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VOSTTL
95 abonnés
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3,5
Publiée le 23 octobre 2012
Je n’ai pas eu besoin d’être un expert ou de baigner dans le monde du skate ou pratiquer le skate pour apprécier le film. J’avoue d’emblée que je ne connaissais aucun des personnages. Le cinéma est aussi un livre d’Histoire(s). Histoires au pluriel car il y a tant de monde, tant de peuples, de gens, tant d’événements que l’on ignore. Le film est réussi parce que Hardwicke a su m’intéresser ; j’ai été sensible au parcours de ces personnages, sensible à leur passion. J’ai cru à l’interprétation des acteurs, investis à fond dans le skate. Leurs prestations participent à la crédibilité du film. L’image des années 70 est bien restituée. A découvrir en VO, évidemment.
Un excellent film sur le skate. "Les seigneurs de Dogtown" est l'histoire vrai de cette bande de skateur et surfer devenant pour trois d'entre eux des pros. Les acteurs sont fabuleux, on y retrouve l'acteur John Robinson ( Stacy ) acteur qui a énormement de talent que j'ai eu le plaisir de connaitre dans "Elephant" de Gus Van Sant ( film qui a reçu la Palme d'Or 2004 à Cannes rappelons le ). On y retrouve aussi le grand Heath Ledger ( Joker dans "The Dark Knight", "Le Secret de Brokeback Mountain" ..) tous aussi talentueux. Pour finir, la BO de ce film est tout juste PARFAITE pour tout fan de rock music des années 60/70. "Les Seigneurs de Dogtown" est un film fabuleux contenant des images et une fin fortes en émotion. Du grand art, une véritable découverte !
Un bon film pour moi qui suis assez fan de skate et de sports extrêmes en général! J'ai beaucoup aimé le rendu du filtre utilisé par la caméra. Ça donne un véritable effet rétro bien sympa et qui rend bien! Le scénario n'est cependant pas extraordinaire, voir même brouillon et se rapproche un peu trop souvent du "teen movie" et c'est bien dommage... Cependant les acteurs tiennent la route et l'ensemble est tout à fait regardable! je me suis pris à quelques scènes de nostalgie de cette bonne vieille époque des Seventies, perdue entre skate, surf, blondinets et blondinettes, et party a gogo, que je n'ai malheureusement pas connu, même si elle apparaît comme très (trop) romancée dans ce film. À noter le caméo de Tony Hawk!
Bizarrement, ce film n'est pas si mauvais que ça. Pourquoi ? Déjà, Emile Hirsch est parfait dans le rôle de Jay Adams, il faut avouer que ce n'est pas étonnant que le meilleur acteur du groupe incarne celui qui était le meilleur de la bande. Heath Ledger est lui aussi très bon dans son rôle, mais ça n'a rien d'étonnant. A part ça, le casting est assez faible, il faut l'avouer... Dans la bande son, Social Distortion, Black Sabbath, Iggy Pop... Un bon point de plus. Bon, certes, les scènes de compétition de skate peuvent sembler très chiantes, mais en voyant des images d'archives des Z-Boys, on découvre que le film est très fidèle à la réalité. Finalement, on a affaire à un bon petit film, rien de plus, une histoire vraie et intéressante, un casting globalement moyen (J'ai failli oublier Michael Angarano, mais il réussit à être assez émouvant), et c'est déjà bien.
Honnêtement, aurait pu mieux faire... Les acteurs ne sont pas tous super bons dans leur jeu malgré un Emile Hirsch toujours autant touchant dans ses attitudes. Cependant il faut bien avoué que la Californie vue sous cet angle là est vraiment délicieuse, les piscines qui font offices de bowl c'est carrément stylé et puis la naissance du skate, c'est vraiment un sujet qu'on attendait depuis longtemps sur le grand écran, loin des blockbusters clichés. Gros point faible de ce film : les femmes paraissent vraiment cruches comme pas permis, ils auraient pu avoir au moins le respect de ne pas faire passer les nanas des années 70 pour des ignares. Les gars se la pètent à mort avec leurs faux cheveux teints, ça c'est l'image de la Californie clichée ! Merci Hollywood pour véhiculer les préjugés. En tout cas vive le skate et vive les moules-cacahuètes des 80's.
