Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cinefilms.fr
59 abonnés
55 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 12 août 2007
Beaucoup à dire sur ce film très surprenant vu le peu d'affluence qu'il a suscité en France, moins de 100.000 spectateurs. On se dit au départ que cela s'adresse essentiellement aux fans de skate, et pour cause, plus de la moitié du film voit s'enchaîner des figures de skates. Mais en fin de compte, même sans être un spécialiste, on se laisse vite prendre au jeu de ces jeunes qui repoussent toutes les limites, allant même pendant l'été de jardins en jardins pour faire du skate dans les piscines vidées.
Parmi ce groupe, trois talents se démarquent ce qui donne l'idée à leur entraîneur de lancer une équipe de skate. Raflant toutes les compétitions, ils vont faire exploser ce sport, le faire connaître de tous et va aiguiser l'appétit de nombreuses personnes. Va ainsi suivre à cette médiatisation l'appât du gain et l'on assiste alors à la croisée des chemins pour ces trois prodiges qui prennent tous des directions différentes, écoutant plus ou moins leur courage, leur raison ou leur égo.
Ces amis que tout unissaient se retrouvent ainsi adversaires et l'on voit ainsi leur évolution. Resteront-ils à jamais séparés ou un évènement les réunira-t-il de nouveau ? Je vous laisse le soin d'aller voir ce film pour avoir la réponse, insistant sur le fait que ce film est très bien réalisé et que l'intensité de cette histoire vraie est assez remarquable.
4 546 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 16 mars 2021
J'avais hâte de voir comment le skateboard s'est développé en Californie du Sud et j'ai été déçu par l'absence d'une histoire passionnante. The Lords of Dogtown semblait se situer au milieu des années 60 et non dans les années 70 comme le décrivait ce film. C'était une excellente idée de film car c'est une histoire vraie impliquant un aspect moins connu mais potentiellement fascinant de la vie américaine récente. Au lieu d'un réalisateur on a quelqu'un dont le seul geste directorial est de secouer constamment la caméra. D'une manière ou d'une autre les dirigeants des studios ont cru à la génération MTV. Il suit les traces de Thirteen dans l'exercice du faux film de style documentaire dont un vrai documentariste aurait honte. Devinez quoi les vrais documentaristes ne secouent pas la caméra sur les choses car ils essaient d'obtenir la meilleure prise de vue possible...
J'ai été agréablement surpris par ce film. La réalisation, les décors et les acteurs sonnent vraiment juste, on sent vraiment le réalisme ce qui est assez rare dans les films avec des adolescents comme presonnages principaux. Les seconds rôles sont aussi trés bon ( surtout Heath ledger ) et sans être un passionné de skate, j'ai vraiment accroché au film.
Le film est assez long à se lancer, mais une fois qu'on est dedans, on est captivé. C'ets l'hsitoire des Z Boys dans les années 70 qui nous est retranscrite à l'écran. De bons jeunes acteurs plutôt méconnus, à quelques détails près et c'est pas plus mal. On nage, on glisse, on gagne et on perd avec les personnages durant tout le film. A la fois touchant, drôle et dûr, ce film à de tout pour séduire. Même moi qui n'est pas un fan de la glisse, ce long métrage m'a bine plu et m'a fait passer un bon moment. C'est un réussite. Je vous conseille d'aller le voir entre amis, c'est la meilleure solution, sur ce bon film !
Les seigneurs de Dogton nous montre l'apparition du Skateboard au Etats-Unis à travers une histoire vraie avec d'ancienne légende des débuts du Skate. L'ambiance retranscrit est simplement d'exeption puisque l'on est très vite plongé dans cette époque très "peace and love" grâce à une réalisation très soignée et des acteurs au top, spécialement Emile Hursh et le regretté Heath Ledger. Un très bon film pas uniquement réservé au passionné de Skateboard. Ma note : 16,5 /20
Bon film sur l'ascension des légendes du skate et les divergences qui apparaissent avec l'argent et la célébrité. Il faut quand même aimer le milieu pour apprécier le film qui est de bonne augure mais n'est pas non plus exceptionnel.
Ahlalaaa~~~~~ Nostalgie, nostalgie~ Ce film me rappelle tant de bons souvenirs du bon vieux temps. Un film qu'on regardait souvent à l'époque et que je peux encore regarder à plusieurs reprises.
