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Votre avis sur Infernal affairs ?
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à 10 000 lieux des polars made in HK survitaminés à la John Woo, un vrai thriller à l'intrigue simple mais donnant lieu à un film assez tendu. Excellente interprétation. Un bon moment
Là où le remake de Martin Scorsese ("Les infiltrés") ira dans le détail de chaque scène, l'original lui va vraiment à l'essentiel.
Alors évidemment, le rendu n'est pas le même et les émotions sont loin d'être aussi intenses que celles fournis notamment par Leonardo DiCaprio (la tension et le mal-être qu'il transmet au spectateur sont incomparables), mais a l'opposé, on échappe ici à certaines longueurs du scénario de Scorsese (notamment toute la complexité du milieu mafieux ainsi que l'ennui du triangle amoureux formé par DiCaprio et Damon avec la psychologue...).
On regrettera juste le charisme de Jack Nicholson, incomparablement plus déjanté et effrayant qu'Eric Tsang, mais dans l'ensemble, "Infernal Affaires" est un thriller réussi et bien rythmé (plus court de quasiment une heure).
Par contre, je ne saurai conseiller lequel voir en premier : gros dilemme...
Alors évidemment, le rendu n'est pas le même et les émotions sont loin d'être aussi intenses que celles fournis notamment par Leonardo DiCaprio (la tension et le mal-être qu'il transmet au spectateur sont incomparables), mais a l'opposé, on échappe ici à certaines longueurs du scénario de Scorsese (notamment toute la complexité du milieu mafieux ainsi que l'ennui du triangle amoureux formé par DiCaprio et Damon avec la psychologue...).
On regrettera juste le charisme de Jack Nicholson, incomparablement plus déjanté et effrayant qu'Eric Tsang, mais dans l'ensemble, "Infernal Affaires" est un thriller réussi et bien rythmé (plus court de quasiment une heure).
Par contre, je ne saurai conseiller lequel voir en premier : gros dilemme...
Entre les textes en chinois et les prises de vues comme des flashé, on ne comprend pas grand chose. Mais c'est normal puisque des histoires de taupes ne peuvent qu'être glauques !
Les thrillers, c’est quand même toujours la même chose. Un gentil, un méchant, parfois une taupe qui trahit tout le monde et que le gentil débusque à la fin… Mais qu’arrive-t-il quand il y a une taupe de chaque côté ?
C’est le postulat ultra original de ce polar hongkongais de 2002, réalisé par le duo Andrew Lau – Alan Mak et interprété par trois grandes stars du cinéma HK de l’époque : Tony Leung Chiu-Wai, Andy Lau & Anthony Wong. Avec un titre aussi alléchant, très clair mais appelant effectivement à L’Enfer de Dante comme on a pu le lire à sa sortie, Infernal Affairs ne pouvait être que cette tragédie passionnante, aux personnages principaux piégés dans des machinations qui les dépassent et qui n’en sortiront pas indemnes. Avec une mise en scène très moderne (on joue avec les ralentis, accélérés, arrêts sur images, la temporalité déconstruite y a une importance primordiale), son rythme effréné et son scénario incroyablement malin, Infernal Affairs confine au chef d’œuvre tant par sa dramaturgie à la hauteur (le dernier acte du film est à couper le souffle) que par son interprétation sans faille, par un quatuor absolument parfait : Andy Lau & Tony Leung sont, comme prévu parfaits, Anthony Wong est un parfait no-nonsense flic et Eric Tsang est un parrain à première vue affable mais assez flippant. Quant aux rôles féminins, ils sont peu à l’écran mais très utiles, à l’image d’une exquise Kelly Chen dans le rôle de la psychiatre de Tony Leung. Le film se partage entre une imagerie, une forme très hongkongaise, agrémentée par de la musique très est-asiatique qui pourra rebuter certains spectateurs occidentaux et un scénario assez universel. C’est d’ailleurs ici sa grande réussite.
On regrettera alors clairement la non-sortie française du deuxième et troisième volet, sortis à Hong-Kong peu de temps après. Infernal Affairs est un vrai chef d’œuvre universel, une tragédie moderne et choquante.
