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ygor parizel
241 abonnés
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4,0
Publiée le 8 août 2012
Premier ouvrage et c'est déjà très bon, Paul Thomas Anderson n'est pas encore le génie du cinéma américain mais n'en est déjà pas très loin. Qualité d'écriture et surtout la description des personnages qui sont tous intéressants. La mise en scène n'est pas aussi virtuose que dans ces films suivants cela dit son style est bien en place.
Premier film du surdoué Paul-Thomas Anderson et première oeuvre de qualité. "Hard Eight", "Double mise" en français est l'occasion pour le jeune réalisateur de montrer dès son premier long métrage sa maîtrise du récit. Sachant s'entourer, il puise dans le talent de Philip Baker Hall une source quasi inépuisable d'inspiration. La rencontre est explosive et donne une épaisseur inouïe à ce film. Les face à face sont d'une force extraordinaire et, comme toujours dans les films d'Anderson, la fin réserve bien des surprises.
Le premier long métrage de Paul Thomas Anderson. P.T.A. prouve déjà avec ce premier film qu'il est un grand réalisateur, il pose les bases de ce qui deviendra sa patte. Même si Hard Eight n'est pas un chef d'oeuvre, on sent que son auteur est un génie, et le prouvera à peine deux ans plus tard avec le cultissime Boogie Nights. Hard Eight ou la naissance d'un génie.
On remarque déjà la qualité de PTA dans la plupart des plans, c'est superbement filmé, les cadres sont esthétiques au possible. Techniquement c'est parfait! Le hic vient plutôt du scénario qui est tout de même un peu léger mais la fin quand on y réfléchit bien est ingénieuse. Les acteurs sont bons surtout Samuel L. Jackson qui a quasiment le même rôle que dans "Jackie Brown" de Tarantino. Un film à voir, plus auteuriste qu'on le croit!
Un thriller reposant, insolite mais totalement captivant qui révèle le talent hors-norme de Paul Thomas Anderson dont c'est le tout premier long-métrage. En plus de son intrigue prenante de la première jusqu'à la dernière seconde et d'une mise en scène fluide et très efficace, le film bénéficie d'une interprétation impeccable de tous les acteurs en particulier pour l'acteur Philip Baker Hall qui livre véritablement une prestation magistrale en vieux routier des casinos. Vraiment une excellente surprise.
Le premier long-métrage de Paul Thomas Anderson, auteur par la suite de "Boogie nights", "Magnolia" ou "There will be blood", entre autres. Avec "Hard eight" (1996), PTA dévoile déjà un talent certain pour la mise en scène, avec une réalisation élégante, une narration lente et des personnages à la psychologie fouillée. Le problème ici, c'est que son style nonchalant et ce tempo indolent s'accommodent assez mal avec son scénario un peu bancal, et que le film laisse le spectateur sur sa faim, d'autant que le dénouement est pour le moins abrupt. "Hard eight" reste une tentative originale de dépeindre différemment le monde pseudo-glamour des casinos, avec ces anti-héros gagne-petit. A noter au casing un Philip Baker Hall impeccable et un Samuel Jackson inspiré, lui qui à tendance à m'agacer parfois.
Deuxième film de Paul Thomas Anderson que je vois après le somptueux Magnolia. On retrouve bien son style (jolis plans séquences) mais on voit plus que la production lui a imposé pas mal de trucs et qu'il n'a pas pu faire comme il le voulait. Cela reste malgré tout un très bon thriller original. J'aime beaucoup la dernière image.
film inédit de PT Anderson et aussi son premier film, hard eight est excellent est franchement au niveau de ce que PMT a fait de mieux, c'est à dire selon moi "Boogie night" et "There will be blood". On reste scotché de voir le niveau de ce film, de surcroit le premier du metteur en scène. Un inédit indispensable (c'est très loin d'être toujours le cas !). Ne commettez pas l'erreur de laisser passer ce film ! c'est d'ores et déjà un classique. Les acteurs sont presque tous à leur meilleur niveau, à l'exception peut-être de G Paltrow, actrice à mon sens toujours un peu limitée dans son jeu. Ce film est formidable !
Un réel plaisir de revoir ce chef-d’œuvre de Paul Thomas Anderson sur grand écran, après avoir vu Phantom Thread le dernier film du cinéaste américain. Les personnages tentent de créer des liens pour mieux vivre avec leur passé. Le père, Sydney, apparait comme une figure tutélaire extrêmement importante, rongé par ses actions passées et qui essaie de préserver son "protégé". Le film prend alors une autre ampleur, beaucoup plus intéressante...
Premier film de Paul Thomas Anderson, Hard Eight pose les bases de son cinéma en termes de réalisation et de narration. Malmené par ses producteurs, le film souffre malheureusement d'un manque de cohérence et de consistance tant il aura été coupé. Il reste tout de même une œuvre très intéressante, notamment dans la caractérisation de ses personnages et la direction des acteurs et actrices absolument formidables. La mise en scène de PTA est également formidable, mettant en valeur les personnages plutôt que le décors clinquant de Vegas.
