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Dynastar21
30 abonnés
438 critiques
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4,0
Publiée le 30 juillet 2024
Très bon premier opus d'une trilogie de polars à la sauce hongkongaise réalisé par Andrew Lau et Alan Mak. Le scénario classique traitant de la corruption et du crime organisé (triade dans le cas présent) est bien ficelé et la réalisation s'avère très soignée et percutante ! L'environnement hongkongais apporte un côté exotique que nous ne connaissons guère dans le cinéma européen ou américain et la différence de culture entraine une attirance pour le spectateur. J'ai personnellement très apprécié les 1h37 du long-métrage. Le rythme étant soutenu, il y a parfois quelques petits moments de flottement dans la compréhension mais rien de dommageable. Ce film fait partie de la démocratisation du cinéma hongkongais dans les années 2000, qui avait déjà commencé dans les années 80/90. Cet essor a perduré en faisant fleurir d'autres cinémas asiatiques comme le sud-coréen que j'affectionne tout particulièrement avec des réalisateurs comme Park Chan-Wook, Bong Joon-Ho ou encore Kin Jee-Woon. Le long-métrage a donné lieu à une reprise (mais non revendiquée comme telle) par Martin Scorsese en 2006 et dénommée "les Infiltrés" (The Departed en anglais), également de très bonne facture.
Sorti au début des années 2000, ce premier volet d’une trilogie marqua son époque au point d’inspirer à Martin Scorsese un remake, sorti en 2006 et intitulé Les infiltrés. Efficace et rythmé, Infernal affairs nous plonge au cœur de l’affrontement que se livre la police de Hong-Kong et une puissante triade, les deux parties se sachant infiltrés respectivement par un faux flic et un vrai policier se faisant passer pour un malfrat. Une mise en scène nerveuse, propre et particulièrement efficace, pour un film servi par la fine fleur des comédiens hongkongais. Alors que le cinéma de Hong-Kong avait perdu de sa superbe depuis 1997 et la rétrocession du territoire à la Chine, Infernal affairs témoignait d’un embellissement, dans un style qui privilégiait les retournements de situation en tous genres aux fusillades en rafale.
Il ne faut pas désespérer lors de la première demi-heure, au rythme survolté, qui multiplie les scènes d’actions sans que l’on sache précisément qui est qui et où l’on va. Car en avançant le film prend une dimension tragique, avec ces deux personnages pris dans un engrenage infernal (c’est d’ailleurs l’enfer qui est évoqué en exergue du film), voir philosophique, avec la perte de leur identité que leur mission génère. La base du scénario repose sur une idée géniale et les réalisateurs l’exploitent très bien, hormis sur quelques plans tape à l’œil et quelques moments sentimentaux qui fleurtent avec la mièvrerie. Au total, un thriller de haute tenue, indispensable aux amateurs du genre.
Là où le remake de Martin Scorsese ("Les infiltrés") ira dans le détail de chaque scène, l'original lui va vraiment à l'essentiel. Alors évidemment, le rendu n'est pas le même et les émotions sont loin d'être aussi intenses que celles fournis notamment par Leonardo DiCaprio (la tension et le mal-être qu'il transmet au spectateur sont incomparables), mais a l'opposé, on échappe ici à certaines longueurs du scénario de Scorsese (notamment toute la complexité du milieu mafieux ainsi que l'ennui du triangle amoureux formé par DiCaprio et Damon avec la psychologue...). On regrettera juste le charisme de Jack Nicholson, incomparablement plus déjanté et effrayant qu'Eric Tsang, mais dans l'ensemble, "Infernal Affaires" est un thriller réussi et bien rythmé (plus court de quasiment une heure). Par contre, je ne saurai conseiller lequel voir en premier : gros dilemme...
Je n'avais pas du tout aimé "Les infiltrés", le remake fait pas Scorcese, et je me disais que l'original chinois serait bien meilleur du seul fait que l'histoire collerait beaucoup mieux au style du cinéma asiatique. Mais rien à faire, comme pour la copie américaine, je n'ai jamais accroché à l'histoire ni aux personnages, et la réalisation est loin d'être exceptionnelle. Donc bof même si je suis un peu moins sévère avec l'original qu'avec la copie...
Un scénario bien ficelé, un rythme correct, une tension et un suspense présent, une bonne réalisation, le tout dans une atmosphère bien réussie. Il manque malheureusement un peu de nervosité et de punch à mon goût. Le remake de Scorsese (Les Infiltrés) est plus prenant, plus puissant.