Faire un film sur le skateboard ne doit pas vraiment être facile mais faire un film sur les Z-Boys, je n'imagine pas. Mais le paris est réussi car Les Seigneurs De Dogtown est un très bon film sur le skate. Avec son casting révélateur ( Emile Hirsch ou même Heath Ledger ) - certains apprécieront les apparitions de Tony Hawk, Johnny Knoxville, Jeremy Renner ou même celle des trois légendes du film à savoir; Jay Adams, Tony Alva et Stacy Peralta - et son scénario très bien ficellé, "Les Seigneurs de Dogtown" possède quelque chose que les autres films du genre n'ont pas; peut-être le fait que l'ont ressent parfaitement la passion qu'on les personnages pour ce qu'ils font ou cet aspect 70's de la Californie qui fait partie des charmes du film, celui-ci orchestré par une superbe B.O. Ce film est pour moi une très belle déclaration d'amour au skateboard et à son histoire.
Il n'y a pas grand chose à attendre de ce film qui nous plonge dans le monde du skate avec des adolescents. Le film ne bénéficie d'aucune ingéniosité mais reste assez divertissant en en faisant des tonnes. A réserver à la rigueur au passionné de ce milieu là et encore!!
Un film historique relatant très bien la montée en puissance du skateboard ! C'est le genre de film qui vous fais décoller pendant 1h47 pour ensuite vous réveiller en ayant juste envie de retourner dans le même trip . Un film très symbolique à voir à tout prix !
Bien avant qu’elle ne parte réaliser des films mainstream moins ambitieux et critiqués, Catherine Hardwicke se posta comme une cinéaste à suivre après son premier long, Thirteen, salué par la critique. Son deuxième film, Les Seigneurs de Dogtown, était déjà moins ambitieux et chapeauté par une major.
Contant l’histoire de trois surfeurs devenus skateurs pas forcément meilleurs amis du monde au départ du film, Les Seigneurs de Dogtown sent bon les années 70’s, le rock de ces années là et la chaleur de la Californie. En effet, le film bénéficie d’une bande-son efficace et d’une imagerie assez passionnante pour captiver le spectateur, malgré une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard, avec un gentil garçon bien droit dans ses bottes, interprété par l’excellent John Robinson, qu’on regrette de ne plus voir au cinéma, un avide de reconnaissance détestable, joué par Victor Rasuk et un ami loyal un peu niais qui doit faire face à une vie très compliqué, joué par Emile Hirsch, qui montre ici son talent aujourd’hui reconnu. Les jeunes sont ici encadrés par un excellent Heath Ledger en patron/gourou/figure du grand frère constamment bourré, qui rappelle un peu le Joker qu’il jouera 5 ans plus tard et par Eddie Cahill, assez bon dans un second rôle discret mais mémorable. Le film enchaîne les péripéties de façon plaisante, grâce à une réalisation plutôt passe-partout mais efficace et un scénario qui n’évite pas les raccourcis mais qui n’a pas vraiment d’autre défaut si ce n’est de nous coller un rebondissement dans les dernières minutes du film.
Les Seigneurs de Dogtown a été fortement critiqué à cause du manque d’intérêt du film si on a déjà vu le documentaire Dogtown & Z-Boys, réalisé par Stacy Peralta himself. Très sympathique, à défaut d’être essentiel.
Ahlalaaa~~~~~ Nostalgie, nostalgie~ Ce film me rappelle tant de bons souvenirs du bon vieux temps. Un film qu'on regardait souvent à l'époque et que je peux encore regarder à plusieurs reprises.
