Très bien réalisé, film reposant alors qu’il se passe pendant la seconde guerre mondiale. Des paysages qui nous font voyager en Afrique et son mode de vie tellement plus calme qu’ici Je me suis laissée porter par la simplicité du scénario 3,6/5
Adapté du roman autobiographique de Stéphanie Zweig, le récit intimiste tourmenté du déracinement vécu par une famille juive ayant fui l’Allemagne nazie au Kenya, servi par une réalisation très académique mais filmée dans des décors naturels sublimes. Oscar du meilleur film étranger en 2003. 3,25
Donc, l’histoire d’un couple juif qui, pour échapper à la menace des nazis, s’en va, avec leur fille, changer de vie sur les terres du Kenya avec les difficultés et les joies que cela peut entrainer. L’histoire est assez passionnante et rare, cela rend tout de suite le film intéressant. La mise en scène sait filmer ces paysages africains et montrer les rites des habitants locaux avec un soucis du détail, une volonté de complexité qui rend par moment le récit proche de l’expérience (l’attaque des sauterelles est un grand moment), le monde des adultes et des couple , leurs problèmes est aussi assez habilement montré, aucun des deux héros n’ayant vraiment le beau rôle, quand leur fille se balade comme un poisson dans l’eau. Le souci principal du film concerne les ellipses, ou le passage du temps d’une histoire s’étirant sur près de 10 ans, ne se fait pas toujours harmonieusement. Le film gagne certes en rythme mais y perd un peu en profondeur pour un histoire qui était passionnante et qui donne « seulement » un bon film, très recommandable en l’état.
En 2003, la réalisatrice allemande Caroline Link remporte l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Son long-métrage retrace l’exil d’une famille juive venue s’installer au Kenya juste avant la Seconde Guerre mondiale. Avec une intrigue à trois niveaux (la persécution des juifs, le délitement du couple et l’intégration culturelle de la fillette), l’histoire possède une richesse émotionnelle traitée à chaque fois avec pudeur. En arrière-plan, l’ambiance de la brousse est toujours présente pour mieux rappeler le déracinement vécu par ces individus. Bref, une œuvre sincère qui démontre que la différence reste une richesse.
Ce film est réaliste, car le père est visionnaire de la situation tragique qui va se produire en Allemagne en 1937 sur la condition des juifs. La mère refuse la réalité et refuse de quitter son pays et sa famille, ses amis, sa vie très agréable et bourgeoise. La fillette ne comprend pas cette situation, mais s'adapte à sa nouvelle vie africaine avec curiosité et avec sagesse. L'amitié est aussi présente sur plusieurs niveaux entre les protagonistes de ce film. Les paysages, la vie des habitants, leurs difficultés par manque d'eau, l'invasion des sauterelles dans les champs de maïs sont bien décrits, et angoissant pour la récolte.
la petite était touchante car elle se liait facilement aux africains. La "pièce était théatre" était fameuse spoiler: Le père était fidèle à son voeu d'exercer la profession d'avocat
spoiler: la mère bourgoise a changé sa perception négative du kenya au fil du temps, des rencontres et des situations
Daprès un roman de Stéphanie Zweig, à ne pas confondre avec Stefan Une famille juive fuit lAllemagne nazie et se réfugie au Kénya. Occasion de nous montrer de très belles et authentiques images de lAfrique et de zoomer sur les problèmes dun couple, exacerbés par une situation dexil bien difficile, puisque le père, avocat, se retrouve fermier, tandis que son épouse, très mondaine, doit gratter la terre sèche ! Seule leur petite fille, charmante, entre naturellement en communication avec ce monde étranger, la nature, les êtres jusquà en oublier son Allemagne natale. Le film est attachant, même lorsquil cède, un peu, à des clichés touristiques, teintés, malgré tout, dhumanisme. Un peu long, forcément 2h20 !
Caroline Link réussit le pari de suivre ses trois personnages principaux sans s'éparpiller et sans délaisser le contexte historique. Elle dresse par ailleurs un beau portrait de femme avec des scènes de ménage très justes, soutenu par le jeu très naturel de Juliane Kohler et plus généralement de tous les acteurs. La réalisatrice insuffle à son film une grande énergie grâce à une caméra très mobile, très proche de ses personnages alliée a un montage remarquable, très rythmé mais jamais précipité. Servie par une photo élégante et néanmoins réaliste, voilà un film qui fait plaisir à voir et à suivre.
C'était un très très très beau film !!!! Les vues sont inoubliables (et me rappellent des souvenirs d'un safari). L'histoire est émouvante !!! J'ai adoré !
Un très beau film qui a comblé toutes mes espérances. Filmé tout en pudeur, des sentiments et de la crise vécue par le couple jusqu'à la découverte d'un autre monde par cette petite fille complice de l'Afrique. Je reviens d'une longue odyssée qui m'a plongée dans les racines de l'humanisme : l'autre est différent mais si proche, au bout de la Terre ou ici. Un hymne à la tolérance, des personnages attachants, des paysages et visages à couper le souffle, l'Afrique mystique est suggérée, jamais dévoilée, pas de sensiblerie inutile mais une sensibilité à fleur de peau. Un film profond qui prend le temps de donner une consistance à chacun de ses personnages. C'est pour moi du VRAI cinéma. Chapeau bas à Caroline Link.
Seule déception : pourquoi une distribution si discrète, la France ne serait-il pas le pays ouvert d'esprit que je croyais ?