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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 octobre 2009
Le plus sauvage d'entre tous n'est peut-être pas le meilleur film de Martin Ritt car on peut lui préférer des films plus engagés (The Molly Maguires ou Norma Rae par exemple). L'histoire de ce fils au passé douloureux (Paul Newman, excellent et dans sa meilleure période), en mal de vivre, en conflit avec son père, fermier qui perd tout son bétail par la maladie et son passé prend une dimension surprenante autour du personnage d'une jeune gouvernante (Patricia Neal qui décrochera du meilleur rôle féminin) qui va semer le trouble dans cette famille au bord de la rupture. Un grand classique au bout du compte.
LE PLUS SAUVAGE D'ENTRE TOUS est un western moderne dont l'hisotire se passe dans un ranch texan à l'abandon où se déchirent un vieu pères - Melvyn Douglas - aux méthodes rigides, son fils rebelle - Paul Newman - ainsi que de leur troublante gouvernante - Patricia Neal. Voilà donc un scénario, quand même, assez simpliste et qui aurait méritée une intrigue un peu plus étoffer. Heureusement la mise en scène de Martin Ritt est à la hauteur et les interpretes sont excellents. Parmi les interprètes nous retrouvont donc Paul Newman qui s'offre là un rôle à la meusre de son talent dans la peau du fils rebelle. Il y a également Patricia Neal qui avait obtenu un oscar mériter pour son rôle de gouvernante, et que dire du rôle du père joué par Melvyn Douglas qui est excellent et qui mérite également son oscar pour le meilleur second rôles. Précisons que le film obtient un troisième Oscar pour la très belle photographie de James Wong Howe. Voilà, quand même un western assez intéressant même si l'histoire n'est pas franchement captivante, et je conseille néanmoins pour ceux qui ne le connaissent pas. Un bon western à regarder en famille.
Paul Newman est Hud dans "Le plus sauvage d'entre tous", une chronique d'une famille américaine vivant du bétails de leur bêtes jusqu'au jour où une épidemie, peut-être fausse, se répand dans toute la région. Le déclin financier et moral de la famille va faire éclater les secrets de famille et révèler les véritable personnalités des protagonistes. Lon est en admiration devant l'aisance de Hud à gérer les filles, les voitures et la ferme. Il voudrait être comme lui ce qui ne plait pas du tout au grand-père mourrant qui a une dent contre Hud. Les deux jeunes gens sont attirés par leur servante mais qui les repousse avec humour. De jour en jour la tension monte, Hud se montre le plus faible mentalement en tentant de violer la servante. Il affiche de plus en plus sa volonté d'avoir la propriété pour lui ce qui implique la mort désiré de son grand-père. La réalisation reste sobre, appliquée, un beau noir et blanc. Paul Newman crève l'écran par son impulsivité, son jeu trés intèriorisé et le charisme illusatoire qu'il s'efforce de dévoiler devant Lon. Cettez adaptation de la pièce de Tennessee Williams est amplement reussite grâce à de superbes interprètes qui restitue tout l'esprit des oeuvres de l'auteur américain et Martin Ritt qui rend visuellement bien une province chaude, pleine d'espace et des caractères passionants. Plus que reccomandable, un drame de trés haute qualité.
Rebel with a cause. Avec sa psychologie détaillée des personnages, "Le plus sauvage d'entre tous" est dans la veine des adaptations de Tennessee Williams, parfaitement rendues à l'écran ("Un tramway nommé désir" de Kazan, "Une chatte sur un toit brûlant" de Brooks ou "Propriété interdite" de Pollack). Comme Visconti avec "Le guépard", Martin Ritt ("Norma Rae", "Stanley et Iris") met en scène un film crépusculaire dans lequel il est question du déclin d'une famille masculine du Texas. A cause du caractère teigneux de Hud (un formidable Paul Newman), qui noie son mal intérieur dans la boisson, et aux hasards malencontreux de la vie, la lignée des Bannon va s'entre-déchirer. Le poids du passé, qui renaît soudain, ne va pas arranger les choses puisqu'on apprendra, au fil du récit, que Hud est responsable de la mort accidentelle de son frère. Quant au fils du défunt, Lonnie, il vit dans ce climat suffocant de non-dits. Pour détendre l'atmosphère, le patriarche a fait appel aux services d'une gouvernante. La contamination du cheptel, seule source financière, va être le début de la fin... La magnifique photographie en noir et blanc accentue la tragédie des Bannon.