C’est le postulat ultra original de ce polar hongkongais de 2002, réalisé par le duo Andrew Lau – Alan Mak et interprété par trois grandes stars du cinéma HK de l’époque : Tony Leung Chiu-Wai, Andy Lau & Anthony Wong. Avec un titre aussi alléchant, très clair mais appelant effectivement à L’Enfer de Dante comme on a pu le lire à sa sortie, Infernal Affairs ne pouvait être que cette tragédie passionnante, aux personnages principaux piégés dans des machinations qui les dépassent et qui n’en sortiront pas indemnes. Avec une mise en scène très moderne (on joue avec les ralentis, accélérés, arrêts sur images, la temporalité déconstruite y a une importance primordiale), son rythme effréné et son scénario incroyablement malin, Infernal Affairs confine au chef d’œuvre tant par sa dramaturgie à la hauteur (le dernier acte du film est à couper le souffle) que par son interprétation sans faille, par un quatuor absolument parfait : Andy Lau & Tony Leung sont, comme prévu parfaits, Anthony Wong est un parfait no-nonsense flic et Eric Tsang est un parrain à première vue affable mais assez flippant. Quant aux rôles féminins, ils sont peu à l’écran mais très utiles, à l’image d’une exquise Kelly Chen dans le rôle de la psychiatre de Tony Leung. Le film se partage entre une imagerie, une forme très hongkongaise, agrémentée par de la musique très est-asiatique qui pourra rebuter certains spectateurs occidentaux et un scénario assez universel. C’est d’ailleurs ici sa grande réussite.
On regrettera alors clairement la non-sortie française du deuxième et troisième volet, sortis à Hong-Kong peu de temps après. Infernal Affairs est un vrai chef d’œuvre universel, une tragédie moderne et choquante.
Nicothrash
D'un côté, je regrette d'avoir vu le remake scorsesien de ce "Infernal Affairs" car ça gâte sérieusement les surprises du scénario mais d'un autre côté "The Departed" lui est à mon sens supérieur. Je vais sans doute me faire taper sur les doigts mais tant pis, c'est dit ! Pour autant, on parle d'un polar d'excellente facture qui a au moins le mérite d'avoir servi de papier-calque à Scorsese car il faut également l'avouer, ce dernier ne s'est pas foulé du point de vue scénaristique, c'est quasiment le même film. Trêve de comparaison, ici c'est de l'original dont on parle, celui qui est à la base de ce génial scénario, un de ceux qui marquent pour un moment, d'une grande profondeur, d'une force émotionnelle rare et en outre bourré de rebondissements. On notera également que les acteurs, Tony Leung Chiu Wai et Andy Lau en tête, sont très bons et donnent une vraie profondeur à leurs personnages, loin d'un manichéisme qui aurait été de mise, c'est en plus parfaitement mis en scène et l'intrigue s'avère rapidement passionnante à suivre. Un point m'a en revanche déstabilisé, le changement d'acteurs qui témoigne de l'ellipse de 10 ans, pas nécessaire pour moi, ça aurait de plus permis aux acteurs de s'approprier encore plus leurs personnages mais ça ne reste qu'un détail. Par contre le léger manque de rythme n'en est pas un puisque ce métrage dure presque une heure de moins que son remake alors qu'il en parait plus, un peu dommage mais encore une fois, c'est un constat dû à la comparaison. Un dernier point sur la tension quasi constante qui nous imprègne sans cesse lors des filatures ou des opérations, un vrai régal de ce côté là. C'est décidément un grand polar, assez en tout cas pour avoir suscité l'envie de Scorsese d'en faire un remake, et bien lui en a pris, et il vaut largement que l'on s'y intéresse pour son cachet certain. Vraiment très bon.
En 2002, les réalisateurs hongkongais Alan Mak et Wai Keung Lau livrent un thriller énergique qui servira quelques années plus tard de support au film de Martin Scorsese, « Les infiltrés ». L’intrigue repose sur la course-poursuite qu’engagent chacun de leur côté deux flics aux missions radicalement opposées. L’un est infiltré au sein de la mafia chinoise, tandis que l’autre renseigne cette même triade. Si le scénario ingénieux est palpitant, il comporte néanmoins tellement d’ellipses qu’il en devient parfois confus. Bref, un policier privilégiant le suspense et la tension psychologique au détriment de l’action pour mieux briser la vision manichéenne de notre société.
Je savais que Les Infiltrés était le remake de cet Infernal Affairs, mais jamais je n'aurais pensé que le film de Martin Scorsese en était la copie conforme (la moindre scène a été refaite dans le film américain). De ce fait, cela m'a paru bizarre de regarder ce film hongkongais. Mais heureusement, cela ne m'a pas empêcher d'admirer ce thriller à ça juste valeur! Entrainant, passionnant, haletant, mise en scène avec brio, des personnages interprétés avec talent... C'est sûr, je préfère légèrement Les Infiltrés, de part l'immense talent de Scorsese. Mais Infernal Affairs n'est pas à oublier de sitôt non plus!
Napoléon
Un excellent scénario à la fois rythmée, paradoxal et doté de rebondissements. L'histoire est basée sur une double lecture d'une taupe de la Triade dans la police et d'une taupe de police dans la Triade. Ce qui est intéressant c'est que les deux personnages principaux qui malgré leur situation ont une envie de tout arrêter et se prennent malgré eux dans un enchaînement qui les dépasse.
Le film chef-d’œuvre marquant du cinéma de Hong Kong et au scénario bien fichu, la lutte des taupes entre les deux camps d’opposition, Police contre Mafia, tenant en haleine jusqu’au final, le duo d’acteurs chanteurs à la prestance magnifique.
