l'arrêt sur image ce n'est pas fait pour les chiens. Le film n'est pas parfait en raison d'un montage parfois chaotique mais il est excellent et on ne s'ennuie pas une seconde..
Western qui s'avère bien sympathique à visionner, "Les 100 Fusils" nous propose quelques scènes d'actions de qualité ainsi qu'une interprétation très convaincante de la charmante Raquel Welch. A noter d'ailleurs que cette dernière possède deux séquences qui ont acquis une certaine notoriété. La première étant sa scène d'amour avec l'acteur noir Jim Brown, l'autre étant celle où elle apparaît en train de se laver sous un château d'eau.
La réalisation est signée Tom Gries qui signera plus tard le très bon Will Penny. Burt Reynolds et Jim Brown sont excellents dans leurs rôles. Raquel Welch (ah je ne me lasse jamais de voir cette actrice !...) aussi est superbe. Fernando Lamas est un excellent méchant qui, pour une fois, ne finira pas sous les coups du héros, mais d'une foule en colère. Parmi les seconds rôles, on retrouve Dan O'Herlihy (Robocop) jouant un américain un peu perdue au milieu de cette révolution, la jolie Soledad Miranda en fille d'hôtel (que l'on retrouvera dans des oeuvres de Jess Franco) et Aldo Sambrell en sergent que l'on remarquera dans des rôles d'homme de bande dans le Bon la Brute et le Truand, Pour une poignée de dollars, et le Voyage fantastique de Sinbad. Sachons aussi que ce film fit scandale à sa sortie à cause de sa scène d'amour entre un Noir et une Blanche. Il est vrai qu'elle n'est guère vraisemblable - il ne fait aucun doute qu'elle ait été mise pour choquer l'audience - mais c'est malgré une scène dont on se souvient. Mais de toutes les scènes, le vrai morceau d'anthologie demeure le déraillement du train et la bataille finale qui s'ensuit (une scène formidable !). Les 100 Fusils demeure un western original qui se laisse regarder avec plaisir et que je conseille à tout fan du genre.
"Les Cents fusils" peut néanmoins compter sur une réalisation maîtrisée et des scènes d'action nombreuses. On appréciera également quelques éléments qui permettent au film de se distinguer de la masse des westerns de l'époque: un acteur principal noir, le charme de Raquel Welch . Les scènes d 'attaque du train et village à la fin sont excellentes , une super réalisation et la musique . un film très agréable à revoir
Un western influencé par la mode spaghetti, mais qui n'arrive pas en emballer vraiment tant le récit est répétitif, malgré les scènes glamours et limite érotique orchestré par la sublime Raquel Welch !
Un shérif noir américain et un bandit métis s'allient pour venir en aide à des indiens en lutte avec un général mexicain particulièrement tyrannique. Si le scénario ne brille pas par son inventivité, "Les Cents fusils" peut néanmoins compter sur une réalisation maîtrisée et des scènes d'action nombreuses. On appréciera également quelques éléments qui permettent au film de se distinguer de la masse des westerns de l'époque: un acteur principal noir, le charme de Raquel Welch ou encore le fait que les indiens soient présentés sans manichéisme (ni mauvais ni totalement bons, ils sont à la fois les opprimés victimes de la folie du général Verdugo et des sauvages capable de beuveries et de saccage après la prise du fort). Néanmoins, le film manque de rythme et, en dehors des scènes d'actions (qui n'ont par ailleurs rien de très exceptionnelles), on a rapidement tendance à s'ennuyer. Surtout, ce western américain sur fond de Révolution mexicaine apparaît bien fade par rapport aux productions italiennes de la même époque qui poussaient l'analyse sociale des causes de la Révolution, la violence et le souffle épique beaucoup plus loin. S'il n'avait pas s'agit d'un des tout premiers films montrant une scène d'amour entre un homme noir et une femme blanche, le film serait-il resté dans les mémoires? Au final, "Les Cent fusils" est un western correct mais aussi très limité.
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3,0
Publiée le 11 août 2013
Pas mal de westerns relatent la rèvolution mexicaine: ainsi "100 rifles" dans lequel le rèalisateur Tom Gries fait l'apologie de la rèvolution et de la libertè! Tirè du roman de Robert MacLeod, ce film fait voler en èclats le tabou des amours interraciales entre Jim Brown et Raquel Welch! Fernando Lamas, prototype du Don Juan latin, et Burt Reynolds, symbole de la masculinitè, en sont ègalement les interprètes! Tournè en Espagne, on y voit la libèration d'une minoritè, celle des Indiens Yakis, persècutès par les mexicains, soutenus par les industriels amèricains et les conseillers militaires prussiens! Une distribution très hot et quelques scènes marquantes sortent ce western de l'ordinaire des sixties! Quand on èvoque aujourd'hui "100 rifles", ce n’est pas pour ces scènes de combat ou de batailles mais pour les sèquences entre Welch et Brown, fameuses pour leur èrotisme...
