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    Léon Morin, prêtre
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    3,8
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    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Rectification au post de svbde- il ne s'agit pas de l'occupation nazie mais fasciste, et même si on a oublié la distinction entre les deux, cela a son importance.
    Belmondo en prêtre, ça peut sembler fumeux. Et les pleins et les déliés de la diction de Riva peuvent sembler incongrus face au phrasé de "L'homme de Rio". Mis en interaction, les deux acteurs sont miraculeux. Melville laisse parler son ambiguïté naturelle et cela fonctionne. Un film à voir et montrer sans préjugés, en dépit de son noir et blanc austère. Excellent et entier, du très grand art.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Avant d’être le maitre du polar et du films de gangsters à la française, Jean Pierre Melville a réalisé un film plus dramatique et plus intimiste dans lequel une femme et un prêtre pendant l'Occupation vont entretenir une relation qui va progressivement évoluer vers l'amour au fil de leurs discussions philosophiques sur la vie, la religion.
    Si le film est formidablement interprété, notamment par Emmanuelle Riva qui avec sa voix douce nous charme tout le long du film, il accuse cependant son age au niveau de la réalisation.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2010
    Un film reposant sur les discutions entre un prêtre beau comme un Apollon et une athée légèrement casse-burnes. C'est agréable sans être transcendant. L'intrigue manque de relief et de surprises, malgré l'arrière-plan politique propice aux rebondissements. Les dialogues sont tantôt intéressants voire même instructifs, tantôt hermétiques et un chouia soporifiques. "Dieu est tout", et patati et patata, ce n'est ni plus ni moins que de la masturbation intellectuelle, stérile au demeurant. Belmondo et Emmanuelle Riva assurent comme des chefs tous deux. Voici donc la preuve que Bébel ne sait pas faire que des cascades et rouler des patins aux belles donzelles dont il croise la route. "Léon Morin" est au final l'un des meilleurs films traitant du sentiment religieux que j'aie vu à ce jour, bien plus savoureux en tout cas que les soporifiques adaptations cinématographiques des bouquins de Bernanos.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Melville est incontestablement l'un des plus grands réalisateurs français. De nos jours il est davantage connu pour ses derniers films policiers (son somptueux chef d’œuvre Le Samouraï en particulier) que pour ses œuvres précédentes. Il serait pourtant dommage d'oublier ces merveilles, dont Léon Morrin, prêtre fait indéniablement partie. Après quelques tentatives qui se soldent toutes par un échec public et parfois critique, Melville veut absolument obtenir un succès au box office qui lui permettrait de mener sa carrière comme il l'entend. L'admiration des cinéastes de la nouvelle vague (François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol & co) ne l'atteint guère et avec ce film il va à rebours des intentions de ce petit cercle prompt à célébrer le désir de non conformisme au cinéma. Melville veut plaire, et il plaira. Léon Morrin prêtre adopte une narration facile à suivre, un rythme suffisamment soutenu, des acteurs vedettes, et un thème mêlant histoire et religion. Il dépeint avec un style sobre mais puissant un petit village français type sous l'occupation allemande. Ce lieu est tout à fait propice au déroulement d'une romance dans un contexte de fascination pour la religion. Tout d'abord parce que c'est crédible, ensuite parce que cela permet de dépasser largement la « simple » dissection du système religieux en période de guerre pour étendre cette analyse pertinente aux mœurs modifiées selon les conditions croisées qui les entourent, voire même jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine. Le duo Jean-Paul Belmondo/Emmanuelle Riva flirte à des sommets de prestation inouïe, dans un duel de comédien titanesque qu'ils gagnent et perdent tour à tour, avec tellement d'excellence qu'il est impossible de les départager. Cet amour impossible est traité de manière intelligente, complexe, qui ne cède jamais à la facilité, ne sombre pas dans la guimauve, et évite toute mièvrerie trop souvent présentes dans le cinéma français. L'amour qu'ils se vouent l'un à l'autre est inconcevable car la religion fait obstacle, mais pas seulement. Léon Morrin a, semble t-il, appris à aimer autrement que par la passion charnelle, il nourrit ses discussions avec Barry d'amour intellectuel. Les deux protagonistes sont les têtes les mieux remplies du village, et le prêtre en a conscience, mais ne peut résister à cette attraction de converser avec Barry, c'est pourquoi il revient alors qu'il voit bien que ses pulsions féminines ont du mal à être contenues. Les précautions qu'il prend sans cesse vis à vis de Barry pour mener leur discussions comme il l'entend se révèlent de plus en plus insuffisantes, et finalement son absence de plusieurs mois ne fera qu'attiser les braises qui sommeillent en elle. A travers leurs dialogues il y a sans cesse ce jeu amoureux implicite qui fait tantôt surface de manière poignante. Le centre même de leur dissertation religieuse commune suscite beaucoup d'intérêt, même si ce n'est que la partie visible de l'iceberg que forme le film de Melville, passionnant dans ce qu'il montre et explique, touchant au génie lorsqu'on en explore le sens caché. La photographie magnifique, la partition musicale très bonne toujours utilisée avec parcimonie, ainsi que la mise en scène de maître achèvent de faire de Léon Morrin, prêtre un chef d’œuvre impérissable du cinéma français, et ce sur tout ses aspects.