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bobbill
1 abonné
29 critiques
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4,0
Publiée le 21 décembre 2023
Grâce étrange, superbe réalisation, lumière, photographie, actrices, casting , scénario, c'est une découverte fantastique que ce long métrage sur une disparition énigmatique, proche d'une expérience mystique edwardienne.
Revu dans de meilleurs conditions au cinéma dernièrement. Le film est toujours aussi magique et c'est avec une joie non dissimulée que j'ai été voir le voir au cinéma. Il s'agit de la version director cut, à savoir 6 minutes du film enlevé.
Toutefois, lorsque les 3 jeunes filles disparaissent derrière le rochet, Édith se met à crier et un plan du ciel apparait. Celui ci est bleu, et devrait logiquement être rose (version director cut). Évidement la fin reste la même ... Je regrette à ce propos la intégration de la seconde fin (mais qui ne laisse alors plus aucun soupçon sur le coté fantastique du film).
Cette production présente suffisamment d’intérêt pour vous faire oublier vos enfants/votre conjoint/votre plat au four (rayez la mention inutile) le temps d'une soirée.
La musique est à la limite du supportable et les jeunes filles sont nunuches au possible : pas grand chose à garder de ce film ! L'intrigue de la disparition fait qu'on attend patiemment la fin pour en connaître la raison, pour rien... Grand fan de David Lynch, je suis pourtant ouvert au cinéma "à interprétation personnelle" mais là, vraiment, RIEN.
Un immense chef-d'oeuvre, réaction des adolescents bridées utilisant le surnaturel du lieu pour dénoncer une culture colonialiste dégénérée qui garde encore tabout beaucoup de problèmes socioculturels comme la différence des classes (qui est très clairement montrée entre le jeune neveux son serviteur) les enfants abandonnés et le sexisme, seuls mini et son mari ont une vie sexuelle normale dans ce microcosme. Pour comprendre il faut voir "La dernière vague" de Peter Weir qui montre bien que les pouvoirs magiques de la culture aborigène d'Australie sont toujours là. Dans "Pique-nique à Hanging Rock" ça commence quand ils arrivent près du rocher, un vol d'oiseaux effayés, les cheveaux qui se cabrent, puis les montres qui s'arrêtent toutes à midi. C'est une connexion cosmique, Miranda savait qu'elle ne reviendrait pas, elle le dit à Sarah qui est amoureuse d'elle. Ces adolescentes et la prof de science vieille fille un peu allumée, ont atteint un niveau de conscience qui va leur permettrent de passer dans un monde parallèlle, les filles le disent quand elles sont prêt du but après quelques reflexions mystique sur le rôle précis des humains pas toujours conscient bien qu'existant, des reflexions à se faire pour soit-même. Certains personnages comme le neveux et son serviteur évoluent dans leur comportement. D'autre chutent, la directrice dans l'alcoolisme (dépravation sommeillant sous les apparences bourgeoises), Sarah dans le suicide (si ce ce n'est pas la vieille qui l'a poussée), toute cette culture s'éffondre. La musique bien sûr essentielle Beethoven (qui n'est pas un romantique) pour le romantisme, que des images et des atmosphères sublimes, profondes pas à prendre au premier degré. La leçon que j'en tire : 1° toute culture qui ne guérrit pas ses maladies finit par dégénérée. 2° il y a des signes avant coureurs qui montrent quand quelque chose ne va pas dans une société, abservons bien le comportement des enfants dans la notre et ce qu'ils veulent nous dire.
Ces disparues de Hanging Rock, je me demande ce qu'elles incarnent... Sont-elles le symbole d'une harmonie possible entre l'être humain et la nature, à l'image des figures féminines de Botticelli auxquelles elles se comparent ? Sont-elles au contraire le symbole d'un dualisme décadent, en repli spéciste, comme le suggère l'incongruité de leur texte ("nous pourrions bien être les seules créatures vivantes de ce lieu" dit l'une d'elle dans un accès d'émerveillement naïf, alors qu'un foisonnement de vie animale l'entoure) ou de leur costume (ces broderies blanches d'apprenti-princesses jurent vraiment avec le paysage). Si la première partie du film, en amorçant cette réflexion vraiment vertigineuse sur la coextensivité entre grâce et burlesque dans la condition proprement humaine de la vie sur terre, suscite franchement mon intérêt, par la suite ce sujet s'estompe et laisse place à un développement scénaristique (l'enquête) qui m'a plus ennuyé que captivé, malgré les efforts du réalisateur pour instaurer un climat de malaise et de suspense (un peu dans le même esprit, je trouve le film récent Pacifiction - Tourment sur les îles nettement plus réussi).
Quelques moments de grâce malgré tout, mais je sors frustré de ce visionnage. Peut-être n'ai-je pas entièrement saisi le propos du film ?
Ces roches volcaniques dont les anfractuosités, excavations et crevasses prennent la forme des statues de l'île de Pâques ou lieux magiques tels les dolmens. Hanging Rock, domaine Sacé des esprits des Anciens géants disparus.. Les âmes de ces jeunes filles « vierges » sont attirées par le gouffre des énergies « yang » bloquées dans le minéral. Les Ogres ont besoin de chair virginale. Après le rapt , l'institution privée déclinera. Une hystérie féminine emprisonne ces jeunes filles au travers d'une Directrice et d'une intendante, sexuellement névrosées inhumaines, qui détruit le naturel des jeunes âmes. Le minéral des pierres les affranchira de cette domination.
Pique-nique à Hanging Rock... Ma référence... En matière de film à éviter! C'est un film qui me laisse perplexe. J'avoue ne pas avoir saisis où le réalisateur voulait nous emmener. Je n'ai trouvé aucun sens aux jeux des acteurs,au scénario que je qualifierais de mauvais... C'est une oeuvre qui m'a laissée de glace au point d'être extrêmement étonnée de la voir rediffusée. Personnellement, je la qualifierais de navet. Mais j'insiste sur le fait que je n'y ai sans doute tout simplement pas étais sensible.
spoiler: Ce que l'on voit... et ce que l'on perçoit... n'est qu'un rêve... un rêve dans un rêve.
Un film culte ! une histoire dans un autre espace temps et un univers parallèle, dénonçant la condition féminine de l'époque, plus précisément des jeune femmes dans les institutions, la dureté de l'enseignement façon morale victorienne anglaise inspirée du vieux fond puritain de la bourgeoisie, le choc des classes sociales, les noyaux homosexuels spoiler: entre les filles mais aussi entre les adultes ; Certains personnages spoiler: comme le neveux et son garçon d'écurie évoluent spirituellement dans leur comportement, d''autres chutent, spoiler: la directrice dans l'alcoolisme (dépravation sommeillant sous les apparences bourgeoises). Que d'images sublimes comme des tableaux et d'atmosphères mystérieuses, profondes, pas à prendre au premier degré. Une bande originale magnifique avec entre autres comme thème de fond : - Flûte de pan (Nai roumain), Gheorghe ZAMFIR ; - Orgue : Marcel CELLIER. Titre du morceau original : Doina, Sus Pe Culmea Dealului. De belle citations de pensés mystiques : spoiler: « C'est étonnant comme nombre d'humains errent sans but. Quoiqu'il soit probable qu'ils remplissent une mission inconnue d'eux-même. », « Tout commence et fini exactement au moment et à l'endroit prédit. »