Très physique... Le jour où un skateboarder ou un véliplanchiste fera des études de piano ou de hautbois après son sport favori, prévenez-moi ! Car c'est plus physique qu'intellectuel : et comment combiner les deux ? Quoi que, dans le piano ou le hautbois, il y a aussi du physique ! Tous les goûts sont dans la nature, et pourquoi pas ce moyen pas si onéreux pour "s'envoyer en l'air", air ou "r" dans tous les sens (on en a que 6) du terme ! (Le "R" pour : air de musique !) ; en plus, lorsqu'on habite près d'un océan ou d'une mer, alors c'est tentant et naturel.
Cela dit, c'est vivant, frais, comme les fraîches feuilles d'un arbres, filmé habilement je trouve, et assez positif, même si ça reste un sport plutôt individuel qu'un sport en équipe. (Comparable au patinage sur glace).
1975, la crise énergétique n'avait pas encore frappée, ça se voit bien dans l'habile reconstitution de l'ambiance du film, et pas encore de crainte de couche d'ozone ou de truc climatique. Jeunesse, ici en Californie, survitaminés et moins déboussolée et nettement plus positive en tous cas que celle des banlieues des années 2000, comme dans le film assez désespéré je trouve : Kidulhood, dont je n'ai pas voulu écrire une ligne sur AlloCiné, tant je le trouve outré et suspect dans sa complaisance à montrer une violence purement visuelle, gratuite et inutile.
La jeunesse des Seigneurs de Dogtown est jubilatoire, espiègle, sympa, inventive et marrante et bordélique. C'est presque pas "sea, sexe, sun", et ah ! la bonne vieille caméra Mitchell 35mm présente dans un plan !
La fin est très émouvante. Bravo bravo bravo pour ce film.