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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 février 2020
Je ne suis pas une grande adepte de film de super-héros, les Marvel ne m’ont jamais vraiment tentés, et, Watchmen mis à part, je ne suis pas réellement une lectrice de comics. Mais c’est plus une méconnaissance des super-héros que une horreur de ce genre. Mais devant Batman begins, j’ai passé un excellent moment. Le scénario est sympathique, les dialogues également, les blague présentes, les scènes d’action bien dosées, c’est-à-dire qu’il y en a assez pour être divertit, mais elles n’arrivent pas toutes les 5 minutes non plus...,l’image est jolie, malgré la tendance de Christopher Nolan (ou de son directeur photo) de rendre la photographie d’un gris terne...Mais le meilleur côté du film, ce sont ces personnages fantastiques portés par des acteurs exceptionnels. Christian Bale est (comme très souvent d’ailleurs) parfait en Bruce Wayne/Batman, j’ai adoré Gary Oldman, Cillian Murphy est glaçant et terrifiant, Liam Neeson joue son rôle très très bien, Morgan Freeman est drôle quand il faut, et surtout, Michael Caine est tout simplement le meilleur dans son rôle d’Alfred....
Que dire, à part qu'il s'agit là de la meilleure interprétation de Batman, que ce soit par Nolan ou Bale. Casting parfait, histoire bien définie, bonnes scènes d'action, ce film mérite d'être un classique. La scène flashback de l'exécution des Wayne n'était pas assez poignante, je l'ai trouvé un peu ratée. C'est la première fois que j'ai vu Cillian Murphy en méchant, et il est convaincant. Christian Bale quant à lui est toujours aussi charismatique!!
Je ne pensais pas qu’on pouvait s’ennuyer autant dans un film d’action ! Certes les super héros ne représentent pas le cinéma que j’affectionne le plus mais je peux avoir plaisir à regarder des blockbusters. Sauf que là, vraiment, c’est confus, peu crédible, et puis tellement trop long ! C’est long à démarrer (la formation, l’apprentissage, le retour de Bruce chez lui) et c’est long à finir (le scénario catastrophe de la contamination générale qui crée une confusion pas possible dans la ville - et dans le film). Je n’ai pas trouvé crédibles les personnages / acteurs ni la quête de Batman avec sa recherche de technologies de pointe. Au final ça se regarde, heureusement que le milieu est un peu mieux que le début et la fin, mais en plus du film, on regarde aussi beaucoup sa montre !
Départ réussi pour la trilogie Batman de Nolan ! Un film sombre comme son héros qui reste profond. Les acteurs sont très bons, on y croit du début à la fin. Bravo.
Christopher Nolan redonne un second souffle à l’un des super-héros les plus aimés dans le monde et à travers les âges, le Batman. Nolan régale après les 2 échecs cuisants de Joel Schumacher, il dépoussière le mythe lui redonne un sacré coup de jeune nous faisons presque oublier l’œuvre de Tim Burton c’est dire le niveau et la maîtrise qu’il impose. Batman Begins se veut plus réaliste moins fantastique que ses prédécesseurs, pas de fioritures ni de décors excentriques, Gotham City n’a jamais été aussi proche de New-York. D’un côté c’est une très bonne initiative et d’un autre ça banalise l’univers futuriste même du Batman. Cependant la magie opère toujours, la réalisation est simpliste mais efficace, c’est sombre et très proche du genre horrifique, Christian Bale est jusqu’ici le meilleur acteur à avoir endossé la cape du Batman et le costume du milliardaire Bruce Wayne, Bale est un acteur charismatique qui ne laisse pas indifférent le téléspectateur, il apporte une vraie crédibilité au personnage. Un peu déçu du manque d’intérêt porté à Jonathan Crane (L’Épouvantail) qu’on ne voit que très peu ici et là voir pas du tout et c’est bien dommage car c’est ici l’antagoniste. Pour autant la prestation de Cillian Murphy est très bonne, il crève l’écran de par son atypie. Si certains se sont pleins de la lenteur du film moi je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, Nolan m’a de suite plongé dans son univers. C’est une adaptation plus que réussie que j’élève au même rang que celle de Tim Burton, une adaptation intelligente avec des dialogues percutants et non ridicules, une adaptation qui surtout se veut respectueuse. Merci à Christopher Nolan pour ce presque chef-d’œuvre (il manque un petit quelque chose).
Le début d'une trilogie, folle. Batman Begins raconte les début de Batman. Et Christopher Nolan, a su bien les raconter, pour faire un film parfait. Après le film est lent, mais bon ce n'est pas trop grave.