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    J'aime beaucoup Jean Pierre Melville, tout comme le Jean Paul Belmondo de cette époque, donc "Léon Morin, Prêtre" avait tout pour passionner. On suit donc une jeune veuve, qui au fur et à mesure de discutions avec lui, va tomber amoureuse d'un prêtre. L'histoire se passe durant l'occupation. On y suit les discutions entre elle et le prêtre, toujours intéressant, malgré un scénario peu développé et un rythme assez lent. Les dialogues sont bien écrit, et les thèmes abordés le sont fait de belle manière et intelligemment. Ça parle de la vie, de l'amour possible et impossible, de la religion, avec comme arrière plan l'occupation et ses problèmes. Le prêtre est bien humanisé, loin des caricatures que l'on voit si souvent sur le prêtre un peu réac. Et on a le droit à une fin particulièrement réussi. La narration est vraiment bien faite. Le film est captivant, grâce donc à ces dialogues, sa mise en scènes ainsi que par deux brillantes prestations. Encore une fois, on a la confirmation que, quand il s'en donne la peine, Belmondo est un acteur exceptionnel. Il livre une prestation très juste du prêtre. Emmanuelle Riva, très sobre, est parfaite. La musique de fond est toujours agréable. Un beau film.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Sans conteste l'un des meilleurs films de Jean-Pierre Melville, et l'un de ses plus émouvants. Sur fond de Seconde guerre mondiale, le cinéaste français nous raconte avec sensibilité, pudeur et intelligence la confrontation d'une jeune femme désorientée et d'un jeune prêtre qu'elle tente de déstabiliser par ses questions sur la religion catholique. Inutile de préciser que c'est leur relation ambiguë qui constitue l'intérêt majeur du long métrage (Melville à heureusement décidé de resserrer l'intrigue sur ses personnages). «Léon Morin, prêtre» ne se limite pas en effet à un « simple » dialogue sur la foi, c'est aussi la chronique d'une France traumatisée, d'un village où les hommes quand ils ne sont pas maquisards sont partis au front pour ne jamais revenir (les clichés habituels des films du genre sont heureusement évités), mais surtout une sorte d'essai sur la nature humaine, la complexité des liens qui unissent Léon Morin et Barny s'avérant absolument fascinante. Tout d'abord grâce au talent extraordinaire des comédiens : Belmondo et Emmanuèle Riva sont au sommet de leur art, avec un jeu d'une sobriété exemplaire mais d'une justesse peu commune. Egalement du fait de l'humanité qui s'émane de leurs personnages, dans ce qu'elle à de plus noble et de plus pathétique. Jean-Pierre Melville a su trouver le juste milieu entre réflexion et spontanéité, et ce qui aurait pu apparaître indigeste se révèle finalement admirable, sans didactisme bébête (encore une fois il ne s'agit pas d'un cours de catéchisme pour neuneus). En plus d'être esthétiquement remarquable, «Léon Morin, prêtre» est donc un film très touchant et qui ne laisse pas indifférent. Une réussite totale en somme. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2017
    Alors que sort « La confession », revisitons les classiques avec la première adaptation du roman éponyme goncourisé en 1952. Melville, valeur montante de la nouvelle vague, met en place ici ce qui fera la gloire de son cinéma jusque de l’autre côté de l’atlantique ; mais c’est son film suivant « Le doulos » qui marquera réellement le début d’une filmo sans faille. Ce film se démarque du reste de sa filmo par le fait que le personnage central est une femme. Dans une mise en scène hyper statique tournant autour de plans fixes et d’une voix off bien trop présente, elle est le seul personnage en mouvement. Un jour, cette femme, veuve, juive, athée et mère d’une petite fille entre dans un confessionnal pour « se faire du curé ». Prise à son propre piège, elle se converti et est ensuite hantée par l’idée de « se faire le curé ». Description d’une société de femmes seules avec des hommes soit morts soit maquisards soit au STO, Barny se fantasme une vie sexuelle, tout d’abord avec sa chef de bureau et ensuite avec le beau curé du village. Et elle n’est pas la seule à tenter de le faire succomber ; lui en profite pour ramener des esprits égarés au bercail tel un missionnaire s’appuyant sur de longues saillies verbales théologico philosophique enlevées. Les dialogues sont littéraire. Le sujet du film pour un cinéaste athé comme Melville n’est pas religieux, il place le suspense ailleurs : Morin va-t-il tomber la soutane ? Car il a l’air assez attiré par Barny lui aussi… tout au moins intellectuellement… ou alors par défi ecclésiastique en voulant la ramener à la raison. Le film ne répondra jamais à cette énigme. Tant pis. Après on est en 1961, les acteurs brillants de la Nouvelle Vague (Belmondo et Riva) sont là ; Melville se permet alors une chose osée pour l’époque : évoquer l’homosexualité féminine et la masturbation. Quoi qu’il en soit 2h, c’est un peu long pour un suspense intimiste aussi maigre sans intensité dramatique, malgré la très grande intelligence des propos. Ensuite, Melville construit son film autour d’ellipses nombreuses ; mais le montage des séquences est quelquefois tout bonnement calamiteux, haché à outrance. Un cinéaste en devenir…
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Une athée orgueilleuse adorant le commandement offert à une jeune femelle au visage rayonnant de lumière noire vient titiller sur ses terres un jeune prêtre pseudo anti conformiste mais aux argumentations vieillottes à l’aide d’une phrase assassine venue d’Orient.

