Infernal affairs
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457 critiques spectateurs

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soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 239 abonnés 4 215 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 janvier 2022
« Infernal affairs » d’Andrew Lau et Alan Mak a fait l’effet d’une petite bombe lors de sa sortie aux Etats-Unis et en Europe par l’inventivité de son scénario. Jusqu’alors le cinéma hong-kongais tenait sa réputation surtout de l’efficacité visuelle de cinéastes comme John Woo ou Johnnie To qui excellent dans le film de gangsters (les triades). « Infernal affairs » s’il reste dans le même domaine, propose un scénario machiavélique que tout scénariste rêverait d’avoir lui-même écrit. Il s’agit de deux infiltrations au long cours, l'une d’une triade de Hong Kong par un policier (Tony Leung) et l'autre de la même police par un membre (Andy Lau) de la triade en question. Très précis et rythmé dans son découpage, le film raconte les implications successives de ses deux intrusions qui tour à tour se neutralisent ou additionnent leurs effets. Ce petit jeu du chat et de la souris lorsqu’il va être pressenti puis confirmé par la hiérarchie de chacun des clans, va conduire à une course contre la montre pour découvrir au plus vite l’élément exogène qui depuis longtemps joue double jeu. En totale maîtrise de ses effets et de ses retournements de situation mais aussi sans fioriture qui pourrait détourner l’attention, le scénario associé à une réalisation au cordeau va droit au but. Le spectateur peut se délecter d’une telle efficacité, d’autant plus que le casting contient en son sein parmi les acteurs les plus reconnus du cinéma hong-kongais. On appréciera l’efficacité de cette version en la comparant avec celle de Martin Scorsese qui si elle demeure méritoire, s’est tout de même un peu perdue en digressions superflues. Deux suites ont été rapidement mises en chantier.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 mars 2024
« Infernal Affairs » est un polar hongkongais brillant et passionnant. Sa force réside dans un scénario ingénieux et bien ficelé, mettant en scène une lutte intense entre police et mafia, avec des personnages complexes et des retournements de situation imprévisibles. Les performances des acteurs, notamment celles de Tony Leung et Andy Lau, sont époustouflantes, apportant une profondeur émotionnelle rare dans ce genre de film. La mise en scène est soignée, et l'ambiance du film est magnifiquement capturée, offrant une expérience cinématographique saisissante. La tension est palpable du début à la fin, et le film maintient un suspense haletant, culminant dans un dénouement inattendu et mémorable. Ce thriller efficace et racé se distingue comme l'un des meilleurs films policiers, non seulement du cinéma hong-kongais, mais aussi à l'échelle internationale. Un vrai chef-d'œuvre du genre à ne pas manquer. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Shidoobie
Shidoobie

5 abonnés 216 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 septembre 2008
Au delà d'être un bon thriller, il est surtout le commencement d'une énorme trilogie à ne pas louper.
ElAurens
ElAurens

84 abonnés 585 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 18 septembre 2010
Un petit bijou. La mise en scène est impeccable, les acteurs (et particulièrement les deux principaux) sont excellents et le scénario est une merveille. Pas vraiment une surprise qu’on on connait le remake de Scorsese. Superbe.
Appeal
Appeal

168 abonnés 569 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 mars 2013
Comme beaucoup je pense, j'ai regardé cet Infernal Affairs après avoir vu le remake de Scorsese du nom des Infiltrés. La version américaine m'avait beaucoup plu à l'époque, je me rappel même lui avoir attribué une très bonne note, baissé après revisionnage.

Pour raconter ma vie un peu, ou pour me la raconter - comme vous voudrez -, je n'ai pris connaissance de l'existence de ce film qu'après un long voyage à Hong Kong. C'est assez simple, la bas ce film est une religion, le trésor du cinéma national, le chef d'oeuvre Hong Kongais - bien loin devant les films de Wong Kar Wai par exemple, qui ont pourtant une plus grande reconnaissance internationale. Je parle d'In The Mood for Love à quelques hong kongais mais ils me répondent que le patrimoine de la ville, c'est ce film. Seul terrain d'entente possible, Bruce Lee, mais c'est pas vraiment ma tasse de thé.

