Avis : May - Page 9

Bien sûr, on a le droit d'être un peu agacé par le caractère un peu mécanique des (quelques) scènes gore qui émaillent cet étonnant petit film. Mais l'essentiel est ailleurs : en se plaçant sciemment à la lisière du surnaturel et en jouant sur l'économie des effets horrifiques, le réalisateur parvient à distiller un épouvante sourde, encore accentuée par l'étrange séduction dégagée par son (anti-)héroïne. Il en résulte une plongée en apnée dans l'horreur pure, atteignant son climax dans une final redouté et pourtant saisissant.

Film satisfaisant dans le genre psycho, mais vraiment pas convaincant. Assez ennuyeux même.
Le personnage principal est intéressant mais bon à part ça, le scénario et la mise en scène sont quasi inexistants, et le film à cause de cela -entre autres- manque cruellement de profondeur.

Bref ce n'est pas un bon film.

May est un excellent film qui nous plonge dans la vie d'une jeune schizophrène , nous sommes totalement pris par cette univers de douceur , de fragilité , de pitié et d'horreur que nous propose cette fiction magnifiquement interprété par Angela Bettis.

Vraiment épaté et on redemande encore !
4,5/5

Un film inclassable. Horreur, épouvante, thriller, drame ? On ne peut pas vraiment lui donner un genre... Pour un premier film, c'est sur que c'est réussi car, jusqu'à là, Lucky McKee n'avait absolument rien réalisé ni produit. Il signe ici le scénario et la réalisation. Parlons en du scénario qui est une fois de plus très original : une femme presque coupée du monde et détraquée psychologiquement a une poupée comme meilleure amie jusqu'au jour où cette poupée se brise. On peut deviner la suite. Et c'est ça le problème, dans ce film on a tout jour un quart d'heure d'avance sur les évènements et tout est prévisible. Et même si Angela Bettis, la protagoniste est douée dans son rôle pompé sur Carrie au bal du diable (ou même sur American Psycho 2), l'ennui reste mortel durant le film. Les scènes gores ne sont pas très utiles en elles-mêmes, l'implicite aurait été suffisant. Enfin bref, c'est un film à l'humour noir que l'on peut interpréter comme on le souhaite et qui peut être vu comme une métaphore de la solitude. Il suffit juste d'accrocher.

Portrait d’une jeune femme extrêmement inquiétante. Un film angoissant et dérangeant, teinté d’humour noir, porté par l’interprétation bien flippante d’Angela Bettis.

Le film "May" est bizarre, dégoutant et étouffant !
Il relate la solitude et la maladie mentale d'une jeune fille qui se replie dans son propre univers, elle était rejettée par tout le monde à cause de son handicap durant son enfance. Elle se lie l'amitié avec une poupée qui n'est pas si ravissante. Mais, elle ne peut pas jouer avec cette poupée car c'est une poupée "de collection" dans une boite vitrée.
Elle recherche désespérément un ou une amie. Cette recherche deviendra une véritable obsession sanglante. Il y a des scènes à détourner des yeux ! Berk !
L'actrice Angela Bettis, qui interprète une adulte shizophrène, est talentueuse, impressionnante et envoûtante. Je pense qu'elle deviendra une grande étoile de cinéma.
Les âmes sensibles s'abstenir ! A voir !

Autant un drame humain qu’un film d’horreur, ce May est une belle découverte pour peu qu’on ne soit pas allergique aux films sanglants. Dommage qu’il semble manquer de moyens et que la mise en scène ne soit pas plus ambitieuse cela aurait donner quelque chose de vraiment formidable. Dommage aussi que le personnage d’Anna Faris ne soit aussi lourd et mal écrit cela gâche également les scènes ou elle est présente. Mais c’est tout de même un exemple intéressant ou il y a une vraie empathie de crée avec un personnage qui commet des actes monstrueux, cela mérite malgré ces quelques défauts largement le détour.

"May" est le premier long métrage du réalisateur Lucky McKee sorti en France, personnellement je suis complétement passée à côté de ce film lors de sa sortie, mais il n’est jamais trop tard pour découvrir de telles pépites. Ici nous retrouvons Angela Bettis qui incarne May, personnage titre du film, une jeune femme ultra timide parfois à la lmiite de l’autisme mais terriblement attachante, malgré son comportement parfois douteux. Le personnage est complexe, perturbant et perturbé mais malgré tout on ne peut qu’être touché par son histoire et ses faiblesses ; on se retrouve à espérer qu’elle puisse enfin trouver des personnes qui puissent la comprendre et l’entourer. Mais la folie du personnage, hanté par une enfance douloureuse, la mène dans une situation telle qu’elle ne pourra pas aboutir à une fin heureuse. Le final est grandiose, même si quelques effets ont un peu vieilli avec le temps, il n’en reste pas moins marquant et perturbant : une sorte de créature de Frankenstein trash et gore émerge de cette folie douce, ancrée dans son époque… Quelques scènes vraiment troublantes ponctuent le métrage, comme cette scène des enfants aveugles marchant à quatre pattes dans les éclats de verre, et montrent que Lucky McKee (à qui l’on doit le sulfureux "The Woman") sait comment marquer son public. "May" est à découvrir de toute urgence, si ce n’est pas déjà fait, et je suis sûre qu’il fera partie de ces films que j’aime revoir de temps à autre pour passer de doux moments…

Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Lucky McKee nous offre avec May un film d'horreur aussi charmeur que morbide. L'histoire nous fait suivre une jeune adolescente solitaire et un peu étrange en souffrance par rapport à son handicap, vivant sous le regard de sa poupée avec laquelle elle communique. C'est alors qu'un jour elle va faire la rencontre d'un garçon pour qui elle va vouer un véritable culte, entre son physique attirant et sa passion du gore qu'ils ont en communs. Dans le même temps sa collègue de travail lesbienne lui fait également des avances ce qui va compliquer les choses. Cette histoire dévoile facilement son intrigue mais c'est tout de même succulent à suivre pendant un peu moins d'une heure et demie grâce à l'atmosphère qui règne ou l'on sait que tout va basculer à un moment. Le cœur de ce récit se joue dans les relations qui vont se nouer entre ces trois personnages, interprétés par un casting attachant. Angela Bettis illumine l'écran avec son visage aussi angélique qu'inquiétant. Elle incarne à merveille son rôle de jeune femme perturbée et son sourire à deux faces la rend imprévisible. Jeremy Sisto campe lui un homme à la crinière décontractée, jouant de son apparence avantageuse pour rendre accro les femmes. Anna Faris complète ce trio avec un rôle qui lui sied à ravir puisqu'elle se montre particulièrement aguicheuse. Ces trois protagonistes entretiennent des échanges donnant lieu à des jolis moments de tendresses et de séduction malgré la chape de plomb qui règne au dessus de leurs têtes. May dévore des yeux Adam duquel elle tombe totalement sous le charme. La jeune femme attendrissante et délicate se montre intimidée et gênée face à lui, nous gratifiants de scènes aussi mignonnes que romantiques, soutenues par des dialogues bien écrits. L'ensemble est mis en scène de façon assez simpliste mais la réalisation de Lucky McKee film très bien les corps, dégageant ainsi beaucoup de sensualité. Le tout est accompagné d'une b.o. très plaisante, composée de morceaux donnant envie d'être réécoutés. Celle-ci laisse souvent place à des moments de silences afin de renforcer cette ambiance mystérieuse, pour un résultat réussi. Reste une fin onirique venant mettre un terme à May qui s'avère être un très bon film méritant d'être découvert et méritant d'avantage de reconnaissance tant c'est une petite œuvre inoubliable.

A vous glacer le sang!!!

Premier (et, à ce jour, de loin le meilleur) film du réalisateur Lucky McKee, May est un film tout ce qu’il y a de plus dérangeant dans le sens où il retourne la construction classique des films d’horreur en nous faisant nous attacher, voire même à nous identifier, à cette jeune fille psychologiquement fragile qui, in fine, s’avèrera prise de pulsions meurtrières particulièrement flippantes. Ecrit à la manière d’un drame humain poignant qui s’évertuerait à approfondir la personnalité tourmentée de son héroïne mais aussi à nous présenter autour d’elle toute une panel de personnages qui, chacun, cacheraient une petite part de folie dont on se prend paradoxalement à rigoler (un petit-ami adepte, et occasionnellement réalisateur, de films trashs ou encore une collègue littéralement surexcitée dans tous les sens du terme), le scénario est assez lent mais créé une ambiance inconfortable qui laisse sous-tendre une tension dramatique à laquelle font nous accrocher notre curiosité perverse mais aussi la prestation glaçante de Angela Bettis.

May est un film complètement déjanté. On y suit une sorte de psychopathe sanguinaire qui fait une fixation sur sa poupée et lorsque celle ci se fait malencontreusement détruire. La fureur de May va se déclencher. Le personnage principal est très bon, l'ambiance est oppressante. Niveau effet c'est violent sans être très gore non plus mais c'est surtout l'ambiance qui créée l'horreur. C'est un très bon thriller horrifique.

On peut uniquement reprocher à ce film un léger manque de rythme. Pour le reste mission accomplie : le thème est dérangeant à souhait et Angela Bettis interprète à merveille son personnage. Cette histoire très originale mêle avec talent l'horreur et la rêverie douce de chaque instant. Un film unique en son genre.

Depuis un mois, je ne voyais que des navets. May m'a rassuré : il y a encore des réalisateurs brilliants. Attention, le film est GORE !

Le film d'horreur le plus tragique et beau qui m'est été donné de voir. Angela Bettis est monstrueuse de talent. Excellent film malheureusement méconnu.