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ribouldingue
1 abonné
30 critiques
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3,5
Publiée le 7 octobre 2022
Le gros coup est un film réalisé par le trop rare Jean Valère en 1964 en pleine nouvelle vague. Un thriller classique bien mené sur un scénario adapté d'un polar de Charles Williams et bien servi par une musique de George Delerue. Une distribution emmenée par Hardy Krüger et Emmanuelle Riva, chacun manipulant l'autre pour empocher la prime d'assurance. Un dernier retournement de situation pour conclure ce film rare mais intelligent tourné tout en sobriété et sans esbrouffe.
Un petit polar à l'ancienne assez épatant. "Le gros coup" est un film noir qui joue sur le ressort bien connu du pauvre type qui met le doigt dans une machination trop grosse pour lui au risque de se faire broyer. C'est bien connu mais quand la réalisation et l'interprétation suivent ca marche toujours. Hardy Kruger en maitre chanteur et Emanuelle Riva en veuve fatale sont à la hauteur de ce sympathique scenar. Du bon cinoche des années 60. 3.5 / 5
Excellent film policier avec un bon rythme et des rebondissements jusqu'au dernier moment. Emmanuelle Riva en victime manipulatrice domine la distribution
Un footballeur professionnel - et d'ailleurs il est copain avec le journaliste sportif joué par Roger Couderc en personne- voit ca carrière brisée par un accident de voiture. Il apprend peu après qu'il est la victime collatérale d'un possible assassinat conjugal. Adaptée d'un roman noir assez quelconque, ce polar criminel sans policiers ne repose que sur le rapport d'abord antagoniste puis ambigu entre Hardy Krüger, le footeux qui se fait justice spoiler: dans le chantage , et Emmanuelle Riva, la veuve docile qui se résigne vite à spoiler: l'extorsion de fonds . Evidemment, la duplicité de cette dernière saute aux yeux et ce n'est pas vraiment par là que se présente le suspense. C'est plutôt dans une relation dont on ne sait pas si elle peut se transformer en histoire d'amour véritable. Pour tout dire, on s'en fiche un peu parce que les deux personnages, auxquels on peut ajouter l'amant de Madame, ne sont pas du tout dans la complexité. Ils se maintiennent dans l'évidence, renforcée inutilement par des mots. La mise en scène de Jean Valère n'a pas de style et n'est donc pas de nature à produire une atmosphère vénéneuse ou autre. Son film est très anodin.