C'est assez simple, outre les louanges sur le scénario, on loue surtout la présence des deux grandes stars du cinéma hong kongais, Leung Chiu Wai et Andy Lau. Il est vrai que les deux mectons sont de bons acteurs, Andy Lau est moins connu par chez nous, reste qu'il est sacrément bon. Bref. Je vais parler du film.
Pour faire court, Infernal Affairs a une sacré bonne idée : un flic s'inflitre chez des mafieux, au même moment, un mafieux s'infiltre chez les flics. Ce scénario simple sur le papier est pourtant une garantie à de nombreuses qualités : suspense, sens du rythme, developpement assez prononcé des personnages, multiples scénarios imaginables qui nous emballent. La mayo prend, comme on dit. D'autant que les (car ils sont plusieurs) réalisateurs ont optés pour un format condensé, 1h30, garantie sans temps mort ni décrochages.

Ce n'est pourtant pas un chef d'oeuvre malgré la bonne idée. En fait, un tour en terre Hong Kongaise - ou chez soi en observant, ca marche aussi - nous permet de comprendre que cet Archipel très productice en film, 3eme au monde devant la France, n'est pas une terre de réalisateurs, mais une terre d'acteurs. Ce qui est avant tout recherché, ce sont des stars multitaches, c'est à dire beaux, acteurs, chanteurs, danseurs, comiques. Le réalisateur n'est qu'un executant, le véritable réalisateur reste le producteur.

Cela se ressent dans Infernal Affairs. Andy Lau et Leung Chiu Wai s'en sortent bien, ils tiennent leur rang de meilleurs acteurs du pays. Mais la patte du réalisateur est totalement absente. Le film est tourné comme un drama. Les plans sur la baie d'Hong Kong sont vus et revus. La musique est lourde, clichée. Les nanas ne servent à rien hormis faire jolie. Certaines scènes sont aberrantes, les scènes d'amour notamment, qui ne servent à rien pour le récit, mais qui sont des étapes obligatoires dans tout bon film policier. Le film est monté comme une série.

On ne peut pas dire que c'est déplaisant, c'est formater pour être regardable pour le plus grand nombre, comme les séries hong kongaises, voir européennes. Mais les qualités cinématographiques sont inexistantes. Le film se sauve et trouve même sa singularité qui le rend intéressant dans son scénario. Pour cela, il vaut le coup, et je serai étonné qu'on déclare passer un mauvais moment. Mais reste qu'il n'est pas le grand chef d'oeuvre claironné.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 février 2008
bon film de gansters chinois a voir il vaut les john woo par certains cotes
Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 octobre 2023
Un thriller hongkongais sous infiltration haletant et ultra-efficace, soutenu par un scénario brillant et une interprétation impeccable. 4,25
cocolapinfr
cocolapinfr

73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 mars 2014
Parfait, le suspense, la mise en scène, les acteurs, tout est parfaitement mis en oeuvre pour tenir le spectateur en haleine. Bien plus raffiné que la copie américaine "les infiltrés". A voir absolument.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 mars 2008
Un grand film, heuresement de moins en moins méconnu. Très bon thriller où on est plongé dans le monde des triades pendant tout le film sans perte de rythme.
justineg
justineg

64 abonnés 906 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
olala! olala! j'en suis toute retournée, le meilleur film policier que j'ai jamais vu. L'histoire est tout simplement trépidante, les acteurs sont vraiment trop : trop forts et trop charmants. La réalisation est rythmée, les scènes d'action sont géniales et le suspense insoutenable.
lejojoducoin
lejojoducoin