Le premier long-métrage de Paul Thomas Anderson commence de façon très étrange, avec une rencontre entre deux personnages qui n'ont rien en commun mais qui vont par la suite se lier d'amitié et passer beaucoup de temps dans les casinos. Cette histoire d'un homme qui en prend un autre sous son aile laisse d'abord paraître la sincérité de Sydney (Philip Baker Hall) avant de dévoiler ses véritables motivations dans une dernière demi-heure qui met en lumière un personnage jusque-là secondaire (Jimmy) campé par un très bon Samuel L. Jackson, qui va faire basculer la chronique sentimentalo-amicale vers le polar. Cherchant plutôt l'efficacité dans ce registre, Paul Thomas Anderson perd quelque peu la fluidité tranquille de son récit et la proximité avec ses personnages, et trouve dans la péripétie finale une stratégie d'écriture assez commode pour finir son film, un élément scénaristique loin d'être original. Sympathique et séduisant, "Double Mise" est un coup d'essai intéressant qui met en évidence les talents de metteur en scène de PTA et sa direction d'acteurs très personnelle.
Hard Eight est le premier film de Paul Thomas Anderson, qui montre déjà une belle assurance de réalisateur et plus encore de scénariste. Comme dans certaines de ses œuvres ultérieures, le californien filme une relation mentor-disciple, voire père-fils adoptif : ici, Sydney, joueur au casino interprété par l'excellentissime Philip Baker Hall, prend sous son aile John (le touchant John C. Reilly) et lui permet de mener une vie confortable. Les rencontres qu'ils feront avec Clementine (Gwyneth Paltrow) et Jimmy (Samuel L Jackson) ne manqueront pas de bouleverser leur vie...on retrouve dans ce film le talent qu'a PTA pour camper un lieu, une atmosphère et les personnages qui en font partie, ce qui permet de s'attacher, voire de s'identifier rapidement à ces derniers. Il en découle une intensité jamais forcée, puisque la narration ne piétine pas ni ne prend de vitesse les protagonistes, et la mise en scène, en dehors de quelques effets inutilement ostentatoires, est au diapason de ce rythme concentré. Quant à la dernière demi-heure, si elle fait perdre au film quelque peu en originalité en basculant dans le polar, elle le fait néanmoins avec élégance et efficacité, en témoigne la prestation savoureuse d'un Samuel L. Jackson tout droit sorti d'un film de Tarantino. Intelligent et ambitieux, un coup d'essai dont les promesses furent largement confirmées par la suite !
Premier film de Paul Thomas Anderson qui déjà impose son style au niveau narratif mais également niveau mise en scène (de jolies plans-séquences et des longs plans fixes) et on peut déjà apercevoir des acteurs chers à P.T. Anderson comme John C. Reilly ou Philip Seymour Hoffman (qui joue un petit rôle). Tous les acteurs : que ce soit John C. Reilly,Philip Baker Hall ou Gwyneth Paltrow jouent très bien.La bande-son est plutôt bonne également comme beaucoup de film d'Anderson et le scénario n'est pas révolutionnaire mais est très bien construit.
Tout commence lorsque Sidney trouve John, une personne qu'il ne connaît pas, assis et semblant dépité. En effet, il est sans le sou après avoir tenté de récolter 6000$ au casino pour payer l'enterrement de sa mère. Sidney décide alors de le prendre en main et de lui apprendre deux ou trois astuces au casino.
Premier long métrage de Paul Thomas Anderson, on retrouve dans Hard Eight plusieurs éléments propres au futur réalisateur du génial Magnolia que ce soit dans sa manière de dresser un tableau avec plusieurs personnages ou sa réalisation à l'image des plans-séquences très vite identifiables. Il met en scène une galerie de personnages amoraux plutôt intéressantes où l'on trouve un mentor élégant, intriguant et très paternel, un jeune homme plutôt naïf ou encore une serveuse fragile. Anderson ne s'intéresse pas vraiment à leur passé et ce qu'ils étaient avant qu'ils ne se rencontrent mais il laisse sa caméra braquer au plus près d'eux, laissant l'action se dérouler et de ce fait, il laisse planer une atmosphère assez ambiguë sur l'avancement de l'historie et les personnages.
Il nous emmène dans divers chemins scénaristiques intrigants et parfois surprenants, il arrive à maintenir une atmosphère nocturne et prenante tout le long où on a l'impression d'être immergé au cœur du casino, de ses vices et particularités. Néanmoins, tout n'est pas parfait dans ce premier film, Paul Thomas Anderson ne semble pas encore tout maîtriser, commet quelques fautes de rythme et diverses maladresses. C'est aussi dommage que la fin soit traitée de manière un peu trop rapide, guère convaincante et assez brutale finalement. Par contre, les interprétations sont excellentes et dominées par la présence naturelle de Philip Baker Hall alors que John C. Reilly et Gwyneth Paltrow sont aussi à leur aise. À noter que Anderson souhaitait faire un film beaucoup plus long, son montage durait plus de 2h20 mais fut refusé par les producteurs qui l'ont réduit à 1h40 et ce point-là aussi a tendance à se ressentir.
Si Anderson arrive à créer une atmosphère plutôt prenante, permettant de nous immerger au cœur des casinos américains, sa première oeuvre n'est pas non plus exempt de tout reproche, souffrant notamment d'un montage mal maîtrisé, surtout dans la dernière partie et la finalité du récit. La suite ne sera que plus radieuse pour lui, en particulier avec Boogie Night et Magnolia ainsi que sa reconnaissance public et critique There Will be Blood.