Très belle découverte que ce film qui met en conflit 2 génération de militaire et donc d'homme superbement joué par la famille Cheen. De plus, l'intégration de ce blanc au sein d'un rpison miliatire noir avec son ambiance et ses chants est assez bien réussi.
Un bon petit film qui aborde des thémes certes vus et revus mais le fait de manière originale et recherchée.Cadence souffre cependant d'un manque évident de savoir faire en terme de réalisation.Si Martin Sheen a la capacité de savoir filmer des conversations avec propreté on lui regrettera son manque cruel d'idées et d'audace qui fait passer cadence pour un vulgaire téléfilm.A part cela Cadence possède une sacrée force narrative véhiculée par des personnages assez bien travaillés.
Un bon film de la part de la famille Sheen. Martin (le père) nous présente une réalisation trop timoré, mais accompagné d'une belle histoire, riche en humanité et en camaraderie. Charlie (le fils) nous délivre une très belle prestation très émouvante au début et très captivante pendant toute la durée du film.
J'ai hésité tellement longtemps entre cette note et celle juste en-dessous que je l'ai presque choisi à pile ou face, les deux pouvant se justifier totalement. Car il y a de vraies qualités dans « Cadence ». Notamment un réel plaisir à voir Martin Sheen, pour sa seule et unique réalisation, être confronté directement à son fils Charlie, tous les deux tenant les rôles principaux. En effet, il y a quelque chose d'assez étonnant à les voir l'un et l'autre entretenir une relation assez complexe, mélange d'autorité et de soumission, de haine et de respect mutuel, voire parfois les quatre en même temps. Après, il y a pas mal de passages assez classiques et les différentes relations entre les soldats n'ont rien de très originales, tout comme leur façon d'évoluer, mais cela est efficace, la bonne tenue de l'interprétation n'y étant pas étrangère. Dommage, en revanche, que le propos de Sheen père devienne nettement plus flou dans la dernière partie, tant on ne voit plus très bien où celui-ci veut en venir, toutes les bases ayant été mises en place jusque-là venant presque à être détruites d'un seul coup. Heureusement, un dénouement plutôt mélancolique et d'une belle sobriété permet au film de terminer sur une note plutôt positive, sur fond de Guerre du Viet Nam de plus plus présente, mais sans héroïsme mal placé. Inégal donc, mais très honorable, au point de regretter que Martin Sheen n'ait pas persévéré derrière la caméra.
Un film assez surprenant dont l’histoire a tendance à s’essouffler mais qui conserve une trame solide et prenante. Après une bagarre dans un bar, le soldat Bean est incarcéré dans un bataillon disciplinaire composé en majorité de soldats noirs. D'abord incapable de s'entendre avec ces hommes, il va apprendre à les côtoyer pour faire face au tyrannique sergent du camp... La réalisation est assez banale: les prises de vues sont simples, la mise en scène pas très recherchée mais assez fluide, les mouvements sont réussis, le cadrage soigné et la profondeur de champ est belle. Le scénario de Dennis Shyrack, adapté du roman de Gordon Weaver, est bien écrit, il y a des scènes qui restent en mémoire et on passe d'une émotion à une autre toujours de manière intense. Même s'il n'y a pas de répétitions dans l'histoire, certaines scènes n'apportent rien au récit et d'autres sont trop dramatisées. Il y a peu d’incohérences mais quelques clichés viennent quand même gâcher un peu l'histoire. Le climax et la fin sont en revanche très bons. Les acteurs s'en sortent tous très bien et font passer beaucoup d'émotion. Les personnages sont parfois un peu trop stéréotypés mais sont quand même attachants. Les dialogues fonctionnent assez bien. La photographie a vieilli, la lumière et les couleurs sont assez ternes. Le montage est assez simple mais avec un bon rythme. Les décors sont assez réussis, les costumes plutôt bons et la musique excellente. "Cadence" n'est pas un grand film mais se laisse voir au moins une fois.
Un bon film, il n'y a pas à dire, avec des acteurs convaincants, mais toutefois, le film ne scotche pas. Cette impression qu'on sait ce qui va se passer et qui se concrétise, ce coté "racisme", injustice, beaucoup trop prononcé au dépend du coté solidaire. Dommage
Film sympa mais qui ne casse pas des briques... Mais qui vaut le coup rien que pour cette marche en cadence en chantant du Sam Cooke. WELL DON'T YOU KNOW That's the sound of the mens WORKING OF THE CHAINS, GANG
Martin Sheen pour sa première réalisation nous offre un film de qualité sans prétention. Interprété avec talent par Sheen père et fils, sans oublier les seconds rôles, dont le toujours parfait Laurence Fishburne. Martin Sheen réussit a faire de ce film une véritable réussite puisqu'il n'utilise aucun manichéisme. Ici pas de bons et de méchants, seulement des hommes loins de la guerre, mais qui la font entres eux.
Seul film réalisé par l'acteur Martin Sheen,il s'agit d'une affaire de famille puisque Sheen y partage la vedette avec son fils Charlie,et que Ramon Estevez,un autre de ses fils,y tient un second role.Bean,un jeune soldat américain basé en Allemagne,se retrouve dans un camp disciplinaire à la suite d'une rixe alcoolisée.on est dans les années 60,pendant la guerre du Vietnam.Forte tete,il va immédiatement s'opposer au sergent commandant le camp et à ses camarades de chambrée,tous noirs,qui l'accueillent de manière rugueuse.Dès lors,l'histoire,procédant par petites touches,va se développer sur deux axes dont Bean est le pivot.D'une part,ses rapports avec le sergent vont peu à peu s'envenimer tandis que parallèlement il va gagner le respect et l'amitié de ses codétenus,la conjonction de ces deux courbes finissant par aboutir à un drame.La qualité du film vient du fait que les personnages ne sont ni tout blancs ni tout noirs,sans jeu de mots.Les prisonniers blacks,tous condamnés pour des crimes graves,ne sont pas aussi mauvais qu'il y parait.Quant au sergent,du style brute épaisse,c'est surtout un pauvre type qui réalise tardivement,à travers le rejet de son fils,qu'il est passé à coté de sa vie.D'ailleurs,son acharnement envers Bean cache en réalité un transfert d'amour filial déçu.Et Bean,en apparence le personnage positif de l'histoire,va par son obstination inflexible provoquer des évènements le dépassant qui déterminent l'ambiance douce amère concluant le film.