    De longues conversations théologiques faisant suite à une absolution guidant des premiers pas vers la foi s’établissent entre un rhétoricien incorruptible et une jeune veuve soumise aux attirances féminines sur toile de fond de ville alpestre occupée ou seul l’enfance et l’uniforme parviennent encore à se blottir l’un contre l’autre en s’inondant de sentiments purs.

    Des Juifs se baptisent afin d’échapper à la déportation, des chaussures peintes en noires respectent le souvenir d’un disparu pendant que dans une chambre close des propos et des livres s’échangent en se commentant.

    « Dieu est incommunicable ». C’est atroce s’écrie un esprit sur le point de déposer les armes et de se convertir.

    Cette soumission ressemble à une conquête de la chair en ces temps sans hommes, ceci est incompatible avec un missionné programmé pour sauver des âmes et qui malgré l’apport intime de quelques confidences qu’il faut savoir interpréter reste profondément attaché à son sacerdoce. La pensée virtuelle d'un unique baiser libère momentanément des tortures de la chair une jeune femme rongée par l'impossibilité de conclure sa passion en temps réel.

    « Léon Morin Prêtre » est une œuvre défaitiste, auto flagellatoire. Une femelle vaporisée par des perceptions amoureuses interdites détruit une pensée primordiale athéise en adoptant une conversion tactique lui permettant d’espérer vainement l’amour impossible d’un ecclésiastique uniquement proche de ses semblables que par la formation.

    La fin est datée, morose, décevante dans son processus que les intellects de l’époque soumis aux bonnes consciences n’ont pas la force de modifier. Chacun tout en contestant les rigueurs moralistes de son temps en subit les méfaits plus ou moins volontairement.