25 abonnés 876 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 décembre 2016
Je ne connaissais que le remake Américain (Les infiltrés), et ne savait même pas que ce dernier était inspiré de ce film Hong-Kongais. J'ai été un peu moins séduit par l'original, bien que si je les avais vu dans l'autre sens, j'aurais peut-être dit l'inverse. Le fait de connaître les rebondissements, enlèvent un certain charme au film. Il n'empêche que c'est encore réussi, avec 2 acteurs principaux convaincants. Les seconds rôles sont moins réussis, et c'est là la grande différence avec la version américaine. Le parrain de la mafia n'est par exemple pas aussi charismatique que l'excellent Jack Nickolson. L'autre différence est l'abaissement du suspense dans les scènes de filature, ou d'action. En plus le doublage français est horrible, et je vous conseille vivement la version originale sous titrée. Pour ceux qui n'ont pas vu les infiltrés, il peut être intéressant, même si j'ai préféré le duel Damon/Di Caprio américain.
Der Metzgermeister
Der Metzgermeister

41 abonnés 245 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 janvier 2015
Peut être que le fait que je connaisse Les Infiltrés sur le bout des doigts, et que ce film-ci en est l'œuvre originale, m'a peut être influencé durant tout e visionnage. Mais bon des choses ne me plaisent pas du tout : le simple fait que l'on insère un flashback après que l'un des personnages ait expiré, en se remémorant ses dialogues ( raisonnant comme dans une église ) est tout simplement de très mauvais gout. De plus, je suis consterné par l'absence totale de charisme des deux protagonistes ( et je ne parle pas du chef de la Pègre, qui lui atteint des sommets ), et par l'inaptitude des scènes à rendre un tant soi peu le spectateur tracassé. Une tension en demi atteinte, une bande originale brouillonne, pas très satisfaisant, hormis une bonne mise en scène. Sans vouloir manquer de respect aux fans du films, Infernal Affairs, c'est les Infiltrés chopé en cours de route avec une heure de retard, avec le casting en moins.
mahtan-ancalimon
mahtan-ancalimon

39 abonnés 651 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 octobre 2010
Très bon polar, le cinéma coréen est vraiment de bonne qualité.
selenie
selenie

6 554 abonnés 6 270 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 avril 2024
L'immersion est prenante et quasi soudaine, on se retrouve aussitôt en pleine tension, la mise en scène est nerveuse, à la fois cohérente et au diapason de ce que vivent les deux "héros". Mais évidemment le récit n'est rien sans l'idée de base, une intrigue géniale où deux jeunes hommes sont infiltrés alors qu'ils sont encore novices à l'instar des espions russes durant la Guerre Froide immergés dès leur enfance dans la société américaine pour mieux se fondre dans la nasse. La plupart du temps, les flics sont devenus ripoux au fil du temps, ici c'est carrément une anticipation de plusieurs années, un travail de longue haleine qui commence à avoir quelques fêlures au même moment où son homologue se dit que sa position dans la Police peut peut-être devenir une situation à normaliser. Ce face à face tient du génie grâce aussi à cet équilibre parfait entre action-tension inhérent à la mission respective, puis réflexion-pression du point de vue plus psychologique (comment gérer dans sa tête après tant d'années le cul entre deux chaises ?!). Andrew Lau et Alan Mak signent un polar stylé et racé, avec une intrigue diablement efficace dont la nervosité n'est jamais gratuite. Un grand film.
Site : Selenie.fr
MaCultureGeek
MaCultureGeek

1 095 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 août 2019
Décidément, le sous-genre du polar hong kongais me fascine; entre les Tsui Hark, John Woo, Ringo Lam, Johnnie To, le choix est énorme, les films à vous en couper le souffle. Time and Tide, The Killer, A Toute Épreuve, les grands métrages sont légion. Si l'on notera une esthétisation particulière des scènes de combat, en ressort surtout une sensibilité unique et peu trouvable en occident, où l'on préfèrera les grandes explosions aux rapports touchants entre mafieux et policiers, entre un protecteur et la cible de dizaines de meurtriers.

Dans son registre, Infernal Affairs surprend donc par son modernisme; si l'on sent le départ d'Hong Kong de deux de ses figures de proue (John Woo et Ringo Lam sont à cette époque en Amérique, pour le meilleur et pour le pire), cela fait de la place pour de nouveaux venus, un peu comme Matrix qui pointait, fin 90, le bout de son nez face à l'écroulement progressif des références du film d'action des années 80/90.