Un film à visée à commerciale, prévu au premier degré et qui reste strictement dans les clous. Le scénario est truqué d’invraisemblances, d'incohérences, et l'impression finale reste qu'entre deux scènes d'action il ne se passe pas grand chose d'intéressant. Au niveau des acteurs, les trois têtes d'affiches ne sont pas des acteurs au talent exceptionnel, seule Raquel Welsh attire l'attention mais plutôt par son côté dénudé lors des scènes osées (scène où l'actrice se change dans le village indien, douche sous le château d'eau) et surtout dans la scène érotique jouée avec Jim Brown. Très rare dans le western jusque dans les années 60 cette séquence est particulièrement en avance sur son temps, tant dans la réalisation que dans son message. Pour ce qui est des personnages, ils sont assez monotones, le pire étant celui joué par Fernando Lamas, qui force (trop) son jeu pour lui donner un peu de relief. Seul le personnage de Grimes est au final intéressant et paraît le plus travaillé car il nous fait sortir d'un manichéisme dans lequel le reste du film s'est enfermé. Enfin, la réalisation de Tom Gries est globalement peu inspirée si ce n'est lors de deux ou trois plans amenés de façon intéressante, pour le reste Gries est assez efficace lors des scènes d'action, bien rythmées par la partition de Jerry Goldsmith mais lorsque l'on compare l'ampleur des troupes engagées dans chaque affrontement avec la durée des combats, on remarque trop vite que, dans un camp comme dans l'autre, les victimes tombent (trop) facilement et de façon assez grossière. Un film à gros moyens, tourné dans les décors espagnols, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
Ce western de 1969, bien que d'origine américaine, ressemble étonnamment aux spaghettis de l'époque avec le général mexicain, avide se sang, les indiens yaquis qui remplacent les peons habituels, et bien sur, un trio de héros qui s'entre bouffent la moitié du film avant de s'acoquiner pour sauver les pauvres indiens. Voilà un scénario archi conventionnel qui parvient quand même à nous distraire pendant 1 heure 40 mais ne brille pas par le génie du réalisateur. La confrontation entre Jim Brown et Burt Reynolds est intéressante.
Un excellent spectacle à défaut d'être un excellent western. Il bénéficie d'une belle entrée en action avec un homme qui est pendu pour un fusil alors qu'il en est question de cent. Il possède de nombreux atouts et se laisse regarder plaisamment malgré quelques dialogues bien maladroits et bien inutiles. Le méchant tient toutes ses promesses, il est absolument ignoble. On est tous à attendre sa mort qui ne saurait venir trop vite. Raquel Welsh ne déçoit pas et fait une Yaqui très cinématographique, sa magnifique présence est indispensable et son couple avec Jim Browne est surprenant pour l'époque. Les extérieurs sont superbes avec une poursuite à cheval dans des descentes vraiment raides qui se remarque, les bêtes sont mises à rude épreuve, plus encore que les cavaliers. Bien entendu la violence qui devient à la mode dans les années 70 s'installe, c'est d'ailleurs la sortie de ''la horde sauvage'' qui finira par conquérir le public sur cette nouvelle forme de westerns. Burt Reynolds échoie d’un drôle de rôle, il a une personnalité fuyante originale à défaut d’être très réaliste et on comprend mal où il veut en venir tellement ses propos sont déroutants. La scène la plus spectaculaire reste l’attaque du train avec tous les yaqui cachés dans le sol. Tom Gries a fait 3 westerns honorables dont le meilleur reste Will Penny.
Bonne histoire avec pas mal d'éléments inhabituels au western. Beaucoup de scène de combats (trop même car la dernière partie du film est une succession de batailles). Au niveau réalisation rien de neuf sous le soleil.
Certains disent que ce film lorgnent du côté spaghetti ?! Je crois rêvé... Tom Gries réalisateur sérieux et efficace aussi de "Le solitaire de fort Humboldt" avec Bronson n'a rien d'un réalisateur spaghetti. "Les 100 fusils" est un western de facture classique qui penche plus vers un mélange entre "Vera Cruz" et "Sierra Torride". Ce film est connu surtout pour son idylle entre Raquel Welsh et Jim Brown, à la fin des années 60 montrer à l'écran une blanche et un noir ensemble était oser. A part ça le film na rien d'extraordinaire. Un bon western cependant ; du charme avec Raquel Welsh, une pincée d'humour avec Burt Reynolds et un message politique clair avec son histoire d'amour inter-racial. Sans doute pas un chef d'oeuvre mais on ne s'ennuie pas une seconde.