    Par manque de déterminisme des potentiels de destins en communs sont brisés laissant encore plus désemparée une entité prisonnière de ses sens à contre courant. L'amour sous toutes ses formes subit de plein fouet un réalisme cinglant.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2022
    Pour ceux qui désire entamer le visionnage de ce long métrage : armez-vous de courage et de patience! En effet, le film est d'un ennui paroxystique, les discussions incessantes sur la religion qui jalonnent l'entièreté du film ne m'ont absolument pas intéressées. Je retiendrais seulement la très bonne performance d'acteur de Jean Paul Belmondo qui joue une curé plutôt beau gosse comme il n'en existe pas. Un Melville que je n'aime pas du tout, je trouve le réalisateur bien plus à l'aise dans le polar.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    198 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2013
    le contraste entre un prêtre décomplexé mais fidèle à ses valeurs et une veuve non croyante, dévoué mais perdu dans sa vie !!!!
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Sorti en 1961, Jean-Pierre Melville réalise un film complexe à suivre en raison du caractère assez philosophique des thèmes abordés. Au cours de la seconde Guerre Mondiale, une femme veuve (Emmanuelle Riva) rencontre un jeune prêtre (Jean-Paul Belmondo). Le sujet de la foi et de la conversion à la religion catholique est bien entendu le fil conducteur. Mais, le désir charnel et l’amour interdit viennent aussi enrichir le scénario. Bref, ça part une peu dans tous les sens en étant à la fois dense et ennuyeux car trop bavard et sans véritable intensité dramatique.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2013
    "Léon Morin, prêtre" se distingue surtout par son audace. En effet, remettre en question la crédibilité du christianisme pendant la seconde guerre mondiale, en France, est plus qu'osé. D'ailleurs, le personnage de Barny, joué par Emmanuelle Riva, est intéressant dans son changement d'un athéisme défendu, vers une conversion chrétienne totale. En face, Belmondo est parfait dans ce rôle de prêtre moderne, et donc très loin des clichés habituels. Cependant, le film souffre de longues discussions, très souvent inintéressantes, sur la foi et la croyance, qui font perdre l'attention du spectateur. Au fur et à mesure que le film avançe, on a du mal à saisir le vrai point de vu de Melville sur cette question. Ce dernier préfère mettre en scène une attirance du personnage féminin vers le prêtre, sans jamais trouver une vraie intensité dramatique. Si le film possède une intrigue de base originale, et propose de bons moments, il ne monte jamais en puissance et finit par laisser le spectateur sur sa fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il semble que le résumé sur allociné ait été écrit par quelqu'un qui n'avait pas vu le film. Il s'agit en fait d'un dialogue remarquable d'intelligence entre une jeune veuve communiste et anti-cléricale et un jeune prêtre anti-conformiste et terriblement séduisant (tant physiquement qu'intellectuellement). La réthorique de Léon Morin finit par avoir raison de la méfiance de sa disciple, et de celle dus spectateur par la même occasion. Si la vision du christianisme n'y était pas si moderne (révolutionnaire ?), on pourrait penser qu'il s'agit d'un film de propagande du Vatican, tant l'anticlérical communisant que je suis s'est laissé ebtraîner au doute.
    Un film d'une grande intelligence et d'une extraordinaire modernité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Un film assez particulier dans la filmo' de Melville . Les dialogues ici sont prédominants et le rendent donc plus exigeant surtout de par leurs contenu.. Rencontre entre une communiste athée et un jeune prêtre, ce long métrage aborde les questions liés à la religion (l'existence de Dieu, la notion de pardon..) que pose le personnage d' E Riva (excellente). Si elle comptait au départ destabilisé le prètre, elle va être désarconnée par l'attitude et les réponses de Leon Morin (interprétation fascinante de Belmondo) et mème tomber sous son charme. Le film gagne alors en attrait car on ne sait jamais vraiment quel sont les visées du paroissien et jusqu' ou va aller cette relation. L' aspect religieux se double donc en partie d' une étude psycho' des deux personnages.
    Il faut ajouter bien sûr que tout cela se passe dans un village du temps de l' Occupation. Très peu d'hommes (parti dans les maquis ou en Allemagne),les petits comportements durant cette période (être vichyste et catholique en mème temps) sont aussi soulignés, interrogés.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    90 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2014
    Dans un village français occupé, un prêtre séduisant (Jean-Paul Belmondo) et une jeune veuve athée (Emmanuelle Riva) mènent régulièrement des discussions animées autours de la religion. Leur relation va peu à peu se teinter d’ambiguïté. Avec des thèmes aussi compliqués que la foi et le désir, il fallait la finesse d'un Melville et le jeu envoutant de deux grands acteurs pour conférer à ce film toute la pudeur qu'il mérite. Néanmoins, en dehors de la photographie magnifique, la mise en scène ne m'a pas emballé plus que çà. L'enchainement assez haché des scènes et la présence un peu trop marqué de la voix-off donnent un coté vieillot à ce film pourtant si moderne dans son propos.
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