L'immersion est prenante et quasi soudaine, on se retrouve aussitôt en pleine tension, la mise en scène est nerveuse, à la fois cohérente et au diapason de ce que vivent les deux "héros". Mais évidemment le récit n'est rien sans l'idée de base, une intrigue géniale où deux jeunes hommes sont infiltrés alors qu'ils sont encore novices à l'instar des espions russes durant la Guerre Froide immergés dès leur enfance dans la société américaine pour mieux se fondre dans la nasse. La plupart du temps, les flics sont devenus ripoux au fil du temps, ici c'est carrément une anticipation de plusieurs années, un travail de longue haleine qui commence à avoir quelques fêlures au même moment où son homologue se dit que sa position dans la Police peut peut-être devenir une situation à normaliser. Ce face à face tient du génie grâce aussi à cet équilibre parfait entre action-tension inhérent à la mission respective, puis réflexion-pression du point de vue plus psychologique (comment gérer dans sa tête après tant d'années le cul entre deux chaises ?!). Andrew Lau et Alan Mak signent un polar stylé et racé, avec une intrigue diablement efficace dont la nervosité n'est jamais gratuite. Un grand film. Site : Selenie.fr
Un bon polar , bien mené , assez astucieux , avec cette mise en parallèle de deux taupes ; un infiltré chez la police et l'autre dans un gang de type triade. Lors d'une opération de police les deux chefs comprennent qu'il y a une taupe dans leur équipe. Un bon rythme , une réalisation assez originale , très stylisée, mais pas non plus époustouflante.
« Infernal Affairs » est un polar hongkongais brillant et passionnant. Sa force réside dans un scénario ingénieux et bien ficelé, mettant en scène une lutte intense entre police et mafia, avec des personnages complexes et des retournements de situation imprévisibles. Les performances des acteurs, notamment celles de Tony Leung et Andy Lau, sont époustouflantes, apportant une profondeur émotionnelle rare dans ce genre de film. La mise en scène est soignée, et l'ambiance du film est magnifiquement capturée, offrant une expérience cinématographique saisissante. La tension est palpable du début à la fin, et le film maintient un suspense haletant, culminant dans un dénouement inattendu et mémorable. Ce thriller efficace et racé se distingue comme l'un des meilleurs films policiers, non seulement du cinéma hong-kongais, mais aussi à l'échelle internationale. Un vrai chef-d'œuvre du genre à ne pas manquer. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un bon polar venant de Hong Kong, vraiment pur jus avec beaucoup d action et une tension et surtout un suspense qui ne faiblit pas de minute en minute, Il a rencontré tellement de succès et devenu culte qu il existe un remake américain qui a bien marché s s'intitulant les infiltrés. Un très bon divertissement
J’ai été déçu par « Infernal Affairs ». Moi qui pensait qu’il surclassait le remake de Martin Scorsese, et bien non, au contraire. Rien à redire sur le scénario, c’est de la mise en scène et du manque de développement des personnages que vient l'essentiel de ma désillusion.
C'est un bon film policier, qui en rappelle d'autres, surtout si on a vu les Infiltrés de Scorsese avant. Et ce n'est pas si souvent qu'on voit un film hongkongais, par contre ce n'est toujours facile de suivre les dialogues, malgré les sous-titres. Le film semble néanmoins être suffisamment commercial pour toucher un marge public. Le scénario est bien ficelé, complexe, on doit un peu se creuser les méninges pour comprendre le pourquoi du comment. Et il reste quelques petites zones d'ombres aussi. On pourrait aussi s'attendre à un film d'action, violent, mais ce n'est pas le cas. Tout reste dans le non-dit ou presque, bref c'est subtil et bien exécuté. Seule la musique très rythmée impose une tension presque permanente au spectateur. A voir.
Pour une fois, le cinéma Coréen nous offre autre chose que du bizarre. C'est assez lent, très dans le dialogue, bien réalisé et joué mais j'ai eu du mal à accrocher. Reste qu'un jour, très possible que ce cinéma évolue pour plaire aux occidentaux car ce pays exporte de plus en plus ! 3/5
Entre les textes en chinois et les prises de vues comme des flashé, on ne comprend pas grand chose. Mais c'est normal puisque des histoires de taupes ne peuvent qu'être glauques !
Au regard du scénario, une taupe au sein d'une section policière, cette production asiatique est plutôt ennuyeuse, manquant de force, de tension émotionnelle et d'action. La mise en scène est dépassée, la bande sonore parfois désuète. Scorcese, qui s'en est inspiré, a su en faire un grand film avec son casting exceptionnel pour Les infilltrés.