L'idée de Christopher Nolan pour ce film était de créer un Batman le plus réaliste possible, à travers les gadgets, les décors et les personnages. Ce film, comme les deux autres qui ont précédé, sont d'une très grande qualité. Libre à chacun d'apprécier soit un Batman fidèle aux comics artistiques, soit un Batman beaucoup plus terre à terre.
Un très bon premier film d'une trilogie culte. Ce premier film est très prenant on y retrouve deux ennemis du Batman , L'épouvantail et Ra's al ghul qui sont tout d'eux très bien retranscrit dans un monde réaliste. Un premier film plein de charme pour nous présenter les débuts de Batman. Les acteurs sont tous très bons et Alfred est étonnamment attachant. Un bon point d'entrée dans l'univers de Batman et un premier film prometteur.
Le film est bien avec un aspect du méchant qui rentre dans la tête du héros plutôt que le boom boom habituel, les personnages évoluent bien et les effets spéciaux sont plutôt cool.
Il était évident qu'Hollywood ne voudrait pas rester sur l'échec cuisant de "Batman et Robin" et que le Chevalier Noir reviendrait hanter nos écrans. Quelques années de patience et un Christopher Nolan aux manettes pour un résultat nettement plus valable, mais surtout radicalement différent de tout ce qui avait été fait précédemment au cinéma. L'idée première du film était l'ancrage dans le réel, brut et sans filtre, une ville poisseuse et une atmosphère désespérée: de ce point de vue, Nolan fait un quasi sans-faute, soignant l'esthétique avec une précision maniaque et s'appuyant sur un casting de luxe où presque tout le monde est à la fête. Je dis "presque" car tous les personnages ne bénéficient pas d'une exposition à même d'approfondir la psychologie de l'ensemble: en dehors de certaines transitions trop rapides, Christian Bale est à son affaire, Liam Neeson un peu trop monolithique, et le tandem Freeman-Caine sont un peu les deux faces d'une même pièce. Pour le reste, Cillian Murphy relève la sauce coté "méchants", l'action trépidante n'est pas toujours lisible, mais Nolan redonne à Batman un semblant d'équilibre un peu trop perdu dans les films précédents, en interrogeant profondément les motivations de son héros. Le film présente les qualités (renouvellement, finesse du développement) et les défauts (une certaine longueur, quelques approximations) d'un début de saga, mais qui augure d'une suite très prometteuse...
« Pourquoi l’on tombe ?... Pour mieux se relever ! » Voici Gotham City, au crépuscule de l’humanité. Parabole d’un monde plus matérialiste et vicié que jamais par la corruption, le manque de civisme et de compassion d’êtres abjects pour qui seul l’unique profit maximal à tout prix compte. « Batman Begins » et tout aussi sombre que le magistral diptyque de Tim Burton, mais spoiler: encore plus dur car encré dans la « réalité » et plus choquant car nous prenant directement aux tripes. Fort d’une explication détaillée des origines du Chevalier Noir, via une préparation philosophique et martiale – « Bouddhiste » : la renonciation, la maîtrise du côté obscur : de la peur, les actes justes, la voie du juste milieu. « Nietzschéenne » : ce qui ne tue pas renforce, et « Chevaleresque » : au service du plus faible… – Bruce Wayne revient dans le monde qui se meurt, et nous livre un « Batman » d’excellente cuvée ! De par ses symboles de lutte contre les maux susmentionnés qui gangrènent notre société, « Batman Begins » est, tout comme « la Revanche des Sith », une superproduction « militant » pour un monde meilleur. Plusieurs scènes d’anthologie sont des joyaux : Quand le « parrain » est dans son bar entouré de corrompus, dont des représentants des forces de l’ordre de tout niveau. Lorsque Bruce Wayne feint l’ébriété et fustige l’hypocrisie de l’intelligentsia de la ville. Et quand le père fondateur des Entreprises Wayne, qui a toujours refusé l’entrée en bourse de son patrimoine, a pour successeur un nouveau PDG corrompu qui se permet de virer les employés qui honorent la mémoire de Thomas Wayne. Un grand moment que je recommande vivement, en attendant d’ores et déjà impatiemment les prochains épisodes. 5/5 (16.06.2005)
Nolan n'impose pas vraiment de style visuel, ni une réalisation novatrice, mais plutôt un certain univers narratif très nouveau, tout à fait à la hauteur de la complexité du personnage et de l'univers qu'il génère.