Et s'il est certain que l'oeuvre majeure des Wachowsky s'est principalement inspiré des polars hong kongais pour créer l'esthétisme de ses scènes de combat au pistolet, Infernal Affairs boucle une boucle en s'inspirant du cinéma américain pour dynamiser le déroulé de ses séquences et sa tension, en rendant notamment son montage épileptique. Initiateurs d'une nouvelle vague de réalisateurs talentueux, Andrew Lau et Alan Mak forment un duo fantastique qui sait comment iconiser ses personnages, dévoiler leurs doutes et leurs peurs, surprendre le spectateur au moment où il ne peut s'attendre à rien (la scène de l'ascenseur reste une des plus grandes du genre) et dévoiler la conclusion tragique de ce qu'on pouvait considérer comme un film de mafieux seulement intéressant pour son rythme et sa tension.

Amateurs d'une esthétique posée, vous serez un poil rebutés par la rapidité surprenante de l'enchaînement des scènes, par ses effets clipesques et sa caméra qui tremblent; cela demande un temps d'adaptation, et si le travail s'améliore grandement passé la première demi-heure (d'ailleurs riche en informations, qui fusent de toute part et vont jusqu'à résumer dix années en un générique), il est sûr que le départ surprend autant qu'il désarçonne, voir qu'il déçoit.

Une fois acclimaté à ce détail dérangeant, il suffira de s'abandonner à l'intrigue pour se laisser porter par ses personnages et ses pères de substitution (les charismatiques Eric Tsang et Anthony Wong Chau-Sang brillent par leurs personnalités complémentaires du fait qu'elles sont drastiquement opposées), par les enjeux présents et les morts déchirantes, où personne n'est en sûreté, pas même (et surtout pas) les deux personnages principaux, deux excellents Andy Lau et Tony Leung Chiu-Wai dans, très sûrement, le rôle de leur carrière.

A l'image de l'évolution de leurs deux supérieurs évoqués plus haut, il s'agit de débuter au bas de l'échelle pour devenir ou se rendre important dans le milieu infiltré, de trahir en aimant, de revoir des démons du passé sans pouvoir leur révéler ce qu'on est devenu. Un enfant vient même pointer le bout de son nez au détour d'un dialogue en fin de scène, où l'on comprend, en trois secondes, qu'il s'agit aussi de suivre des personnages à ce point perdus dans leur vie qu'ils ignorent de grands évènements de leur passé.

Deux destins qu'on pourrait qualifier de gâchés par deux milieux également complémentaires puisque opposés (parfaitement représentés par les deux mentors déjà cités) qui sont voués à se croiser pour s'entre-déchirer dans un final sanglant, évidemment différent de ce que l'on pouvait prévoir, déchirant par sa simplicité choquante. Il y a, dans ce respect des personnages à l'attachement aux valeurs de respect, d'estime et, presque, d'amitié, un sentimentalisme touchant, qui marche par son absence complète de pathos et de manichéisme.

Si l'un est, de par son conditionnement social, moins honnête et plus fourbe que l'autre, c'est plus une question de caractérisation de personnage que de création du grand méchant de l'intrigue; obligé de choisir entre l'un ou l'autre, les deux réalisateurs joueront justement avec le choix imposé au spectateur pour tempérer la personnalité des deux, les rendre humains, attachants, vrais, jusqu'à cette conclusion en hommage des plus émouvantes.

Mené tambour battant, touchant, humain et intimiste, Infernal Affairs brille par son intrigue ficelée avec une maîtrise imposante, par ses personnages d'une profondeur surprenante, et par sa lutte intérieure qui prend aux tripes, entre tension et peur de voir l'un des deux mourir. Menant leur spectateur au sens du vent pendant tout leur film, Andrew Lau et Alan Mak concluent le film de leur carrière sur une dernière séquence d'une efficacité redoutable, émouvante et bien tournée, moment fort d'un des plus grands films du genre.

Une pépite.
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