Un film sur une bande de potes que leur passion commune pour la glisse (surf, skate...) unit. Puis on suit lentement leurs destins tous différents et retranscrits de manière touchante, réaliste et stylisée. Le film est parfait au niveau de la réalisation, où l'atmosphère du sport et de l'époque semble remarquablement retranscrite, et ce grâce au talent de la réalisatrice, Catherine Hardwicke, la (très talentueuse) réalisatrice de Thirteen. Le scénario est très bon, il sait être réaliste sans être chiant, ce qui est rare, et évite le côté documentaire de manière réussie pour le plus pur plaisir du spectateur. Petit défaut, le film, en son milieu, semble un peu vide. Rempli de scènes de glisse, ça lourde un peu, et un début d'ennui naît avant que l'histoire ne décolle vraiment. En bref, un excellent film, déjà culte (décidément, après Thirteen... !), qui plaira à tous, même aux non-fans de skate. Au fait, après ce film, on a une certitude : qu'importe le chemin qu'ils prennent, des amis resteront toujours des amis...
Un film de skate très adolescent sur les étincelles qui ont révélé ce sport au grand public et qui en ont fait tout un commerce. Très bon Heath Ledger, et une BO fort bien réussie.
Catherine Hardwike (chef décoratrice sur le Gang des Newton) livre ici dans sa deuxième réalisation un biopic sur un sport qui a fait sensation à la fin du XXe siècle. Seulement son film se rate sur absolument tous les plans. En Californie, dans les années 70, un groupe d'amis amène le surf sur le béton avec un tout nouveau sport: le skateboard. Très vite, ils connaissent la gloire et tout devient facile mais leur amitié inébranlable va en souffrir... La réalisation est particulièrement mauvaise: le cadrage n'est pas toujours très bon, les prises de vues ne sont pas belles, la mise en scène insipide et les mouvements chaotiques. De plus, la caméra est tenue par quelqu'un qui s'amuse durant tout le film à zoomer ou à dézoomer ce qui est rapidement insupportable. Le scénario part sur un sujet intéressant mais très vite, les clichés des biopics débarquent: les méchantes compagnies qui arrivent et qui veulent faire de l'argent, l'amitié qui sera toujours plus forte que tout, bref tout est prévisible. Les longueurs sont légion et les clichés tout autant. Les acteurs ne sont pas vraiment mauvais, seul le regretté Heath Ledger, qui était pourtant si bon dans The Dark Knight, surjoue d'une manière tellement ridicule que c'en est navrant. Les dialogues sont rarement bons. La photographie est désastreuse: la lumière est horriblement mal gérée, trop souvent en surexposition et les couleurs sont tellement criardes qu'on dirait qu'elles tentent d'assassiner vos rétines. Le montage n'a rien de novateur ou d’intéressant. Les décors sont vides, les costumes représentent plutôt bien les années 70 et la musique est parfois agréable grâce à quelques morceaux de Black Shabbat, Rise Against et autres. Les Seigneurs de Dogtown (merci pour ce titre absolument pas pompeux) est un film vantard, ennuyeux et inutile.
Première surprise, ce n'est pas un documentaire, je sais que je me suis mal renseigné, mais je pensais que c'était dans le genre "Riding giants". Une fois remis de ma surprise, je rentre dans le film difficilement vu la tronche des acteurs, leur jeu et l'amateurisme ou la caricature générale des situations. Mais au bout d'une demi-heure, quand le véritable propos surgit, ça devient intéressant. On voit les itinéraires (transposables à d'autres échelles) de personnes douées, qui font saliver des requins trop conventionnels et trop gros, et une fois lessivés, les itinéraires cassés d'une bande de pote que plus rien ne rassemble. Sauf une péripétie (sans doute vraie) qui fait que tout n'est pas si glauque. La fin est sympa, à la fois un peu plus solide que le début, et un peu à l'image du rêve américain, toujours positiver, même si ça devient risible. Car on a bien là de la graine d'anarchistes qui n'aiment que les sensations et l'individualisme. Mais qui veulent finalement réussir, quitte à rentrer dans le rang, même si c'est sans vouloir dépendre de personne, seule concession à la haine de la hiérarchie, mais pas à l'asservissement au dieu Dollar. A voir rien que pour la pléthore de caisses américaines d'époque (et même une Alfa Roméo GT avec pare chocs européens !) et la très sympathique évocation des années fun, les seules et uniques seventies, bien avant le marketing et autres "Brice de Nice".
Un film divertissant, drôle et juste, avec des acteurs d'une immense qualité, tous une révélation pour moi. (Sauf Heath Ledger, acteur immensément talentueux, of course)
Ça vadrouille vite au début, à l'image probablement de ces gamins intempestifs, puis on s'attache à ces graines de stars, les étoiles dans les yeux, les mains dans les airs, les pieds sur les skates et la main sur le cœur. Émile Hirsh signe sa première grande composition dans le cinéma indépendant. Il a depuis rejoint la réalisatrice dans l'adaptation ciné de l'œuvre de Shakespeare, "Hamlet"!