Sûrement un des meilleurs polars qu'il m'ait été donné de voir.
Le film repose déjà sur un scénario extraordinaire que le remake américain a passablement gâché.
L'interprétation est fantastique avec de grands acteurs qui sont vraiment meilleurs que certaines grandes stars mondiales.
La réalisation est parfaite avec des plans au ralenti, des plans en contre plongés sur les hauts d'immeuble (il ne faut pas avoir le vertige!).
L'univers entre police et mafia est très bien représenté, le film n'usant justement pas de gunfight ou autres tuerie gratuite.
Il dégage une telle émotion surtout lors des histoires secondaires et à ses interprêtes féminines.
Un film hors norme et surtout inimitable.
Un CHEF-D'OEUVRE, un film CULTE!
Le film repose déjà sur un scénario extraordinaire que le remake américain a passablement gâché.
L'interprétation est fantastique avec de grands acteurs qui sont vraiment meilleurs que certaines grandes stars mondiales.
La réalisation est parfaite avec des plans au ralenti, des plans en contre plongés sur les hauts d'immeuble (il ne faut pas avoir le vertige!).
L'univers entre police et mafia est très bien représenté, le film n'usant justement pas de gunfight ou autres tuerie gratuite.
Il dégage une telle émotion surtout lors des histoires secondaires et à ses interprêtes féminines.
Un film hors norme et surtout inimitable.
Un CHEF-D'OEUVRE, un film CULTE!
Un des meilleurs polars de tous les temps . Le scénario est malin , surprenant , inventif , d'une précision chirurgicale. Les acteurs jouent tous leurs rôles a merveille et la mise en scène met parfaitement en image ce film qui je considère comme un classique que je conseille a tous cinéphiles n'ayant pas encore eut la chance de voir ce bijou . Un chef d'œuvre inoubliable .
Un film réaliste sur les infiltrés en symétrique police et mafia le bon triomphe mais le paiera de sa vie
Il ne faut pas désespérer lors de la première demi-heure, au rythme survolté, qui multiplie les scènes d’actions sans que l’on sache précisément qui est qui et où l’on va. Car en avançant le film prend une dimension tragique, avec ces deux personnages pris dans un engrenage infernal (c’est d’ailleurs l’enfer qui est évoqué en exergue du film), voir philosophique, avec la perte de leur identité que leur mission génère. La base du scénario repose sur une idée géniale et les réalisateurs l’exploitent très bien, hormis sur quelques plans tape à l’œil et quelques moments sentimentaux qui fleurtent avec la mièvrerie. Au total, un thriller de haute tenue, indispensable aux amateurs du genre.
Un bon polar venant de Hong Kong, vraiment pur jus avec beaucoup d action et une tension et surtout un suspense qui ne faiblit pas de minute en minute,
Il a rencontré tellement de succès et devenu culte qu il existe un remake américain qui a bien marché s s'intitulant les infiltrés.
Un très bon divertissement
Il a rencontré tellement de succès et devenu culte qu il existe un remake américain qui a bien marché s s'intitulant les infiltrés.
Un très bon divertissement
NeoLain
Jeu de dupes. Infernal affairs se distingue de la production hong-kongaise habituelle par le choix assumé de sa doublette de réalisateurs de privilégier la réflexion à l’action. Ici on cherche davantage à susciter une émotion plutôt qu’à la provoquer à l’aide d’une scène percutante. Partant d’une idée originale, le scénario bétonne un récit très bien construit dont la simplicité et l’efficacité génèrent une poignée de situations explosives qui entretiennent la tension dramatique. Côté casting, on est comblé. Dans le rôle du flic infiltré depuis beaucoup trop longtemps au point qu’il se sent totalement dépossédé de sa véritable identité, Tony Leung Chiu Wai, immense star chez lui qui commence seulement à percer chez nous. Une fois encore il impressionne par son aisance à jouer les équilibristes sur les cordes de la gravité et de la vulnérabilité. Dans l’autre camp, Andy Lau, disciple de Johnnie To, qui lui aussi restitue à merveille toute la complexité de son personnage qui oscille entre deux mondes parfaitement opposés mais qui pourtant fonctionnent de la même façon. beaucoup d’habileté et un souci constant de réalisme, ces derniers parviennent à dépeindre ces deux entités qui se livrent une guerre ouverte, chacune avec ses motivations propres. Et au sein même de ces entités, deux électrons libres qui ne sont pas à leur place, deux rouages qui attendent leur heure pour gripper la machine avec laquelle ils font pourtant corps depuis des années. D’ailleurs, l’idée de départ était tellement bonne qu’elle a donné suite à deux autres épisodes, un prologue puis un épilogue, ainsi qu’à un remake, The Departed, signé Martin Scorsese.
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