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🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
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1,0
Publiée le 25 mars 2009
Pique-nique à Hanging Rock (1975) est un surplus de fantasmagorie, d’onirisme et d’énigmes, pour ceux qui aiment voir des films auxquels on ne donnent aucune réponse, où l’on reste perplexe du début à la fin et dont le dénouement final nous reste en travers de la gorge, ce film est fait pour vous. Mise à part cela, les plans et cadrages sont très beaux, la B.O sublime (très belle flûte traversière), mais pour ce qui est du reste, on est trop mis à l’écart pour pouvoir aisément entrer dans le vif du sujet et parvenir à tout comprendre.
Entre drame sur la société victorienne et poésie fantastique, "Picnic at Hanging Rock" peut décontenancer ses spectateurs, d'autant plus qu'assez peu d'explications sont finalement données sur la disparition de ces jeunes filles. Néanmoins, il s'agit indéniablement d'un très beau film, avec des images envoutantes et une belle BO.
Une expérience unique pour un film unique. Rarement un film aura laissé un sentiment de mystère total dans les mémoires après sa projection. La musique qui est tout simplement l'une des plus belles compositions de musique de film instrumentale est omniprésente et vous transporte littéralement au cœur de ses rochers hostiles et envoûtants à la fois. LE film sensitif par excellence ! Peter Weir commença très fort et confirmera par la suite l'étendue de son immense talent ("Witness", "Mosquito Coast", "Le Cercle des poètes disparus" ou encore "Truman Show"...).
Songe éveillé empli de mystères,PIQUE-NIQUE A HANGING ROCK est un drame tout en retenue et à l'atmosphére onirique.A la lisiére du fantastique,avec cette force énigmatique qui semble émaner de la montagne et qui hypnotise tous ceux qui s'en approchent de trop prés,le 2ème film de Peter Weir posséde une ambiance unique où la nature apparait sybilline,menaçante,indomptable et où les étres humains,à l'évanescence trouble,sont pris au piége,comme rattrapés par leur destin. D'une beauté envoùtante,d'une puissance émotionnelle rare,le film de Peter Weir hantera longtemps aprés sa vision l'esprit perturbé du spectateur...
Poétique et fantastique à la fois, on se laisse facilement bercer par l'étrangeté et le mystère du climat de Pique-nique à Hanging Rock. Très beau film à voir dont seul la fin assez abrupte déçoit quelque peu.
Ce film est avant tout contemplatif, il repose en grande partie sur son esthétique, sur ses longs plans du bush australien, son rocher enigmatique et ses jeunes vierges. Les images défilent sur une musique hypnotique, et l'enigme reste en suspens jusqu'à la fin ( ce qui n'est pas du goùt de tout le monde).
Un immense chef-d'oeuvre, réaction des adolescents bridées utilisant le surnaturel du lieu pour dénoncer une culture colonialiste dégénérée qui garde encore tabout beaucoup de problèmes socioculturels comme la différence des classes (qui est très clairement montrée entre le jeune neveux son serviteur) les enfants abandonnés et le sexisme, seuls mini et son mari ont une vie sexuelle normale dans ce microcosme. Pour comprendre il faut voir "La dernière vague" de Peter Weir qui montre bien que les pouvoirs magiques de la culture aborigène d'Australie sont toujours là. Dans "Pique-nique à Hanging Rock" ça commence quand ils arrivent près du rocher, un vol d'oiseaux effayés, les cheveaux qui se cabrent, puis les montres qui s'arrêtent toutes à midi. C'est une connexion cosmique, Miranda savait qu'elle ne reviendrait pas, elle le dit à Sarah qui est amoureuse d'elle. Ces adolescentes et la prof de science vieille fille un peu allumée, ont atteint un niveau de conscience qui va leur permettrent de passer dans un monde parallèlle, les filles le disent quand elles sont prêt du but après quelques reflexions mystique sur le rôle précis des humains pas toujours conscient bien qu'existant, des reflexions à se faire pour soit-même. Certains personnages comme le neveux et son serviteur évoluent dans leur comportement. D'autre chutent, la directrice dans l'alcoolisme (dépravation sommeillant sous les apparences bourgeoises), Sarah dans le suicide (si ce ce n'est pas la vieille qui l'a poussée), toute cette culture s'éffondre. La musique bien sûr essentielle Beethoven (qui n'est pas un romantique) pour le romantisme, que des images et des atmosphères sublimes, profondes pas à prendre au premier degré. La leçon que j'en tire : 1° toute culture qui ne guérrit pas ses maladies finit par dégénérée. 2° il y a des signes avant coureurs qui montrent quand quelque chose ne va pas dans une société, abservons bien le comportement des enfants dans la notre et ce qu'ils veulent nous dire.
Cinéma aux frontières du sommeil et du rêve, Peter Weir avec "Picnic at Hanging Rock" parvient à capturer sur pellicule l'essence d'une nation et d'une terre millénaire déchirée entre d'un côté, le colonialisme, les rites et valeurs de la société australienne et de l'autre côté, la réalité tellurique et le mythe. Le film est une béance onirique: la disparition inexpliquée et toujours inexplicable de jeunes filles à la beauté pré-Raphaëlite, au sein d'une montagne sacrée et obsédante. Superbe.
Cette production présente suffisamment d’intérêt pour vous faire oublier vos enfants/votre conjoint/votre plat au four (rayez la mention inutile) le temps d'une soirée.