Sympathique petit film préhistorique produit par la Hammer. Le physique des femmes de l'époque est particulièrement appréciable tant elles portent bien leur bikini en peau de bête. Le film doit son succès de l'époque et son culte actuel à la superbe Raquel Welch et aux effets spéciaux du grand Harryhausen. Avec le temps, le côté carton pâte des décors est devenu criant mais il serait dommage de voir le film avec un regard condescendant des plus facile. Comme dans la grande majorité des productions cinématographiques de la Hammer, Un Million d'années avant J.C. est truffé d'allusions sexuelles plus ou moins subtiles dont l'apothéose est içi un combat entre deux femmes qui poussent des petits gémissements très allusifs.
Il ne faut pas voir dans cette série b. une véracité au niveau paléontologique (cela reste un film de la Hammer). Des dinosaures et autres monstres qui s'attaquent tout le long du récit au humain (ces scènes ne sont pas toutes très réussies par contre les effets spéciaux eux le sont quand même). Quasiment toutes les femmes sont splendides et les hommes brutaux, c'est bourré de clichés mais dans l'ensemble plutôt divertissant et même comique.
"Un million d'années avant Jean-Claude (Van Damme)" : Il y a fort longtemps, au pays des montagnes en carton pâte, des sagaies en plastique et des peaux de bête en nylon, les gentils blonds lacustres étaient opposés au méchants bruns des cavernes. A la fin du film, on est renforcé dans son opinion : Raquel Welch possède de beaux atours, mais surtout elle possède un savoir-faire sans égal lorsqu'il s'agit de souffler avec entrain dans une trompette en plastique qui a la forme d'une défense de mammouth. Et ce pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques. Lors de l'avant première de cette oeuvre à laquelle se pressait tout le gratin de l'intelligentsia parisienne, Richard Anthony s'est exclamé "ce film, c'est encore plus fort que le Sirop Typhon". Un de mes Nanars préférés. 16/20 selon l'échelle de "Plan 9" (journée de critique "spécial Nanar", film No 1).
Un film à l'honneur des belles plastiques de ses commédiennes et à leurs poitrines bodibuldées. Un spectacle presque ringard aujourd'hui mais tellement jouissif!
Un spectacle assez naïf, qui se suit avec plaisir, même si la reconstitution, très fantaisiste, ne demande guère à être prise au sérieux. Ces aventures, à regarder au second degré, valent surtout pour la photogénie de Raquel Welch et pour les créatures du grand Ray Harryhausen.
Un sommet du kitsch. La vérité historique n'est bien sur pas au rendez vous, et l'ensemble n'est pas crédible une seule seconde, mais on ne peut s'empêcher de prendre un malin plaisir a suivre ces droles d'aventures, vraiment originales et décalés. Surtout que Raquel Welch est d'une beauté indescriptible.