L’histoire de ceux qui ont révolutionné le skateboard ; trois adolescents connus sous le nom de groupe : Z-Boys. Ils ont eu une influence considérable sur ce sport, notamment en utilisant les piscines vides comme module de skatepark durant la période de sécheresse en 1976. Stacy Peralta, Jay Adams et Tony Alva s'imposeront au niveau international et deviendront des pionniers dans le domaine. Voici pour le contexte. Je dirais que le film comprends deux parties. La première partie met en avant la simplicité de ces skaters, qui pratiquent juste pour le plaisir, sans prise de tête. La seconde partie en revanche, traite les aléas de la célébrité ; préoccupation pour l’argent, le succès, les filles… L’atmosphère du film représente bien les années 70 (look, voiture, vêtements…) et les paysages de Californie sont superbes. La BO a simplement le mérite de ne pas être désagréable. La prestation des acteurs est correcte, Emile Hirsch ainsi que les 2 autres acteurs principaux sont plutôt crédibles en skaters et ressemblent étrangement aux personnages qu’ils incarnent. Mais on retiendra surtout l’interprétation de Heath Ledger, parfait dans le rôle de Skip. A noter la présence du fondateur des Jackass, Johnny Knoxville, ainsi que l’apparition paradoxale de Tony Hawk (plus jeune que les Z-Boys). Catherine Hardwicke réalise ici une œuvre sympathique et divertissante mais pousse tout de même dans les clichés de films pour ados. En effet, certains points ne sont pas assez développé tels que la déchéance de Jay Adams ou encore la maladie de Sid. Un bon divertissement donc, sans plus.
Ce film raconte l'histoire vraie de l'arrivée des roues en gomme qui est une véritable révolution dans le monde du skate. Dit comme ça, en effet ça n'a pas l'air palpitant et bien c'est tout le contraire ce film est vraiment génial. Il y a du rythme, de bons acteurs et une B.O qui déchire. Fan de skate depuis tout gosse, j'ai forcément adoré ce film.
Première surprise, ce n'est pas un documentaire, je sais que je me suis mal renseigné, mais je pensais que c'était dans le genre "Riding giants". Une fois remis de ma surprise, je rentre dans le film difficilement vu la tronche des acteurs, leur jeu et l'amateurisme ou la caricature générale des situations. Mais au bout d'une demi-heure, quand le véritable propos surgit, ça devient intéressant. On voit les itinéraires (transposables à d'autres échelles) de personnes douées, qui font saliver des requins trop conventionnels et trop gros, et une fois lessivés, les itinéraires cassés d'une bande de pote que plus rien ne rassemble. Sauf une péripétie (sans doute vraie) qui fait que tout n'est pas si glauque. La fin est sympa, à la fois un peu plus solide que le début, et un peu à l'image du rêve américain, toujours positiver, même si ça devient risible. Car on a bien là de la graine d'anarchistes qui n'aiment que les sensations et l'individualisme. Mais qui veulent finalement réussir, quitte à rentrer dans le rang, même si c'est sans vouloir dépendre de personne, seule concession à la haine de la hiérarchie, mais pas à l'asservissement au dieu Dollar. A voir rien que pour la pléthore de caisses américaines d'époque (et même une Alfa Roméo GT avec pare chocs européens !) et la très sympathique évocation des années fun, les seules et uniques seventies, bien avant le marketing et autres "Brice de Nice".
Excellent film sur l'explosion de phénomène skateboard avec les emblématiques fondateurs du mouvement moderne. Nul besoin d'être fan pour apprécier la bonne réalisation (malgré quelques facilités pour souligner les caractéristiques des comédiens) et se prendre à cette histoire grandement inspirée de la réalité (les vrais protagonistes ayant collaborés) et intéressante. Une bonne immersion dans cette atmosphère typique et de bons comédiens.