Le Chevalier Noir se la joue sérieux : la critique décomplexée de "Batman Begins"
Fini les pantalons moulants et les capes qui ressemblent à des nappes de pique-nique. "Batman Begins" débarque avec un Bruce Wayne décidé à arrêter de jouer à cache-cache dans son manoir. On laisse de côté les tenues qui crient "Halloween discount" pour quelque chose de plus sombre, de plus classe. Wayne se tire de Gotham, laissant derrière lui ses problèmes existentiels pour se faire une cure de jouvence dans les montagnes. C'est comme un épisode de "Naked and Afraid", mais avec moins de bugs et plus de gadgets.
Les entraînements de Bruce avec Ra's al Ghul ressemblent à une session intense de Pilates, mais version ninja. Les chorégraphies sont plus huilées que la carrière musicale de Britney Spears. Surtout la scène où Batman doit jouer à cache-cache dans la foule des ninjas avec Liam Neeson. C'est là que tu te rends compte que même les méchants prennent des cours d'invisibilité. Astucieux, n'est-ce pas ? On dirait que Batman s'est inscrit à la fac de ninja, avec mention "Furtivité avancée."
Gotham, la ville qui a plus de problèmes que ton cousin émotionnellement instable. Bruce se rend compte qu'il a autant de chance de changer les choses en costard-cravate qu'une poule de gagner à la loterie. Alors il enfile son pyjama de chauve-souris et décide que pour être pris au sérieux, il doit porter un masque. Non, pas le genre de masque que tu portes pour éviter de choper la grippe, mais un truc qui fait ressembler Batman à un mélange entre Dark Vador et une chauve-souris déprimée. Et ça marche ! Parce que, soyons honnêtes, qui prendrait au sérieux un mec en collants moulants ?
Le costume de Batman est "trop stylé", comme dirait ta grand-mère si elle était au courant des dernières tendances en matière de super-héros. Les gadgets ne sont pas là juste pour la déco, contrairement à ces bougies parfumées que tu n'utilises jamais. La cape de Batman, par exemple, crée des illusions visuelles dignes d'un tour de magie. Et la voix rauque de Christian Bale en costume ? C'est comme s'il avait avalé une meule de fromage râpé. Mais ça marche. On dirait Dr. Jekyll qui prend des cours de méchant avec Mr. Hyde.
Christopher Nolan, le mec qui a réussi à rendre les super-héros cool avant que ce soit mainstream. La mise en scène ? C'est comme si Picasso avait décidé de faire du cinéma. Dramatique, intense, et avec une pointe de folie. La bande originale, orchestrée par Hans Zimmer, c'est comme la cerise sur le gâteau, mais en version violon et percussions. Ça te prend par les émotions au bon moment, comme le ketchup sur les frites. Et franchement, la trilogie du Chevalier Noir, c'est comme un burger gourmet, tu peux te baigner dedans tellement c'est bon.
En résumé, "Batman Begins" c'est comme un buffet à volonté, mais sans les trucs qui te donnent mal au ventre après. Les acteurs sont au top, Bale en tête, toujours parfait même quand il enfile une cape qui a dû coûter plus cher que ta voiture. La technique est à 100%, les costumes envoient du rêve, et la BO, c'est le genre de musique que tu veux avoir dans ta playlist quand tu te prends pour un super-héros en faisant tes courses. Christopher Nolan, c'est le génie qui a transformé Batman en icône badass, et pour ça, on lui dit merci. Et aux autres studios qui font des films de super-héros, prenez des notes, parce que "Batman Begins", c'est comme la pizza, même quand c'est mauvais, c'est quand même bon.
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